dinde

République de Turquie Türkiye Cumhuriyeti   ( turc )
Drapeau
Hymne :  İstiklal Marşı   (turc) "La marche de l'indépendance"
Capitale	Ankara 39°N 35°E / 39°N 35°E / 39; 35Coordonnées : 39°N 35°E  / 39°N 35°E / 39; 35
Ville la plus grande	Istanbul 41°1′N 28°57′E  / 41.017°N 28.950°E / 41.017; 28.950
Langues officielles	Turc [1] [2]
Langues parlées [3]	à prédominance turque autres langues Kurdish Zaza Laz Kabardian-Cherkess Arabic various others
Groupes ethniques (2016) [4]	70-75% Turcs 19% Kurdes 7–12% Autres
Démonyme(s)	turc Turc
Gouvernement	Unitary présidentielle constitutionnelle république
•  Président	Recep Tayyip Erdoğan
•  Vice-président	Fuat Oktay
•  Conférencier de l'Assemblée	Mustafa entop
Corps législatif	grande Assemblée nationale
Établissement
•  Guerre d'indépendance	19 mai 1919
•  Grande Assemblée nationale de Turquie	23 avril 1920
•  Traité de Lausanne	24 juillet 1923
•  Déclaration de la République	29 octobre 1923
•  Constitution actuelle	9 novembre 1982 [5]
Surface
• Total	783 356 km 2 (302 455 milles carrés) ( 36e )
• Eau (%)	2.03 (à partir de 2015) [6]
Population
• Estimation au 31 décembre 2020	83 614 362 [7] ( 19e )
• Densité	109 [7] /km 2 (282,3/mi carré) ( 107e )
PIB  ( PPA )	Estimation 2021
• Total	2 749 milliards de dollars [8] ( 11e )
• Par habitant	32 278 $ [8] ( 45e )
PIB  (nominal)	Estimation 2021
• Total	794,530 milliards de dollars [8] ( 20e )
• Par habitant	9 327 $ [8] ( 67e )
Gini  (2018)	39,7 [9] moyen  ·  56e
IDH  (2019)	0,820 [10] très élevé  ·  54e
Devise	lire turque (₺) ( ESSAYER )
Fuseau horaire	UTC +3 ( TRT )
Format de date	jj.mm.aaaa ( CE )
Électricité	230 V–50 Hz
Côté conduite	droite
Indicatif d'appel	+90
Code ISO 3166	TR
TLD Internet	.tr

Turquie ( Turc : Türkiye [ˈtyɾcije] ), officiellement la République de Turquie , ^[a] est un pays reliant l' Europe et l' Asie . Il partage des frontières avec la Grèce et la Bulgarie au nord-ouest ; la mer Noire au nord ; la Géorgie au nord-est ; l'Arménie , l' Azerbaïdjan et l' Iran à l'est ; l'Irak au sud-est ; la Syrie et la mer Méditerranée au sud ; et la mer Égée à l'ouest. Les Turcs forment la grande majorité de la population du pays etLes Kurdes sont la plus grande minorité. ^[4] La capitale de la Turquie est Ankara tandis que sa plus grande ville et centre financier est Istanbul .

L'une des premières régions habitées de façon permanente au monde, la Turquie actuelle abritait d'importants sites néolithiques comme Göbekli Tepe et était habitée par d'anciennes civilisations, notamment les Hattiens et les peuples anatoliens . ^{[11] [12] [13] L'} hellénisation a commencé dans la région à l'époque d' Alexandre le Grand et s'est poursuivie jusqu'à l' époque byzantine . ^{[12] [14]} Les Turcs seldjoukides ont commencé à migrer au 11ème siècle et le Sultanat de Rum a régné sur l' Anatolie jusqu'à l' invasion mongoleen 1243, lorsqu'elle se désintégra en petites principautés turques . ^[15] À partir de la fin du XIIIe siècle, les Ottomans ont commencé à unir les principautés et à conquérir les Balkans , et la turquification de l'Anatolie a augmenté pendant la période ottomane . Après la conquête de Constantinople par Mehmed II en 1453, l'expansion ottomane s'est poursuivie sous Selim I . Sous le règne de Soliman le Magnifique , l' Empire ottoman devint une puissance mondiale . ^{[11] [16] [17]}A partir de la fin du XVIIIe siècle, la puissance de l' empire décline avec une perte progressive de territoires et de guerres. ^[18] Dans un effort de consolider l'empire affaiblissant, Mahmud II a commencé une période de modernisation au début du 19ème siècle. ^[19] Le coup d'État de 1913 a effectivement placé le pays sous le contrôle des Trois Pachas , qui étaient en grande partie responsables de l' entrée de l'Empire dans la Première Guerre mondiale en 1914. Pendant la Première Guerre mondiale , le gouvernement ottoman a commis des génocides contre ses Arméniens , Grec assyrien et pontiquesujets. ^{[b] [22]} Après que les Ottomans et les autres puissances centrales aient perdu la guerre, l'Empire ottoman a été divisé . ^[23] La guerre d'indépendance turque contre les puissances alliées occupantes a entraîné l' abolition du Sultanat le 1er novembre 1922, la signature du traité de Lausanne (qui a remplacé le traité de Sèvres ) le 24 juillet 1923 et la proclamation de la République. le 29 octobre 1923. Avec les réformes initiées par le premier président du pays, Mustafa Kemal Atatürk , la Turquie est devenue une laïque ,république unitaire et parlementaire ; qui a ensuite été remplacé par un système présidentiel avec référendum en 2017 . Depuis lors, le nouveau système gouvernemental turc du président Recep Tayyip Erdoğan et de son parti, l' AKP , a souvent été décrit comme islamiste et autoritaire . ^{[24] [25] [26] [27] [28]}

La Turquie est une puissance régionale et un pays nouvellement industrialisé , avec une situation géopolitiquement stratégique. ^[29] Son économie , qui est classée parmi les économies émergentes et les plus dynamiques , est la vingtième au monde en termes de PIB nominal et la onzième en termes de PPA . C'est un membre fondateur des Nations Unies , l' un des premiers membres de l' OTAN , du FMI et de la Banque mondiale , et un membre fondateur de l' OCDE , de l' OSCE , de la BSEC , de l' OCI, et G20 . Après être devenue l' un des premiers membres du Conseil de l'Europe en 1950, la Turquie est devenue membre associé de la CEE en 1963, a rejoint l' Union douanière de l'UE en 1995 et a entamé des négociations d'adhésion avec l' Union européenne en 2005.

Étymologie

Le nom anglais de la Turquie (du latin médiéval Turchia / Turquia ^[30] ) signifie « terre des Turcs ». L' utilisation du turc en moyen anglais est attestée dans un premier ouvrage de Chaucer intitulé Le livre de la duchesse (vers 1369). L'expression terre de Torke est utilisée dans les Mystères de Digby du XVe siècle . Des usages ultérieurs peuvent être trouvés dans les poèmes de Dunbar , le Manipulus Vocabulorum du XVIe siècle ( Turquie ) et le Sylva Sylvarum ( Turquie ) de Francis Bacon . L'orthographe moderne Turquieremonte au moins à 1719. ^[31]

Histoire

Préhistoire de l'Anatolie et de la Thrace orientale

La péninsule anatolienne, qui comprend la majeure partie de la Turquie moderne, est l'une des plus anciennes régions habitées en permanence au monde. Diverses anciennes populations anatoliennes ont vécu en Anatolie , depuis au moins le néolithique jusqu'à la période hellénistique . ^[12] Beaucoup de ces peuples parlaient les langues anatoliennes , une branche de la grande famille des langues indo-européennes : ^[34] et, étant donné l'ancienneté des langues indo-européennes hittite et luwienne , certains érudits ont proposé l' Anatolie comme centre hypothétique d'où rayonnaient les langues indo-européennes .^[35] La partie européenne de la Turquie, appelée Thrace orientale , est également habitée depuis au moins quarante mille ans et est connue pour avoir été à l'ère néolithique vers 6000 av. ^[13]

Göbekli Tepe est le site d'un temple datant environ 10.000 avant JC, la plus ancienne structure religieuse fait-homme connu, ^[32] tandis que Çatalhöyük est un très grand néolithique et chalcolithique règlement en Anatolie du Sud, qui existait d'environ 7500 avant JC à 5700 avant notre ère. C'est le site néolithique le plus grand et le mieux conservé trouvé à ce jour et est un site du patrimoine mondial de l'UNESCO . ^[36] La colonie de Troie a commencé à l'âge néolithique et s'est poursuivie jusqu'à l' âge du fer . ^[37]

Les premiers habitants de l' Anatolie étaient enregistrés les Hattians et Hourrites , les peuples non indo-européennes qui habitaient l' Anatolie centrale et orientale, respectivement, dès c. 2300 av. Les Hittites indo-européens sont venus en Anatolie et ont progressivement absorbé les Hattians et les Hurrians c. 2000-1700 av. Le premier grand empire de la région a été fondé par les Hittites, du XVIIIe au XIIIe siècle av. Les Assyriens ont conquis et les régions habitées du sud de la Turquie dès 1950 avant JC jusqu'à l'an 612 avant JC, ^[38] , bien qu'ils restent une minorité dans la région, à savoir dans Hakkari , Sirnak et Mardin .^[39]

Urartu est réapparu dans les inscriptions assyriennes au 9ème siècle avant JC en tant que puissant rival nord de l'Assyrie. ^[40] Suite à l'effondrement de l'empire hittite c. 1180 avant JC, les Phrygiens , un peuple indo-européen, atteignirent l'ascendant en Anatolie jusqu'à ce que leur royaume soit détruit par les Cimmériens au 7ème siècle avant JC. ^[41] A partir de 714 avant JC, Ourartou le même sort et dissous dans 590 BC, ^[42] quand il a été conquis par les Mèdes . Les États successeurs les plus puissants de la Phrygie étaient la Lydie , la Carie et la Lycie .

Antiquité

À partir d'environ 1200 avant JC, la côte de l'Anatolie a été fortement peuplée par les Grecs éoliens et ioniens . De nombreuses villes importantes ont été fondées par ces colons, telles que Milet , Ephèse , Smyrne (aujourd'hui Izmir ) et Byzance (aujourd'hui Istanbul ), cette dernière fondée par des colons grecs de Mégare en 657 av. ^[46] Le premier État qui a été appelé Arménie par les peuples voisins était l'État de la dynastie arménienne des Orontides , qui comprenait des parties de l'est de la Turquie à partir du 6ème siècle avant JC. En Turquie du Nord - Ouest, le groupe tribal le plus important en Thrace était les Odyrisians , fondée par Teres I . ^[47]

Toute la Turquie moderne a été conquise par l' empire perse achéménide au 6ème siècle avant JC. ^[48] Les guerres gréco-persanes ont commencé lorsque les cités grecques de la côte d'Anatolie se sont rebellées contre la domination perse en 499 av. Le territoire de la Turquie plus tard est tombé à Alexandre le Grand en 334 avant JC, ^[49] qui a conduit à l' augmentation de l' homogénéité culturelle et hellénisation dans la région. ^[12]

Après la mort d'Alexandre en 323 avant JC, l' Anatolie a ensuite été divisé en un certain nombre de petits royaumes hellénistiques, qui sont tous fait partie de la République romaine par la Colombie - Britannique de la mi-1er siècle. ^[50] Le processus d'hellénisation qui a commencé avec la conquête d'Alexandre s'est accéléré sous la domination romaine, et aux premiers siècles de l' ère chrétienne , les langues et cultures anatoliennes locales s'étaient éteintes, étant largement remplacées par la langue et la culture grecques anciennes . ^{[14] [51]} A partir du 1er siècle avant notre ère jusqu'au 3ème siècle CE, une grande partie de la Turquie moderne ont été disputées entre les Romains et les voisins Parthes par la fréquenceGuerres romano-parthes .

Période paléochrétienne et byzantine

Selon les Actes des Apôtres , ^[53] Antioche (aujourd'hui Antakya ), une ville sud de la Turquie, où est disciples de Jésus étaient d' abord appelés « chrétiens » et est devenu très rapidement un centre important du christianisme. ^{[54] [55]}

En 324, Constantin Ier choisit Byzance pour être la nouvelle capitale de l'Empire romain, la renommant Nouvelle Rome . À la suite de la mort de Théodose Ier en 395 et de la division définitive de l'Empire romain entre ses deux fils, la ville, qui deviendra populairement connue sous le nom de Constantinople , devint la capitale de l' Empire romain d'Orient . Cet empire, qui sera plus tard qualifié par les historiens d' Empire byzantin , régna sur la majeure partie du territoire de la Turquie actuelle jusqu'à la fin du Moyen Âge ; ^[56] bien que les régions orientales soient restées fermement en sassanidemains jusqu'à la première moitié du VIIe siècle de notre ère. Les fréquentes guerres byzantines-sassanides , une continuation des guerres séculaires romano-persanes , ont eu lieu dans diverses parties de la Turquie actuelle entre le IVe et le VIIe siècle de notre ère.

Plusieurs conciles œcuméniques de l' Église primitive ont eu lieu dans des villes situées dans la Turquie actuelle, notamment le premier concile de Nicée ( Iznik ) en 325, le premier concile de Constantinople (Istanbul) en 381, le concile d'Éphèse en 431 et le concile de Chalcédoine ( Kadıköy ) en 451. ^[57]

Seldjoukides et l'Empire ottoman

La Maison Seldjoukide est issue de la branche Kınık des Turcs Oghuz qui résidaient à la périphérie du monde musulman , dans le Yabgu Khaganate de la confédération Oğuz, au nord de la mer Caspienne et de la mer d' Aral , au IXe siècle. ^[58] Au 10ème siècle, les Seljuks ont commencé à migrer de leur patrie ancestrale vers la Perse , qui est devenue le noyau administratif du Grand Empire Seljuk , après sa fondation par Tughril . ^[59]

Dans la seconde moitié du XIe siècle, les Turcs seldjoukides commencèrent à pénétrer dans l'Arménie médiévale et les régions orientales de l'Anatolie. En 1071, les Seldjoukides ont vaincu les Byzantins à la bataille de Manzikert , entamant le processus de turquification de la région ; la langue turque et l' islam ont été introduits en Arménie et en Anatolie, se répandant progressivement dans toute la région. La lente transition d'une Anatolie à prédominance chrétienne et grecque à une Anatolie à prédominance musulmane et turcophone était en cours. L' Ordre des derviches Mevlevi , qui a été établi à Konyaau 13ème siècle par le poète soufi Celaleddin Rumi , a joué un rôle important dans l' islamisation des divers peuples d'Anatolie qui avaient été précédemment hellénisés . ^{[60] [61]} Ainsi, parallèlement à la turquification du territoire, les Seldjoukides culturellement persanisés ont jeté les bases d'une culture principale turco-persane en Anatolie, ^[62] que leurs successeurs éventuels, les Ottomans , prendraient le relais. ^{[63] [64]}

En 1243, les armées seldjoukides sont défaites par les Mongols lors de la bataille de Köse Dağ , provoquant une lente désintégration du pouvoir de l'empire seldjoukide. Dans son sillage, l'une des principautés turques gouvernée par Osman I évoluera au cours des 200 prochaines années vers l' Empire ottoman . Les Ottomans achevèrent leur conquête de l'Empire byzantin en s'emparant de sa capitale, Constantinople , en 1453 : leur commandant s'appelait désormais Mehmed le Conquérant .

En 1514, le sultan Selim I (1512-1520) a réussi à étendre les frontières sud et est de l'empire en battant Shah Ismail I de la dynastie safavide lors de la bataille de Chaldiran . En 1517, Selim I étendit la domination ottomane à l' Algérie et à l' Égypte et créa une présence navale dans la mer Rouge . Par la suite, un concours a commencé entre les empires ottoman et portugais pour devenir la puissance maritime dominante dans l' océan Indien , avec un certain nombre de batailles navales dans la mer Rouge, la mer d'Arabie et le golfe Persique.. La présence portugaise dans l'océan Indien était perçue comme une menace pour le monopole ottoman sur les anciennes routes commerciales entre l'Asie de l'Est et l'Europe occidentale . Malgré la présence européenne de plus en plus importante, le commerce de l'Empire ottoman avec l'Est a continué à prospérer jusqu'à la seconde moitié du XVIIIe siècle. ^[67]

La puissance et le prestige de l'Empire ottoman culminèrent aux XVIe et XVIIe siècles, notamment sous le règne de Soliman le Magnifique , qui institua personnellement d'importants changements législatifs relatifs à la société, à l'éducation, à la fiscalité et au droit pénal.

L'empire était souvent en désaccord avec le Saint Empire romain germanique dans sa progression constante vers l'Europe centrale à travers les Balkans et la partie sud du Commonwealth polono-lituanien . ^[68]

La marine ottomane a affronté plusieurs ligues saintes, telles que celles de 1538 , 1571 , 1684 et 1717 (composées principalement de l'Espagne des Habsbourg , de la République de Gênes , de la République de Venise , des Chevaliers de Saint-Jean , des États pontificaux , du Grand duché de Toscane et le duché de Savoie ), pour le contrôle de la mer Méditerranée .

À l'est, les Ottomans étaient souvent en guerre avec la Perse safavide à propos de conflits résultant de différends territoriaux ou de différences religieuses entre les XVIe et XVIIIe siècles. ^[69] Les guerres ottomanes avec la Perse se sont poursuivies alors que les dynasties Zand , Afsharid et Qajar succédaient aux Safavides en Iran, jusqu'à la première moitié du XIXe siècle .

Encore plus à l'est, il y a eu une extension du conflit Habsbourg-ottoman, en ce sens que les Ottomans ont également dû envoyer des soldats à leur vassal et territoire les plus éloignés et les plus à l'est, le Sultanat d'Aceh ^{[70] [71]} en Asie du Sud-Est , pour le défendre contre Les colonisateurs européens ainsi que les envahisseurs latinos qui étaient venus d' Amérique latine et avaient christianisé les Philippines autrefois dominées par les musulmans . ^[72]

Du XVIe au début du XXe siècle, l'Empire ottoman a également mené douze guerres avec le Tsarisme et l' Empire russes . Celles-ci concernaient initialement l'expansion et la consolidation territoriales ottomanes en Europe du sud-est et de l'est ; mais à partir de la guerre russo-turque (1768-1774) , ils concernaient davantage la survie de l'empire ottoman, qui avait commencé à perdre ses territoires stratégiques sur la côte nord de la mer Noire au profit des Russes qui avançaient.

A partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, l' Empire ottoman commence à décliner . Les réformes du Tanzimat , initiées par Mahmud II juste avant sa mort en 1839, visaient à moderniser l'État ottoman conformément aux progrès réalisés en Europe occidentale. Les efforts de Midhat Pacha à la fin de l'ère Tanzimat ont conduit le mouvement constitutionnel ottoman de 1876 , qui a introduit la première ère constitutionnelle , mais ces efforts se sont avérés insuffisants dans la plupart des domaines et n'ont pas réussi à arrêter la dissolution de l'empire . ^[73]

Au fur et à mesure que l'empire diminuait en taille, en puissance militaire et en richesse ; surtout après la crise économique ottomane et le défaut de paiement en 1875 ^[74] qui ont conduit à des soulèvements dans les provinces des Balkans qui ont culminé avec la guerre russo-turque (1877-1878) ; de nombreux musulmans des Balkans ont migré vers le cœur de l'Empire en Anatolie, ^{[75] [76]} avec les Circassiens fuyant la conquête russe du Caucase . Le déclin de l'Empire ottoman a conduit à une montée du sentiment nationaliste parmi ses divers peuples sujets , entraînant une augmentation des tensions ethniques qui ont parfois dégénéré en violence, comme les massacres Hamidiensdes Arméniens. ^[77]

La perte de la Roumélie (territoires ottomans en Europe) avec la première guerre des Balkans (1912-1913) a été suivie par l'arrivée de millions de réfugiés musulmans ( muhacir ) à Istanbul et en Anatolie. ^[79] Historiquement, la Roumélie Eyalet et Anatolie Eyalet avaient formé l' administration centrale de l'Empire ottoman, avec leurs gouverneurs titrés Beylerbeyi participant à du sultan Divan , de sorte que la perte de toutes les provinces balkaniques au - delà de la Midye - Enez ligne de frontière selon le Londres Conférence de 1912-1913 et laLe traité de Londres (1913) a été un choc majeur pour la société ottomane et a conduit au coup d'État ottoman de 1913 . Lors de la seconde guerre des Balkans (1913) les Ottomans réussirent à récupérer leur ancienne capitale Edirne (Adrianople) et ses environs en Thrace orientale , ce qui fut officialisé avec le traité de Constantinople (1913) . Le coup d'État de 1913 place effectivement le pays sous le contrôle des Trois Pachas , faisant des sultans Mehmed V et Mehmed VI des figures de proue largement symboliques sans réel pouvoir politique.

L'Empire ottoman est entré dans la Première Guerre mondiale aux côtés des puissances centrales et a finalement été vaincu. Les Ottomans ont défendu avec succès le détroit des Dardanelles pendant la campagne de Gallipoli (1915-1916) et ont remporté les premières victoires contre les forces britanniques au cours des deux premières années de la campagne mésopotamienne , comme le siège de Kut (1915-1916); mais la révolte arabe (1916-1918) renversa la vapeur contre les Ottomans au Moyen-Orient. Dans la campagne du Caucase , cependant, les forces russes avaient le dessus dès le début, surtout après la bataille de Sarikamish(1914-1915). Les forces russes ont avancé dans le nord-est de l'Anatolie et y ont contrôlé les principales villes jusqu'à ce qu'elles se retirent de la Première Guerre mondiale avec le traité de Brest-Litovsk à la suite de la révolution russe (1917). Pendant la guerre, les Arméniens de l'empire ont été déportés en Syrie dans le cadre du génocide arménien . En conséquence, environ 600 000 ^[80] à plus de 1 million, ^[80] ou jusqu'à 1,5 million ^{[81] [82] [83] d'} Arméniens ont été tués. Le gouvernement turc a refusé de reconnaître les événements comme un génocide et déclare que les Arméniens n'étaient quedéplacé de la zone de guerre orientale. ^[84] Des campagnes génocidaires ont également été commises contre d'autres groupes minoritaires de l'empire tels que les Assyriens et les Grecs . ^{[85] [86] [87]} Suite à l' armistice de Mudros le 30 octobre 1918, les puissances alliées victorieuses ont cherché à diviser l'État ottoman par le traité de Sèvres de 1920 . ^[88]

République de Turquie

L' occupation d'Istanbul (1918) et d' Izmir (1919) par les Alliés au lendemain de la Première Guerre mondiale a incité la création du Mouvement national turc . Sous la direction de Mustafa Kemal Pacha , un commandant militaire qui s'était illustré lors de la bataille de Gallipoli , la guerre d'indépendance turque (1919-1923) fut menée dans le but de révoquer les termes du traité de Sèvres (1920). ^[89]

Le 18 Septembre 1922 , le grec, l' arménien et les armées françaises avaient été expulsés, ^[90] et le Gouvernement provisoire turc à Ankara , qui s'avait déclaré le gouvernement légitime du pays le 23 Avril 1920 , a commencé à formaliser la transition juridique de l'ancien Ottoman dans le nouveau système politique républicain. Le 1er novembre 1922, le Parlement turc à Ankara abolit formellement le Sultanat , mettant ainsi fin à 623 ans de régime monarchique ottoman. Le traité de Lausanne du 24 juillet 1923, qui a remplacé le traité de Sèvres, ^{[88] [89]}a conduit à la reconnaissance internationale de la souveraineté de la « République de Turquie » nouvellement formée en tant qu'État successeur de l'Empire ottoman, et la république a été officiellement proclamée le 29 octobre 1923 à Ankara, la nouvelle capitale du pays. ^[91] La Convention de Lausanne a stipulé un échange de population entre la Grèce et la Turquie , par lequel 1,1 million de Grecs ont quitté la Turquie pour la Grèce en échange de 380 000 musulmans transférés de Grèce en Turquie. ^[92]

Mustafa Kemal est devenu le premier président de la république et a par la suite introduit de nombreuses réformes . Les réformes visaient à transformer l'ancienne monarchie constitutionnelle ottomane fondée sur la religion et multicommunautaire en un État-nation turc qui serait gouverné comme une république parlementaire en vertu d'une constitution laïque . ^[94] Avec la loi sur le nom de famille de 1934, le Parlement turc a accordé à Mustafa Kemal le nom de famille honorifique "Atatürk" ( Père Turk ). ^[89]

La Convention de Montreux (1936) a rétabli le contrôle de la Turquie sur les détroits turcs , y compris le droit de militariser les côtes des détroits des Dardanelles et du Bosphore et de la mer de Marmara , et de bloquer le trafic maritime en temps de guerre. ^[95]

Suite à l'établissement de la République de Turquie en 1923, certaines tribus kurdes et zaza , qui étaient des communautés féodales ( seigneuriales ) dirigées par des chefs ( agha ) pendant la période ottomane, sont devenues mécontentes de certains aspects des réformes d' Atatürk visant à moderniser le pays, telles que comme la laïcité (la rébellion de Sheikh Said , 1925) ^[96] et la réforme agraire (la rébellion de Dersim , 1937-1938), ^[97] et ont organisé des révoltes armées qui ont été réprimées par des opérations militaires.

İsmet İnönü est devenu le deuxième président de la Turquie après la mort d'Atatürk le 10 novembre 1938. Le 29 juin 1939, la République de Hatay a voté en faveur de l'adhésion à la Turquie par référendum. La Turquie est restée neutre pendant la majeure partie de la Seconde Guerre mondiale , mais est entrée dans les dernières étapes de la guerre aux côtés des Alliés le 23 février 1945. Le 26 juin 1945, la Turquie est devenue membre fondateur des Nations Unies. ^[98] L'année suivante, la période du parti unique en Turquie prend fin, avec les premières élections multipartites en 1946 . En 1950, la Turquie est devenue membre du Conseil de l'Europe .

Le Parti démocrate créé par Celâl Bayar a remporté les élections générales de 1950 , 1954 et 1957 et est resté au pouvoir pendant une décennie, avec Adnan Menderes comme Premier ministre et Bayar comme président. Après avoir combattu dans le cadre des forces des Nations Unies pendant la guerre de Corée , la Turquie a rejoint l' OTAN en 1952, devenant un rempart contre l'expansion soviétique en Méditerranée . La Turquie est ensuite devenue membre fondateur de l' OCDE en 1961 et membre associé de la CEE en 1963. ^[99]

La transition tumultueuse du pays vers la démocratie multipartite a été interrompue par des coups d'État militaires en 1960 et 1980 , ainsi que par des mémorandums militaires en 1971 et 1997 . ^{[100] [101]} Entre 1960 et la fin du 20ème siècle, les principaux dirigeants de la politique turque qui ont remporté de multiples victoires électorales étaient Süleyman Demirel , Bülent Ecevit et Turgut Özal .

Après une décennie de violences intercommunautaires chypriotes et le coup d'État à Chypre le 15 juillet 1974 organisé par l' organisation paramilitaire EOKA B , qui a renversé le président Makarios et installé le pro- Enosis (union avec la Grèce) Nikos Sampson comme dictateur, la Turquie a envahi Chypre le 20 juillet. 1974 en exerçant unilatéralement l'article IV du traité de garantie (1960) , mais sans rétablir le statu quo ante à la fin de l'opération militaire. ^[102] En 1983, la République turque de Chypre du Nord , qui n'est reconnue que par la Turquie, a été créée.^[103] Le plan Annan pour la réunification de l'île a été soutenu par la majorité des Chypriotes turcs , mais rejeté par la majorité des Chypriotes grecs , lors de référendums séparés en 2004 . Cependant, des négociations pour résoudre le différend chypriote sont toujours en cours entre les dirigeants politiques chypriotes turcs et grecs. ^[104]

Le conflit entre la Turquie et le PKK (désigné organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis , ^[105] l' Union européenne ^[106] et l' OTAN ^[107] ) a été actif depuis 1984, principalement dans le sud - est du pays. Plus de 40 000 personnes sont mortes à cause du conflit. ^{[108] [109] [110]} En 1999, le fondateur du PKK, Abdullah Öcalan, a été arrêté et condamné pour terrorisme ^{[105] [106]} et charges de trahison . ^{[111] [112]} Dans le passé, diversDes groupes kurdes ont cherché en vain à se séparer de la Turquie pour créer un État kurde indépendant , tandis que d'autres ont plus récemment recherché l' autonomie provinciale et de plus grands droits politiques et culturels pour les Kurdes en Turquie. Au 21e siècle, certaines réformes ont eu lieu pour améliorer les droits culturels des minorités ethniques en Turquie, telles que la création de TRT Kurdî , TRT Arabi et TRT Avaz par la TRT .

Depuis la libéralisation de l'économie turque dans les années 1980, le pays a connu une croissance économique plus forte et une plus grande stabilité politique. ^{[113] La} Turquie a demandé à devenir membre à part entière de la CEE en 1987, a rejoint l' Union douanière de l'UE en 1995 et a entamé des négociations d'adhésion avec l' Union européenne en 2005. ^{[114] [115]} Lors d'un vote non contraignant le 13 mars 2019, le Le Parlement européen a appelé les gouvernements de l'UE à suspendre les négociations d'adhésion à l'UE avec la Turquie, invoquant des violations des droits de l'homme et de l'État de droit ; mais les négociations, effectivement suspendues depuis 2018, restent actives à partir de 2020. ^[116]

En 2013, des manifestations généralisées ont éclaté dans de nombreuses provinces turques, déclenchées par un plan visant à démolir le parc Gezi, mais se sont rapidement transformées en une dissidence générale antigouvernementale. ^[117] Le 15 juillet 2016, une tentative de coup d'État infructueuse a tenté de renverser le gouvernement. ^[118] En réaction au coup d'État manqué, le gouvernement a procédé à des purges de masse . ^{[119] [120]}

Entre le 9 octobre et le 25 novembre 2019, la Turquie a mené une offensive militaire dans le nord-est de la Syrie . ^{[121] [122] [123]}

divisions administratives

La Turquie a une structure unitaire en termes d'administration et cet aspect est l'un des facteurs les plus importants qui façonnent l'administration publique turque. Lorsque trois pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) sont pris en compte comme les fonctions principales de l'État, les administrations locales ont peu de pouvoir. La Turquie n'a pas de système fédéral et les provinces sont subordonnées au gouvernement central d'Ankara. Des administrations locales ont été créées pour fournir les services en place et le gouvernement est représenté par les gouverneurs de province ( vali ) et les gouverneurs de ville ( kaymakam ). D'autres hauts fonctionnaires sont également nommés par le gouvernement central à la place des maires ( belediye başkanı) ou élus par les électeurs. ^[124] Les municipalités turques ont des organes législatifs locaux ( belediye meclisi ) pour la prise de décision sur les questions municipales.

Dans ce cadre unitaire, la Turquie est subdivisée en 81 provinces ( il ou vilayet ) à des fins administratives. Chaque province est divisée en districts ( ilçe ), pour un total de 973 districts. ^{[125] La} Turquie est également subdivisée en 7 régions ( bölge ) et 21 sous-régions à des fins géographiques, démographiques et économiques ; il ne s'agit pas d'une division administrative.

Politique

Entre 1923 et 2018, la Turquie était une démocratie représentative parlementaire . Un régime présidentiel a été adopté par référendum en 2017 ; le nouveau système est entré en vigueur avec l' élection présidentielle de 2018 et donne au président le contrôle total de l' exécutif , y compris le pouvoir de publier des décrets, de nommer son propre cabinet, d'élaborer le budget, de dissoudre le parlement en convoquant des élections anticipées et de nommer les la bureaucratie et les tribunaux. ^[126] La fonction de Premier ministre a été supprimée et ses pouvoirs (ainsi que ceux du Cabinet ) ont été transférés au Président, qui est lechef de l'État et est élu pour un mandat de cinq ans au suffrage direct. ^[126] Recep Tayyip Erdoğan est le premier président élu au suffrage direct. La constitution turque régit le cadre juridique du pays. Il énonce les grands principes du gouvernement et établit la Turquie comme un État centralisé unitaire.

Le pouvoir exécutif est exercé par le président, tandis que le pouvoir législatif est exercé par le parlement monocaméral, appelé la Grande Assemblée nationale de Turquie. Le pouvoir judiciaire est théoriquement indépendant de l'exécutif et du législatif, mais les changements constitutionnels entrés en vigueur avec les référendums de 2007 , 2010 et 2017 ont donné des pouvoirs plus étendus au président et au parti au pouvoir pour la nomination ou la révocation des juges et des procureurs . ^[127] La Cour constitutionnelle est chargée de statuer sur la conformité des lois et décrets avec la constitution. LeLe Conseil d'État est le tribunal de dernier ressort pour les affaires administratives et la Haute Cour d'appel pour toutes les autres. ^[128]

Le suffrage universel pour les deux sexes est appliqué dans toute la Turquie depuis 1933 et avant la plupart des pays, et tout citoyen turc ayant 18 ans révolus a le droit de vote. Il y a 600 membres du parlement qui sont élus pour un mandat de quatre ans par un système de représentation proportionnelle de liste de parti dans 85 circonscriptions électorales. La Cour constitutionnelle peut supprimer le financement public des partis politiques qu'elle juge anti-laïcs ou séparatistes , ou interdire purement et simplement leur existence. ^{[129] [130]} Le seuil électoral est de dix pour cent des voix. ^[131]

Les partisans des réformes d'Atatürk sont appelés kémalistes , par opposition aux islamistes , représentant les deux points de vue divergents concernant le rôle de la religion dans la législation , l'éducation et la vie publique. ^[132] Le point de vue kémaliste soutient une forme de démocratie avec une constitution laïque et une culture occidentalisée , tout en maintenant la nécessité de l'intervention de l' État dans l' économie , l'éducation et d'autres services publics . ^[132] Depuis sa fondation en tant que république en 1923, la Turquie a développé une forte tradition de laïcité . ^[133]Cependant, depuis les années 1980, des problèmes tels que l'inégalité des revenus et la distinction de classe ont donné naissance à l'islamisme, un mouvement qui soutient un rôle plus important de la religion dans les politiques gouvernementales et, en théorie, soutient l'obligation d'autorité, la solidarité communautaire et la justice sociale ; bien que ce que cela implique dans la pratique soit souvent contesté. ^{[132] La} Turquie sous Recep Tayyip Erdoğan et l'AKP a été décrite comme devenant de plus en plus autoritaire . ^{[134] [135] [136] [137]}

Droit

Le système judiciaire turc a été entièrement intégré au système de l'Europe continentale . ^{[ clarification nécessaire ]} Par exemple, le Code civil turc a été modifié en incorporant des éléments principalement du Code civil suisse et du Code des obligations , et du Code de commerce allemand . Le Code administratif présente des similitudes avec son homologue français et le Code pénal avec son homologue italien . ^[138]

La Turquie a adopté le principe de la séparation des pouvoirs. Conformément à ce principe, le pouvoir judiciaire est exercé par des tribunaux indépendants au nom de la nation turque. L'indépendance et l'organisation des tribunaux, l'inamovibilité des juges et des procureurs, la profession des juges et des procureurs, le contrôle des juges et des procureurs, les tribunaux militaires et leur organisation, et les pouvoirs et devoirs des tribunaux de grande instance sont régies par la Constitution turque . ^[139]

Conformément à l'article 142 de la Constitution turque, l'organisation, les devoirs et la compétence des tribunaux, leurs fonctions et les procédures judiciaires sont régis par la loi. Conformément à l'article susmentionné de la Constitution turque et des lois connexes, le système judiciaire en Turquie peut être classé en trois catégories principales ; qui sont les tribunaux judiciaires, les tribunaux administratifs et les tribunaux militaires. Chaque catégorie comprend les tribunaux de première instance et les tribunaux de grande instance. En outre, la Cour du contentieux juridictionnel statue sur les affaires qui ne peuvent pas être facilement classées comme relevant de la compétence d'un seul système judiciaire. ^[139]

L'application de la loi en Turquie est assurée par plusieurs agences sous la juridiction du ministère de l'Intérieur . Ces agences sont la Direction générale de la sécurité , le Commandement général de la gendarmerie et le Commandement des garde-côtes . En outre, il existe d'autres services répressifs avec des missions spécifiques ( Organisation nationale de renseignement , Direction générale de la protection douanière, etc.) ou locales (Gardiens de village, Police municipale, etc.) qui relèvent de la compétence du président ou de différents ministères. ^[140]

Au cours des années de gouvernement de l'AKP et d'Erdoğan, en particulier depuis 2013, l'indépendance et l'intégrité de la justice turque ont de plus en plus été mises en doute par les institutions, les parlementaires et les journalistes tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la Turquie ; en raison de l'ingérence politique dans la promotion des juges et des procureurs et dans l'exercice de leurs fonctions publiques. ^{[141] [142] [143] [144]} Le rapport Turquie 2015 de la Commission européenne a déclaré que « l'indépendance de la justice et le respect du principe de séparation des pouvoirs ont été compromis et que les juges et les procureurs ont été soumis à de fortes pressions politiques. ." ^[141]

Relations étrangères

La Turquie est membre fondateur des Nations Unies (1945), ^{[145] de} l'OCDE (1961), ^{[146] de} l' OCI (1969), ^{[147] de} l' OSCE (1973), ^{[148] de} l' ECO (1985), ^{[ 149]} la BSEC (1992), ^[150] le D-8 (1997) ^[151] et le G20 (1999). ^{[152] La} Turquie a été membre du Conseil de sécurité des Nations Unies en 1951-1952, 1954-1955, 1961 et 2009-2010. ^[153] En 2012, la Turquie est devenue un partenaire de dialogue de l' OCS, et en 2013 est devenu membre de l' ACD . ^{[154] [155]}

Conformément à son orientation occidentale traditionnelle, les relations avec l'Europe ont toujours été au cœur de la politique étrangère turque. La Turquie est devenue l' un des premiers membres du Conseil de l'Europe en 1950, a demandé l'adhésion à la CEE (prédécesseur de l'Union européenne) en 1959 et est devenue membre associé en 1963. Après des décennies de négociations politiques, la Turquie a demandé l'adhésion à part entière de la CEE en 1987, est devenu membre associé de l' Union de l'Europe occidentale en 1992, a rejoint l'Union douanière de l'UE en 1995 et est en négociations formelles d'adhésion avec l'UE depuis 2005. ^{[114] [115]} Le soutien de la Turquie à Chypre du Norddans le différend chypriote complique les relations de la Turquie avec l'UE et reste un obstacle majeur à la candidature du pays à l'adhésion à l'UE. ^[156]

L'autre aspect déterminant de la politique étrangère de la Turquie était l'alliance stratégique de longue date du pays avec les États-Unis. ^{[157] [158]} La doctrine Truman en 1947 a énoncé les intentions américaines de garantir la sécurité de la Turquie et de la Grèce pendant la guerre froide , et a abouti à un soutien militaire et économique américain à grande échelle . En 1948, les deux pays ont été inclus dans le plan Marshall et l' OECE pour la reconstruction des économies européennes. ^[159]La menace commune posée par l'Union soviétique pendant la guerre froide a conduit à l'adhésion de la Turquie à l'OTAN en 1952, assurant des relations bilatérales étroites avec les États-Unis. Par la suite, la Turquie a bénéficié du soutien politique, économique et diplomatique des États-Unis, y compris dans des dossiers clés tels que la candidature du pays à l'adhésion à l'Union européenne. ^[160] Dans l'environnement de l'après-guerre froide, l'importance géostratégique de la Turquie s'est déplacée vers sa proximité avec le Moyen-Orient , le Caucase et les Balkans. ^[161]

L'indépendance des États turcs de l'Union soviétique en 1991, avec lesquels la Turquie partage un héritage culturel et linguistique commun, a permis à la Turquie d'étendre ses relations économiques et politiques profondément en Asie centrale , ^[163] permettant ainsi l'achèvement d'un projet de plusieurs milliards de -le pipeline de pétrole et de gaz naturel en dollars de Bakou en Azerbaïdjan au port de Ceyhan en Turquie. Le pipeline Bakou-Tbilissi-Ceyhanfait partie de la stratégie de politique étrangère de la Turquie pour devenir un conduit énergétique du bassin de la mer Caspienne vers l'Europe. Cependant, en 1993, la Turquie a scellé sa frontière terrestre avec l'Arménie dans un geste de soutien à l'Azerbaïdjan (un État turc de la région du Caucase) pendant la première guerre du Haut-Karabakh , et elle reste fermée. ^{[164] L'} Arménie a à son tour imposé des sanctions commerciales à la Turquie après la guerre du Haut-Karabakh en 2020 . Depuis le 31 décembre 2020, les importations en provenance de Turquie sont interdites en raison du soutien de la Turquie à l'Azerbaïdjan dans le conflit. ^[165]

Sous le gouvernement de l'AKP, l'influence de la Turquie s'est accrue dans les anciens territoires ottomans du Moyen-Orient et des Balkans, sur la base de la doctrine de la « profondeur stratégique » (une terminologie inventée par Ahmet Davutoğlu pour définir l'engagement accru de la Turquie dans les questions de politique étrangère régionale) , aussi appelé néo-ottomanisme . ^{[166] [167]} Suite au printemps arabe de décembre 2010, les choix faits par le gouvernement AKP de soutenir certains groupes politiques d'opposition dans les pays touchés ont conduit à des tensions avec certains États arabes, comme la Syrie voisine de la Turquie depuis le début de la guerre civile syrienne , et l' Egypte après laéviction du président Mohamed Morsi . ^{[168] [169]}

En 2021 ^[update], la Turquie n'a pas d'ambassadeur en Syrie ou en Egypte. ^[170] Les relations diplomatiques avec Israël ont aussi été retranchés après le raid de la flottille de Gaza en 2010, mais ont été normalisées suite à un accord en Juin 2016. ^[171] Ces clivages politiques ont quitté la Turquie avec quelques alliés en Méditerranée orientale , où de riches gaz naturel champs ont été récemment découverts ; ^{[172] [173]} en contraste frappant avec les objectifs initiaux qui ont été fixés par l'ancien ministre des Affaires étrangères (plus tard Premier ministre) Ahmet Davutoğlu dans sa doctrine de politique étrangère « zéro problème avec les voisins » ^{[174] [175]} . ^[176] In 2015, Turkey, Saudi Arabia and Qatar formed a "strategic alliance" against Syrian President Bashar al-Assad.^[177] However, following the rapprochement with Russia in 2016, Turkey revised its stance regarding the solution of the conflict in Syria.^{[178][179][180]} In January 2018, the Turkish military and the Turkish-backed forces, including the Free Syrian Army and Ahrar al-Sham,^[181] began an intervention in Syria aimed at ousting U.S.-backed YPG from the enclave of Afrin.^[182][183] En 2020, la Turquie est ouvertement intervenue en Libye à la demande du GNA . ^[184] Il existe un différend concernant les frontières maritimes de la Turquie avec la Grèce et Chypre et les droits de forage en Méditerranée orientale. ^{[185] [186] La} Turquie reconnaît et soutient le gouvernement d'entente nationale (GNA)basé à Tripoli en Libye , qui est déchiré par une guerre civile depuis 2014.

Militaire

Les forces armées turques se composent de l' état - major général , des forces terrestres , des forces navales et de l' armée de l' air . Le chef d'état-major est nommé par le président. Le Président est responsable devant le Parlement des questions de sécurité nationale et de la préparation adéquate des forces armées pour défendre le pays. Cependant, le pouvoir de déclarer la guerre et de déployer les forces armées turques dans des pays étrangers ou d'autoriser le stationnement de forces armées étrangères en Turquie appartient uniquement au Parlement. ^[187]

Le commandement général de la gendarmerie et le commandement des garde-côtes sont des services répressifs dotés d'une organisation militaire (grades, structure, etc.) et relevant de la compétence du ministère de l'intérieur . En temps de guerre, le président peut ordonner à certaines unités du commandement général de la gendarmerie et du commandement des garde-côtes d'opérer respectivement sous le commandement des forces terrestres et les commandements des forces navales. Les autres éléments de la gendarmerie et des garde-côtes continuent d'exercer leurs missions de maintien de l'ordre sous la juridiction du ministère de l'Intérieur.

Tout citoyen turc de sexe masculin en bonne santé qui n'est pas interdit par ailleurs est tenu de servir dans l'armée pendant une période allant de trois semaines à un an, en fonction de l'éducation et du lieu de travail. ^{[190] La} Turquie ne reconnaît pas l'objection de conscience et n'offre pas d' alternative civile au service militaire. ^[191]

La Turquie possède la deuxième force militaire permanente de l' OTAN, après les forces armées américaines , avec un effectif estimé à 495 000 forces déployables, selon une estimation de l'OTAN en 2011. ^{[192] [ besoin de mise à jour ] La} Turquie est l'un des cinq États membres de l'OTAN qui font partie de la politique de partage nucléaire de l'alliance, avec la Belgique, l' Allemagne , l'Italie et les Pays - Bas . ^[193] Un total de 90 bombes nucléaires B61 sont hébergées à la base aérienne d'Incirlik , dont 40 sont allouées à l'armée de l'air turque en cas de conflit nucléaire, mais leur utilisation nécessite l'approbation de l'OTAN.^[194]

La Turquie a maintenu des forces dans des missions internationales sous l'égide des Nations Unies et de l'OTAN depuis la guerre de Corée, y compris des missions de maintien de la paix en Somalie , en Yougoslavie et dans la Corne de l'Afrique . La Turquie a soutenu les forces de la coalition lors de la première guerre du Golfe . Les forces armées turques fournissent du personnel militaire à la Force internationale d'assistance à la sécurité , à la Force du Kosovo , à l' Eurocorps et aux groupements tactiques de l' UE . ^{[195] [196] La} Turquie maintient une force de 36 000 soldats dans le nord de Chypre depuis 1974. ^[197]Ces dernières années, la Turquie a aidé les forces peshmergas dans le nord de l' Irak et les forces armées somaliennes en matière de sécurité et de formation. ^{[198] [199]} Les forces armées turques ont des bases militaires à l'étranger en Albanie , ^{[200] en} Irak , ^{[201] au} Qatar , ^[202] et en Somalie . ^[203]

Droits humains

Le bilan de la Turquie en matière de droits de l'homme a fait l'objet de nombreuses controverses et condamnations internationales. Entre 1959 et 2011, la Cour européenne des droits de l'homme a rendu plus de 2400 jugements contre la Turquie pour violations des droits de l'homme sur des questions telles que les droits des Kurdes , les droits des femmes , les droits des LGBT et la liberté des médias . ^{[205] [206]} Le bilan de la Turquie en matière de droits de l'homme continue d'être un obstacle important à l' adhésion du pays à l'UE . ^[207]

Dans la seconde moitié des années 1970, la Turquie a souffert de violences politiques entre groupes militants d' extrême gauche et d' extrême droite , qui ont culminé avec le coup d'État militaire de 1980 . ^[208] Le Parti des travailleurs du Kurdistan - alias PKK - (désigné organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis , ^[105] l' Union européenne ^[106] et l' OTAN ^[107] ) a été fondé en 1978 par un groupe de militants kurdes dirigé par par Abdullah Öcalan , cherchant la fondation d'un État kurde indépendant basé sur le marxisme-léninismeidéologie. ^[209] La raison initiale donnée par le PKK était l'oppression des Kurdes en Turquie. ^{[210] [211]} Une insurrection à grande échelle a commencé en 1984, lorsque le PKK a annoncé un soulèvement kurde. Suite à l'arrestation et à l'emprisonnement d'Abdullah Öcalan en 1999, ^{[111] [112]} le PKK a modifié ses exigences en droits égaux pour les Kurdes ethniques et en autonomie provinciale au sein de la Turquie. ^{[212] [213] [214] [215]} Depuis le début du conflit, plus de 40 000 personnes sont mortes, dont la plupart étaient des Kurdes turcs. ^[216] La Cour européenne des droits de l'homme et d'autres organisations internationales de défense des droits de l'homme ont condamné la Turquie pour violations des droits de l'homme. ^[205][206] De nombreux jugements sont liés à des affaires telles que la mort de civils lors de bombardements aériens, ^{[217] la} torture, ^[218] les déplacements forcés, ^{[219] les} villages détruits, ^{[220] [221] [222]} les arrestations arbitraires , ^{[223] les} assassinats et des journalistes, militants et hommes politiques kurdes disparus. ^[224]

Le 20 mai 2016, le parlement turc a levé près d'un quart de ses membres de l' immunité de poursuites, dont 101 députés du HDP pro-kurde et du principal parti d' opposition CHP . ^[225] En réaction à la tentative de coup d'État manqué du 15 juillet 2016, plus de 160 000 juges, enseignants, policiers et fonctionnaires ont été suspendus ou révoqués, 77 000 ont été formellement arrêtés ^{[226] [227]} et 130 organisations de médias, dont 16 des chaînes de télévision et 45 journaux ^[228] ont été fermés par le gouvernement turc. ^[229] 160 journalistes ont été emprisonnés. ^[230]

Selon le Comité pour la protection des journalistes , le gouvernement AKP a mené l'une des plus grandes mesures de répression au monde contre la liberté des médias . ^{[231] [232]} De nombreux journalistes ont été arrêtés sur la base d'accusations de « terrorisme » et d'« activités anti-étatiques » telles que les affaires Ergenekon et Balyoz , tandis que des milliers de personnes ont fait l'objet d'enquêtes sur des accusations telles que « dénigrement de la turcité » ou « insulte à l'islam » dans un effort pour semer l'autocensure. ^[231] En 2017, le CPJ a identifié 81 journalistes emprisonnés en Turquie (y compris la rédaction de Cumhuriyet, le plus ancien journal de Turquie encore en circulation), tous détenus directement pour leur travail publié (le pays s'est classé au premier rang mondial cette année-là, avec plus de journalistes en prison qu'en Iran, en Érythrée ou en Chine) ; ^[232] alors qu'en 2015, Freemuse a identifié neuf musiciens emprisonnés pour leur travail (au troisième rang après la Russie et la Chine). ^[233] En 2015, les médias turcs ont été classés comme non libres par Freedom House. ^[234] Dans sa résolution « Le fonctionnement des institutions démocratiques en Turquie » du 22 juin 2016, l' Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europea averti que "les récents développements en Turquie concernant la liberté des médias et d'expression, l'érosion de l'état de droit et les violations des droits de l'homme en relation avec les opérations de sécurité antiterroristes dans le sud-est de la Turquie ont (...) soulevé de sérieuses questions sur le fonctionnement de ses institutions démocratiques. ^[235]

Des journalistes turcs renommés qui ont été assassinés pour leurs opinions incluent Abdi İpekçi (1929-1979, rédacteur en chef de Milliyet ); Çetin Emeç (1935-1990, chroniqueur en chef et coordinateur de Hürriyet ); Uğur Mumcu (1942-1993, chroniqueur et journaliste d'investigation de Cumhuriyet ); et Hrant Dink (1954-2007, fondateur et rédacteur en chef d' Agos ).

Lors de l'offensive d'octobre 2019 en Syrie, les forces turques ont été accusées de crimes de guerre , tels que le ciblage de civils avec du phosphore blanc et diverses autres violations des droits humains. ^{[236] [237] La} Turquie a officiellement rejeté les allégations, le ministre de la Défense Hulusi Akar déclarant que les armes chimiques n'existent pas dans l'inventaire des forces armées turques. ^[238]

Amnesty International a déclaré avoir recueilli des preuves de crimes de guerre et d'autres violations commises par les forces syriennes soutenues par la Turquie et la Turquie, qui auraient « fait preuve d'un mépris honteux pour la vie civile, perpétré de graves violations et crimes de guerre, notamment des exécutions sommaires et des attaques qui ont tué et blessé des civils ». ^[239]

Droits LGBT

L' activité homosexuelle est légale en Turquie. ^[240] Cependant, les personnes LGBT en Turquie sont victimes de discrimination, de harcèlement et même de violence de la part de leurs proches, voisins, etc. ^[241] Les autorités turques ont mené de nombreuses pratiques discriminatoires comme la fermeture d'associations LGBTI+, des perquisitions au domicile d'homosexuels , la censure de sites Web et de magazines, etc. ^{[242] [243] [244]} Malgré cela, l'acceptation des LGBT en Turquie augmente. Dans une enquête menée par l' Université Kadir Hasà Istanbul en 2016, 33% des personnes interrogées ont déclaré que les personnes LGBT devraient avoir des droits égaux, ce qui est passé à 45% en 2020. Une autre enquête de l'Université Kadir Has en 2018 a révélé que la proportion de personnes qui ne voudraient pas d'un voisin homosexuel est passée de 55 % en 2018 à 47 % en 2019. ^{[245] [246]} Un sondage réalisé par Ipsos en 2015 a révélé que 27 % de la population turque était favorable à la légalisation du mariage homosexuel et que 19 % soutenaient plutôt les unions civiles . ^[247]

La géographie

La Turquie est un pays transcontinental reliant l'Europe du Sud-Est et l'Asie occidentale . La Turquie asiatique, qui comprend 97 pour cent du territoire du pays, est séparée de la Turquie européenne par le Bosphore , la mer de Marmara et les Dardanelles . La Turquie européenne ne représente que 3 pour cent du territoire du pays. ^{[248] La} Turquie couvre une superficie de 783 562 kilomètres carrés (302 535 milles carrés), ^[249] dont 755 688 kilomètres carrés (291 773 milles carrés) en Asie et 23 764 kilomètres carrés (9 175 milles carrés) en Europe . ^[250]Le pays est entouré de mers sur trois côtés : la mer Égée à l'ouest, la mer Noire au nord et la mer Méditerranée au sud. La Turquie contient également la mer de Marmara au nord-ouest. ^[251]

La Turquie est divisée en sept régions géographiques : Marmara , la mer Égée , la mer Noire , l'Anatolie centrale , l'Anatolie orientale , l'Anatolie du sud - est et la Méditerranée . Le terrain accidenté du nord de l'Anatolie qui longe la mer Noire ressemble à une ceinture longue et étroite. Cette région comprend environ un sixième de la superficie totale de la Turquie. En règle générale, le plateau anatolien intérieur devient de plus en plus accidenté à mesure qu'il progresse vers l'est. ^[251]

Thrace orientale ; la partie européenne de la Turquie, est située à l'extrémité orientale des Balkans . Elle forme la frontière entre la Turquie et ses voisins la Grèce et la Bulgarie. La partie asiatique du pays se compose principalement de la péninsule d' Anatolie , qui se compose d'un haut plateau central avec des plaines côtières étroites, entre les chaînes de montagnes Köroğlu et Pontic au nord et les montagnes du Taurus au sud.

La région de l'Anatolie orientale correspond principalement à la partie ouest des hauts plateaux arméniens (le plateau situé entre le plateau anatolien à l'ouest et le Petit Caucase au nord) ^[252] et contient le mont Ararat , le point culminant de la Turquie à 5 137 mètres (16 854 pieds ), ^[253] et le lac de Van , le plus grand lac du pays. ^[254] La Turquie orientale a un paysage montagneux et abrite les sources de fleuves tels que l' Euphrate , le Tigre et l' Aras . La région du sud-est de l'Anatoliecomprend les plaines du nord de la Haute Mésopotamie .

Biodiversité

L'extraordinaire diversité des écosystèmes et des habitats de la Turquie a produit une diversité d'espèces considérable. ^{[255] L'} Anatolie est la patrie de nombreuses plantes qui ont été cultivées pour l'alimentation depuis l'avènement de l' agriculture , et les ancêtres sauvages de nombreuses plantes qui fournissent maintenant des aliments de base à l'humanité poussent toujours en Turquie. La diversité de la faune de la Turquie est encore plus grande que celle de sa flore . Le nombre d'espèces animales dans l'ensemble de l'Europe est d'environ 60 000, tandis qu'en Turquie il y en a plus de 80 000 (plus de 100 000 en comptant les sous-espèces). ^[256]

Les forêts de conifères et de feuillus du nord de l'Anatolie sont une écorégion qui couvre la plupart des montagnes pontiques dans le nord de la Turquie, tandis que les forêts mixtes du Caucase s'étendent à travers l'extrémité orientale de la chaîne. La région abrite eurasienne la faune comme le épervier , l' aigle royal , l' aigle impérial orientale , l' aigle pomarin , tétras caucasien , Serin à front rouge et tichodrome . ^[257] L'étroite bande côtière entre les monts Pontiques et la mer Noire abrite leLes forêts de feuillus du pont-colchique , qui contiennent certaines des rares forêts pluviales tempérées du monde . ^[258] Le pin turc se trouve principalement en Turquie et dans d'autres pays de la Méditerranée orientale. Plusieurs espèces sauvages de tulipes sont originaires d'Anatolie, et la fleur a été introduite pour la première fois en Europe occidentale avec des espèces provenant de l'Empire ottoman au 16ème siècle. ^{[259] [260]}

Il y a 40 parcs nationaux , 189 parcs naturels, 31 Préservez la nature des zones, 80 zones de protection de la faune et de 109 monuments de la nature en Turquie , tels que la péninsule de Gallipoli Parc national historique , Mont Nemrut Parc national , Parc national antique Troy , Ölüdeniz Parc Naturel et Polonezköy Parc Naturel . ^[261] Au 21ème siècle, les menaces à la biodiversité incluent la désertification due au changement climatique en Turquie . ^[262]

Le léopard d'Anatolie se trouve encore en très petit nombre dans les régions du nord-est et du sud-est de la Turquie. ^{[263] [264]} Le lynx eurasien et le chat sauvage européen sont d'autres espèces de félidés que l'on trouve actuellement dans les forêts de Turquie. Le tigre de la Caspienne , aujourd'hui éteint, a vécu dans les régions les plus orientales de la Turquie jusqu'à la seconde moitié du 20e siècle. ^{[263] [265]}

Célèbres animaux domestiques d' Ankara , la capitale de la Turquie, comprennent le chat angora , lapin angora et chèvre angora ; et de la province de Van le chat Van . Les races nationales de chiens sont le Kangal ( berger anatolien ), le Malaklı et l' Akbaş . ^[266]

Climat

Les zones côtières de la Turquie en bordure de la mer Egée et de la Méditerranée ont un tempéré climat méditerranéen , avec des étés chauds et secs et doux à froid, des hivers humides. ^[267] Les zones côtières bordant la mer Noire ont tempéré le climat océanique avec des étés chauds et humides et laisser refroidir à froid, humide hivers . ^[267] La côte turque de la mer Noire reçoit la plus grande quantité de précipitations et est la seule région de Turquie qui reçoit des précipitations élevées tout au long de l'année. ^[267] La partie orientale de cette côte atteint en moyenne 2 200 millimètres (87 pouces) par an, ce qui représente les précipitations les plus élevées du pays. ^[267]

Les zones côtières bordant la mer de Marmara, qui relie la mer Égée et la mer Noire, ont un climat de transition entre un climat méditerranéen tempéré et un climat océanique tempéré chaud à très chaud, modérément sec étés et laisser refroidir à des hivers froids et humides. ^{[267] La} neige tombe sur les zones côtières de la mer de Marmara et de la mer Noire presque chaque hiver, mais fond généralement en quelques jours seulement. ^[267] Cependant, la neige est rare dans les zones côtières de la mer Égée et très rare dans les zones côtières de la mer Méditerranée. ^[267]

Les montagnes proches de la côte empêchent les influences méditerranéennes de s'étendre à l'intérieur des terres, donnant au plateau anatolien central de l'intérieur de la Turquie un climat continental avec des saisons fortement contrastées . ^[267]

L'hiver sur le plateau sont particulièrement graves. Des températures de -30 °C à -40 °C (-22 °F à -40 °F) se produisent dans le nord-est de l'Anatolie, et la neige peut se trouver au sol au moins 120 jours par an et dans les montagnes presque toute l'année . En Anatolie centrale, les températures peuvent descendre en dessous de -20 °C ( -4 °F) et les montagnes sont encore plus froides.

Économie

La Turquie est un pays nouvellement industrialisé , avec une économie à revenu intermédiaire de la tranche supérieure, qui est la vingtième au monde en termes de PIB nominal et la onzième en PPA . Selon les estimations de la Banque mondiale , le PIB par habitant de la Turquie en PPA est de 32 278 $ en 2021, ^[8] et environ 14,4% des Turcs vivaient en dessous du seuil de pauvreté national en 2018. ^[268] Le chômage en Turquie était de 13,6% en 2019 ^[269] et la population de la classe moyenne en Turquie est passée de 18% à 41% de la population entre 1993 et ​​2010 selon la Banque mondiale. ^[270] En janvier 2021^[update], les réserves étrangères en Turquie valent 51 milliards de dollars. ^[271] L' Union douanière UE-Turquie en 1995 a conduit à une vaste libéralisation des taux tarifaires et constitue l'un des piliers les plus importants de la politique de commerce extérieur de la Turquie. ^[272]

L' industrie automobile en Turquie est importante et a produit plus de 1,3 million de véhicules à moteur en 2015, se classant au 14e rang mondial des producteurs . ^[273] Les chantiers navals turcs sont très appréciés à la fois pour la production de pétroliers et chimiques jusqu'à 10 000 tpl et aussi pour leurs méga yachts . ^[274] Des marques turques comme Beko et Vestel sont parmi les plus grands producteurs d' électronique grand public et d'appareils ménagersen Europe, et investir un montant substantiel de fonds pour la recherche et le développement de nouvelles technologies liées à ces domaines. ^{[275] [276] [277]}

Les autres secteurs clés de l'économie turque sont la banque , la construction, l'électroménager, l'électronique, les textiles, le raffinage du pétrole, les produits pétrochimiques, l'alimentation, les mines, le fer et l'acier et l'industrie des machines . Cependant, l'agriculture représentait encore un quart de l'emploi. ^[278] En 2004, on estimait que 46 pour cent du revenu disponible total étaient perçus par les 20 pour cent les plus riches, tandis que les 20 pour cent les plus faibles n'en recevaient que 6 pour cent. ^[279]

Les investissements directs étrangers (IDE) en Turquie ont atteint 22,05 milliards USD en 2007 et 19,26 milliards USD en 2015, mais ont diminué ces dernières années. ^[280] Lors de la crise économique de 2016, il est apparu que les énormes dettes contractées pour l'investissement sous le gouvernement AKP depuis 2002 avaient principalement été consommées dans la construction, plutôt qu'investies dans une croissance économique durable. ^[281] La dette extérieure brute de la Turquie atteignait 453,2 milliards de dollars fin décembre 2017. ^[282] Le déficit annuel du compte courant de la Turquie était de 47,3 milliards de dollars fin décembre 2017, contre 33,1 milliards de dollars l'année précédente. ^[283] En 2020, selon Carbon Tracker, de l'argent était gaspillé pour construire plus de centrales électriques au charbon en Turquie . ^[284] Fatih Birol, le chef de l' Agence internationale de l'énergie, a déclaré que les subventions aux combustibles fossiles devraient être réorientées, par exemple vers le système de santé . ^[285] Les subventions aux combustibles fossiles représentaient environ 0,2% du PIB pour les deux premières décennies du 21e siècle, ^{[286] [287]} et sont plus élevées que les subventions à l' énergie propre . ^[288] Les coûts externes de la consommation de combustibles fossiles en 2018 ont été estimés à 1,5 % du PIB. ^[289] En 2020 leLa Banque européenne pour la reconstruction et le développement a proposé de soutenir une transition juste hors du charbon. ^[290]

Tourisme

Le tourisme en Turquie a augmenté presque chaque année au 21ème siècle, ^[291] et est une partie importante de l'économie. Le ministère turc de la Culture et du Tourisme promeut actuellement le tourisme turc dans le cadre du projet Turkey Home . La Turquie est l'un des dix premiers pays de destination au monde, avec le pourcentage le plus élevé de visiteurs étrangers en provenance d'Europe ; spécialement l'Allemagne et la Russie ces dernières années. ^[291] En 2019, la Turquie se classait au sixième rang mondial en termes de nombre d'arrivées de touristes internationaux, avec 51,2 millions de touristes étrangers visitant le pays. ^{[292] La} Turquie compte 17 sites du patrimoine mondial de l'UNESCO , et51 sites du patrimoine mondial dans la liste indicative

Infrastructure

En 2013, il y avait 98 aéroports en Turquie , ^[295] dont 22 aéroports internationaux . ^[296] L'aéroport d'Istanbul devrait être le plus grand aéroport du monde, avec une capacité de 150 millions de passagers par an. ^{[297] [298]} En plus de Turkish Airlines , porte-drapeau de la Turquie depuis 1933, plusieurs autres compagnies aériennes opèrent dans le pays .

En 2014 ^[update], le pays dispose d'un réseau routier de 65 623 kilomètres (40 776 miles). ^[299] Les chemins de fer turcs ont commencé à construire des lignes ferroviaires à grande vitesse en 2003. La ligne Ankara-Konya est devenue opérationnelle en 2011, tandis que la ligne Ankara-Istanbul est entrée en service en 2014. ^[300]

Ouvert en 2013, le tunnel de Marmaray sous le Bosphore relie les lignes de chemin de fer et de métro des côtés européen et asiatique d'Istanbul ; tandis que le tunnel Eurasia (2016) situé à proximité offre une liaison routière sous-marine pour les véhicules à moteur. ^[301]

Le pont du Bosphore (1973), le pont Fatih Sultan Mehmet (1988) et le pont Yavuz Sultan Selim (2016) sont les trois ponts suspendus reliant les rives européenne et asiatique du détroit du Bosphore. Le pont Osman Gazi (2016) relie les rives nord et sud du golfe d'İzmit . Le pont Çanakkale 1915 sur le détroit des Dardanelles , reliant l'Europe et l'Asie, deviendra le plus long pont suspendu du monde une fois terminé. ^[303]

De nombreux gaz naturel pipelines couvrent le territoire du pays. ^[304] L' oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan , le deuxième plus long oléoduc au monde, a été inauguré en 2005. ^[305] Le Blue Stream , un important gazoduc trans- mer Noire , livre du gaz naturel de la Russie à la Turquie. Le gazoduc sous-marin, Turkish Stream , d'une capacité annuelle d'environ 63 milliards de mètres cubes (2 200  milliards de pieds cubes ), permet à la Turquie de revendre du gaz russe au reste de l'Europe. ^[306] En 2018, la ^[update]Turquie consomme 1700 térawattheures (TW/h) deénergie primaire par an, un peu plus de 20 mégawattheures (MW/h) par personne, principalement à partir de combustibles fossiles importés . ^[307] Bien que la politique énergétique de la Turquie comprenne la réduction des importations de combustibles fossiles, le charbon en Turquie est la principale raison pour laquelle les émissions de gaz à effet de serre de la Turquie représentent 1 % du total mondial. Les énergies renouvelables en Turquie sont en augmentation et la centrale nucléaire d'Akkuyu est en construction sur la côte méditerranéenne : mais malgré la surcapacité de production d'électricité nationale, les combustibles fossiles sont toujours subventionnés . ^[308]La Turquie a la cinquième utilisation directe et capacité d' énergie géothermique au monde. ^[309]

Science et technologie

TÜBİTAK est l'agence leader pour le développement des politiques scientifiques, technologiques et d'innovation en Turquie . ^[310] TÜBA est une société savante autonome agissant pour promouvoir les activités scientifiques en Turquie. ^[311] TAEK est l' institution officielle de l'énergie nucléaire de la Turquie. Ses objectifs comprennent la recherche universitaire dans le domaine de l'énergie nucléaire, ainsi que le développement et la mise en œuvre d'outils nucléaires pacifiques. ^[312]

Turkish government companies for research and development in military technologies include Turkish Aerospace Industries, ASELSAN, HAVELSAN, ROKETSAN, MKE, among others. Turkish Satellite Assembly, Integration and Test Center (UMET) is a spacecraft production and testing facility owned by the Ministry of National Defence and operated by the Turkish Aerospace Industries (TAI).

The Turkish Space Launch System (UFS) is a project to develop the satellite launch capability of Turkey. It consists of the construction of a spaceport, the development of satellite launch vehicles as well as the establishment of remote earth stations.^{[313][314][315]}

Türksat is the sole communications satellite operator in Turkey and has launched the Türksat series of satellites into orbit. Göktürk-1, Göktürk-2 and Göktürk-3 are Turkey's Earth observation satellites for reconnaissance, operated by the Turkish Ministry of National Defense. BILSAT-1 and RASAT are the scientific Earth observation satellites operated by the TÜBİTAK Space Technologies Research Institute.

En 2015, Aziz Sancar , professeur turc à l' Université de Caroline du Nord , a remporté le prix Nobel de chimie avec Tomas Lindahl et Paul Modrich , pour leurs travaux sur la façon dont les cellules réparent l'ADN endommagé. ^[316] D'autres scientifiques turcs incluent le médecin Hulusi Behçet qui a découvert la maladie de Behçet et le mathématicien Cahit Arf qui a défini l' invariant d'Arf .

Démographie

Populations historiques

Année	Pop.	±% pa
1927	13 554 000	-
1930	14 440 000	+2,13%
1940	17 728 000	+2,07 %
1950	20 807 000	+1,61 %
1960	27 506 000	+2,83 %
1970	35 321 000	+2.53%
1980	44,439,000	+2.32%
1990	55,120,000	+2.18%
2000	64,252,000	+1.54%
2010	73,142,000	+1.30%
2019	82,579,000	+1.36%
Source: Turkstat[317]

Selon le système d'enregistrement de la population basé sur les adresses de Turquie, la population du pays était de 74,7 millions de personnes en 2011 ^{[319], dont} près des trois quarts vivaient dans des villes . Selon l'estimation de 2011, la population augmente de 1,35% chaque année. La Turquie a une densité de population moyenne de 97 personnes par km². Les personnes du groupe d'âge 15-64 ans constituent 67,4 pour cent de la population totale ; le groupe d'âge 0-14 ans correspond à 25,3 pour cent; tandis que les personnes âgées de 65 ans ou plus représentent 7,3 pour cent. ^[320]

Article 66 of the Turkish Constitution defines a "Turk" as "anyone who is bound to the Turkish state through the bond of citizenship"; therefore, the legal use of the term "Turkish" as a citizen of Turkey is different from the ethnic definition.^[321] However approximately 70 to 80 percent of the country's citizens are ethnic Turks.^[322][4] It is estimated that there are at least 47 ethnic groups represented in Turkey.^[323] Reliable data on the ethnic mix of the population is not available, because Turkish census figures do not include statistics on ethnicity.^[324]

Les Kurdes sont la plus grande ethnie non turque, représentant 12 à 25 % de la population. ^{[326] [327]} Le chiffre exact reste controversé ; selon Servet Mutlu, « le plus souvent, ces estimations reflètent des sympathies et des attitudes pro-kurdes ou pro-turques plutôt que des faits ou une érudition scientifiques ». ^[323] L'étude de Mutlu de 1990 a estimé que les Kurdes représentaient environ 12 pour cent de la population, tandis que Mehrdad Izady plaçait ce chiffre autour de 25 pour cent. ^[328] Les Kurdes sont majoritaires dans les provinces d' Ağrı , Batman , Bingöl , Bitlis , Diyarbakır ,Elâzığ , Hakkari , Iğdır , Mardin , Muş , Siirt , Şırnak , Tunceli et Van ; une quasi-majorité dans la province de Şanlıurfa (47 %) ; et une grande minorité dans la province de Kars (20%). ^[329] De plus, en raison de la migration interne, des communautés de la diaspora kurde existent dans toutes les grandes villes du centre et de l'ouest de la Turquie. À Istanbul, il y a environ trois millions de Kurdes, ce qui en fait la ville avec la plus grande population kurde au monde. ^[330]On estime que les minorités non kurdes représentent environ 7 à 12% de la population. ^[4]

The three "Non-Muslim" minority groups recognised in the Treaty of Lausanne were Armenians, Greeks and Jews. Other ethnic groups include Albanians, Arabs, Assyrians, Bosniaks, Circassians, Georgians, Laz, Pomaks, and Roma.^{[4][331][332][333][334]} Turkey is also home to a Muslim community of Megleno-Romanians.^[335]

Avant le début de la guerre civile syrienne en 2011, le nombre estimé d' Arabes en Turquie variait de 1 million à plus de 2 millions. ^[336] En avril 2020, il y avait 3,6 millions de réfugiés syriens en Turquie, qui sont pour la plupart des Arabes, mais comprennent également des Kurdes syriens , des Turkmènes syriens et d'autres groupes ethniques de Syrie . La grande majorité d'entre eux vivent en Turquie avec des permis de séjour temporaires. Le gouvernement turc a accordé la citoyenneté turque aux réfugiés qui ont rejoint l' armée nationale syrienne . ^{[337] [338] [339]}

v t e Les plus grandes villes ou villages de Turquie Calcul basé sur l'adresse de TÜİK à partir de décembre 2017.
	Rank	Name	Province	Pop.	Rank	Name	Province	Pop.
Istanbul Ankara	1	Istanbul	Istanbul	14,744,519	11	Mersin	Mersin	1,005,455	İzmir Bursa
	2	Ankara	Ankara	4,871,884	12	Urfa	Şanlıurfa	921,978
	3	İzmir	İzmir	2,938,546	13	Eskişehir	Eskişehir	752,630
	4	Bursa	Bursa	2,074,799	14	Denizli	Denizli	638,989
	5	Adana	Adana	1,753,337	15	Kahramanmaraş	Kahramanmaraş	632,487
	6	Gaziantep	Gaziantep	1,663,273	16	Samsun	Samsun	625,410
	7	Antalya	Antalya	1,311,471	17	Malatya	Malatya	618,831
	8	Konya	Konya	1,130,222	18	İzmit	Kocaeli	570,077
	9	Kayseri	Kayseri	1,123,611	19	Adapazarı	Sakarya	492,027
	10	Diyarbakır	Diyarbakır	1,047,286	20	Erzurum	Erzurum	422,389

Immigration

Immigration to Turkey is the process by which people migrate to Turkey to reside in the country. Turkey's migrant crisis created after an estimated 2.5 percent of the population are international migrants.^[340] Turkey hosts the largest number of refugees in the world, including 3.6 million Syrian refugees, as of April 2020.^[337] As part of Turkey's migrant crisis, according to UNHCR, in 2018 Turkey was hosting 63.4% of all the refugees in the world, that is 3,564,919 registered refugees from Africa and the Middle East in total.^[341]

Languages

The official language is Turkish, which is the most widely spoken Turkic language in the world.^[342][343] It is spoken by 85.54 percent of the population as a first language.^[344] 11.97 percent of the population speaks the Kurmanji dialect of Kurdish as their mother tongue.^[344] Arabic and Zaza are the mother tongues of 2.39 percent of the population, and several other languages are the mother tongues of smaller parts of the population.^[344] Endangered languages in Turkey include Abaza, Abkhaz, Adyghe, Cappadocian Greek, Gagauz, Hértevin, Homshetsma, Kabard-Cherkes, Ladino (Judesmo), Laz, Mlahso, Pontic Greek, Romani, Suret, Turoyo, Ubykh, and Western Armenian.^[345] Megleno-Romanian is also spoken.^[335]

Religion

Turkey is a secular state with no official state religion; the Turkish Constitution provides for freedom of religion and conscience.^[346][347] A 2016 survey by Ipsos, interviewing 17,180 adults across 22 countries, found that Islam was the dominant religion in Turkey, adhered to by 82% of the total population; religiously unaffiliated people comprised 13% of the population, while 2% were Christians.^[348] According to religiosity poll conducted in Turkey in 2019 by OPTİMAR, 89.5% of the population identifies as Muslim, 4.5% believed in God but did not belong to an organized religion, 2.7% were agnostic, 1.7% were atheist, and 1.7% did not answer.^[349][350] Another poll conducted by Gezici Araştırma in 2020 interviewed 1,062 people in 12 provinces and found that 28.5% of the Generation Z in Turkey identify as irreligious.^[351][352] The CIA World Factbook reports that Islam is the religion of 99.8% of the population, with Sunni Muslims as the largest sect, while 0.2% are Christians and Jews.^[353] However, there are no official governmental statistics specifying the religious beliefs of the Turkish people, nor is religious data recorded in the country's census.^[354] Academics suggest the Alevi population may be from 15 to 20 million, while the Alevi-Bektaşi Federation states that there are around 25 million.^[355][356] According to Aksiyon magazine, the number of Twelver Shias (excluding Alevis) is three million (4.2%).^[357]

Christianity has a long history in present-day Turkey, which is the birthplace of numerous Christian apostles and saints. Antioch (Antakya) is regarded by tradition as the spot where the Gospels were written, and where the followers of Jesus were called Christians for the first time. The percentage of Christians in Turkey fell from 17.5% (three million followers) in a population of 16 million to 2.5% percent in the early 20th century.^[359] mainly as a result of the Armenian genocide, the population exchange between Greece and Turkey,^[360] and the emigration of Christians that began in the late 19th century and gained pace in the first quarter of the 20th century.^[361] Today, there are more than 120,000-320,000 people of various Christian denominations,^[362] representing less than 0.2% of Turkey's population,^[363] including an estimated 80,000 Oriental Orthodox, 35,000 Roman Catholics,^[364] 18,000 Antiochian Greeks,^[365] 5,000 Greek Orthodox and smaller numbers of Protestants.^[366] Currently there are 236 churches open for worship in Turkey.^[367]

Modern-day Turkey continues to have a small Jewish population;^[368] with around 26,000 Jews, the vast majority of whom are Sephardi.^[369]

In a mid-2010s poll, 2.9% of Turkish respondents identified as atheists.^[370] The Association of Atheism, the first official atheist organisation in the Balkans and the Middle East, was founded in 2014.^[371][372] Some religious and secular officials have claimed that atheism and deism are growing among Turkish people.^{[373][374][375][376]}

Education

The Ministry of National Education is responsible for pre-tertiary education.^[378] This is compulsory and lasts twelve years: four years each of primary school, middle school and high school.^[379] Basic education in Turkey is said to lag behind other OECD countries, with significant differences between high and low performers.^[380] Access to high-quality school heavily depends on the performance in the secondary school entrance exams, to the point that some students begin taking private tutoring classes when they are ten years old.^[380]

As of 2017, there are 190 universities in Turkey.^[381] Except for the Open Education Faculties (AÖF) at Anadolu, Istanbul and Atatürk University; entrance is regulated by the national Student Selection and Placement System (ÖSYS) examination, after which high school graduates are assigned to universities according to their performance.^[382] According to the 2012–2013 Times Higher Education World University Rankings, the top university in Turkey is Middle East Technical University, followed by Bilkent University and Koç University, Istanbul Technical University and Boğaziçi University.^[383] All state and private universities are under the control of the Higher Education Board (YÖK), whose head is appointed by the President of Turkey; and since 2016 the President directly appoints all rectors of all state and private universities.^[384]

Health

The Ministry of Health has run a universal public healthcare system since 2003.^[385] Known as Universal Health Insurance (Genel Sağlık Sigortası), it is funded by a tax surcharge on employers, currently at 5%.^[385] Public-sector funding covers approximately 75.2% of health expenditures.^[385]

Despite the universal health care, total expenditure on health as a share of GDP in 2018 was the lowest among OECD countries at 6.3% of GDP, compared to the OECD average of 9.3%.^[385]

Average life expectancy is 78.6 years (75.9 for males and 81.3 for females), compared with the EU average of 81 years.^[385] Turkey has one of the highest rates of obesity in the world, with nearly one third (29.5%) of its adult population having a body mass index (BMI) value that is 30 or above.^[386] Air pollution in Turkey is a major cause of early death.^[387]

Culture

Turkey has a very diverse culture that is a blend of various elements of the Turkic, Anatolian, Ottoman (which was itself a continuation of both Greco-Roman and Islamic cultures) and Western culture and traditions, which started with the Westernisation of the Ottoman Empire and still continues today.^[389][390] This mix originally began as a result of the encounter of Turks and their culture with those of the peoples who were in their path during their migration from Central Asia to the West.^[389][391] Turkish culture is a product of efforts to be a "modern" Western state, while maintaining traditional religious and historical values.^[389]

Visual arts

Turkish painting, in the Western sense, developed actively starting from the mid 19th century. The first painting lessons were scheduled at what is now the Istanbul Technical University (then the Imperial Military Engineering School) in 1793, mostly for technical purposes.^[392]

In the late 19th century, human figure in the Western sense was being established in Turkish painting, especially with Osman Hamdi Bey (1842–1910). Impressionism, among the contemporary trends, appeared later on with Halil Pasha (c.1857–1939). Other important Turkish painters in the 19th century were Ferik İbrahim Paşa (1815–1891), Osman Nuri Paşa (c.1839–1906), Şeker Ahmet Paşa (1841–1907), and Hoca Ali Riza (1864–1939).

The young Turkish artists sent to Europe in 1926 came back inspired by contemporary trends such as Fauvism, Cubism and even Expressionism, still very influential in Europe. The later "Group D" of artists led by Abidin Dino, Cemal Tollu, Fikret Mualla, Fahrünnisa Zeid, Bedri Rahmi Eyüboğlu, Adnan Çoker and Burhan Doğançay introduced some trends that had lasted in the West for more than three decades. Other important movements in Turkish painting were the "Yeniler Grubu" (The Newcomers Group) of the late 1930s; the "On'lar Grubu" (Group of Ten) of the 1940s; the "Yeni Dal Grubu" (New Branch Group) of the 1950s; and the "Siyah Kalem Grubu" (Black Pen Group) of the 1960s.^[393]

Carpet weaving is a traditional art from pre-Islamic times. During its long history, the art and craft of the woven carpet has integrated different cultural traditions. Traces of Byzantine design can be detected; Turkic peoples migrating from Central Asia, as well as Armenian people, Caucasian and Kurdish tribes either living in, or migrating to Anatolia, brought with them their traditional designs. The arrival of Islam and the development of Islamic art also influenced Turkish carpet design. The history of its designs, motifs and ornaments thus reflects the political and ethnic history and diversity of Asia minor. However, scientific attempts were unsuccessful, as yet, to attribute a particular design to a specific ethnic, regional, or even nomadic versus village tradition.^[394]

Ottoman miniature is linked to the Persian miniature tradition, as well as strong Chinese artistic influences. The words tasvir or nakış were used to define the art of miniature painting in Ottoman Turkish. The studios the artists worked in were called nakkaşhane.^[395] The miniatures were usually not signed, perhaps because of the rejection of individualism, but also because the works were not created entirely by one person; the head painter designed the composition of the scene, and his apprentices drew the contours (which were called tahrir) with black or colored ink and then painted the miniature without creating an illusion of depth. The head painter, and much more often the scribe of the text, were indeed named and depicted in some of the manuscripts. The understanding of perspective was different from that of the nearby European Renaissance painting tradition, and the scene depicted often included different time periods and spaces in one picture. They followed closely the context of the book they were included in, more illustrations than standalone works of art.^[396]

The earliest examples of Turkish paper marbling, called ebru in Turkish, are said to be a copy of the Hâlnâme by the poet Arifî. The text of this manuscript was rendered in a delicate cut paper découpage calligraphy by Mehmed bin Gazanfer and completed in 1540, and features many marbled and decorative paper borders. One early master by the pseudonym of Şebek is mentioned posthumously in the earliest Ottoman text on the art known as the Tertib-i Risâle-i Ebrî, which is dated based on internal evidence to after 1615. The instructions for several ebru techniques in the text are accredited to this master. Another famous 18th-century master by the name of Hatip Mehmed Efendi (died 1773) is accredited with developing motifs and perhaps early floral designs, although evidence from India appears to contradict some of these reports. Despite this, marbled motifs are commonly referred to as hatip designs in Turkey today.^[397]

Literature and theatre

Turkish literature is a mix of cultural influences. Interaction between the Ottoman Empire and the Islamic world along with Europe contributed to a blend of Turkic, Islamic and European traditions in modern-day Turkish music and literary arts.^[400] Turkish literature was heavily influenced by Persian and Arabic literature during most of the Ottoman era. The Tanzimat reforms introduced previously unknown Western genres, primarily the novel and the short story. Many of the writers in the Tanzimat period wrote in several genres simultaneously: for instance, the poet Nâmık Kemal also wrote the important 1876 novel İntibâh (Awakening), while the journalist Şinasi has written, in 1860, the first modern Turkish play, the one-act comedy "Şair Evlenmesi" (The Poet's Marriage). Most of the roots of modern Turkish literature were formed between the years 1896 and 1923. Broadly, there were three primary literary movements during this period: the Edebiyat-ı Cedîde (New Literature) movement; the Fecr-i Âtî (Dawn of the Future) movement; and the Millî Edebiyat (National Literature) movement. The first radical step of innovation in 20th century Turkish poetry was taken by Nâzım Hikmet, who introduced the free verse style. Another revolution in Turkish poetry came about in 1941 with the Garip movement led by Orhan Veli, Oktay Rıfat and Melih Cevdet. The mix of cultural influences in Turkey is dramatised, for example, in the form of the "new symbols of the clash and interlacing of cultures" enacted in the novels of Orhan Pamuk, recipient of the 2006 Nobel Prize in Literature.^[401]

The origin of Turkish theatre dates back to ancient pagan rituals and oral legends. The dances, music and songs performed during the rituals of the inhabitants of Anatolia millennia ago are the elements from which the first shows originated. In time, the ancient rituals, myths, legends and stories evolved into theatrical shows. Starting from the 11th-century, the traditions of the Seljuk Turks blended with those of the indigenous peoples of Anatolia and the interaction between diverse cultures paved the way for new plays.

After the Tanzimat (Reformation) period in the 19th century, characters in Turkish theatre were modernised and plays were performed on European-style stages, with actors wearing European costumes. Following the restoration of constitutional monarchy with the Young Turk Revolution in 1908, theatrical activities increased and social problems began to be reflected at the theatre as well as in historical plays. A theatrical conservatoire, Darülbedayi-i Osmani (which became the nucleus of the Istanbul City Theatres) was established in 1914. During the years of chaos and war, the Darülbedayi-i Osmani continued its activities and attracted the younger generation. Numerous Turkish playwrights emerged in this era; some of them wrote on romantic subjects, while others were interested in social problems, and still others dealt with nationalistic themes. The first Turkish musicals were also written in this period. In time, Turkish women began to appear on stage, which was an important development in the late Ottoman society. Until then, female roles had only been played by actresses who were members of Turkey's ethnic minorities. Today there are numerous private theatres in the country, together with those which are subsidised by the government, such as the Turkish State Theatres.^[402] Notable players, directors and playwrights of Turkish theatre include Muhsin Ertuğrul, Haldun Taner, Aziz Nesin, Gülriz Sururi, Yıldız Kenter, Müşfik Kenter, Haldun Dormen, Sadri Alışık, Çolpan İlhan, Münir Özkul, Adile Naşit, Erol Günaydın, Gazanfer Özcan, Nejat Uygur, Genco Erkal, Metin Serezli, Nevra Serezli, Levent Kırca, Zeki Alasya, Metin Akpınar, Müjdat Gezen, Ferhan Şensoy, among others.

Music and dance

Music of Turkey includes mainly Turkic elements as well as partial influences ranging from Central Asian folk music, Arabic music, Greek music, Ottoman music, Persian music and Balkan music, as well as references to more modern European and American popular music. The roots of traditional music in Turkey span across centuries to a time when the Seljuk Turks migrated to Anatolia and Persia in the 11th century and contains elements of both Turkic and pre-Turkic influences. Much of its modern popular music can trace its roots to the emergence in the early 1930s drive for Westernization.^[404]

With the assimilation of immigrants from various regions the diversity of musical genres and musical instrumentation also expanded. Turkey has also seen documented folk music and recorded popular music produced in the ethnic styles of Greek, Armenian, Albanian, Polish and Jewish communities, among others.^[405]

Many Turkish cities and towns have vibrant local music scenes which, in turn, support a number of regional musical styles. Despite this however, western music styles like pop music and kanto lost popularity to arabesque in the late 1970s and 1980s. It became popular again by the beginning of the 1990s, as a result of an opening economy and society. With the support of Sezen Aksu, the resurging popularity of pop music gave rise to several international Turkish pop stars such as Ajda Pekkan, Tarkan and Sertab Erener. The late 1990s also saw an emergence of underground music producing alternative Turkish rock, electronica, hip-hop, rap and dance music in opposition to the mainstream corporate pop and arabesque genres, which many believe have become too commercial.^[406] Internationally acclaimed Turkish jazz and blues musicians and composers include Ahmet Ertegun (founder and president of Atlantic Records), Nükhet Ruacan and Kerem Görsev.

The Turkish Five is a name used by some authors to identify the five pioneers of Western classical music in Turkey, namely Ahmed Adnan Saygun, Ulvi Cemal Erkin, Cemal Reşit Rey, Hasan Ferit Alnar and Necil Kazım Akses.^[407] Internationally acclaimed Turkish musicians of Western classical music include pianists İdil Biret, Verda Erman, Gülsin Onay, the Pekinel sisters (Güher and Süher Pekinel), Ayşegül Sarıca and Fazıl Say; violinists Ayla Erduran and Suna Kan; opera singers Semiha Berksoy, Leyla Gencer and Güneş Gürle; and conductors Emre Aracı, Gürer Aykal, Erol Erdinç, Rengim Gökmen and Hikmet Şimşek.

Turkish folk dance is diverse. Hora is performed in East Thrace; Zeybek in the Aegean Region, Southern Marmara and East-Central Anatolia Region; Teke in the Western Mediterranean Region; Kaşık Oyunları and Karşılama in West-Central Anatolia, Western Black Sea Region, Southern Marmara Region and Eastern Mediterranean Region; Horon in the Central and Eastern Black Sea Region; Halay in Eastern Anatolia and the Central Anatolia Region; and Bar and Lezginka in the Northeastern Anatolia Region.^[408]

Architecture

The Byzantine era is usually dated from 330 AD, when Constantine the Great moved the Roman capital to Byzantium, which became Constantinople, until the fall of the Byzantine Empire in 1453. Its architecture dramatically influenced the later medieval architecture throughout Europe and the Near East, and became the primary progenitor of the Renaissance and Ottoman architectural traditions that followed its collapse. When the Roman Empire went Christian (as well as Eastwards) with its new capital at Constantinople, its architecture became more sensuous and more ambitious. This new style would come to be known as Byzantine with increasingly exotic domes and ever-richer mosaics, traveled west to Ravenna and Venice and as far north as Moscow.

The architecture of the Seljuk Turks combined the elements and characteristics of the Turkic architecture of Central Asia with those of Persian, Arab, Armenian and Byzantine architecture. The transition from Seljuk architecture to Ottoman architecture is most visible in Bursa, which was the capital of the Ottoman State between 1335 and 1413. Following the Ottoman conquest of Constantinople (Istanbul) in 1453, Ottoman architecture was significantly influenced by Byzantine architecture. Topkapı Palace in Istanbul is one of the most famous examples of classical Ottoman architecture and was the primary residence of the Ottoman Sultans for approximately 400 years.^[409] Mimar Sinan (c.1489–1588) was the most important architect of the classical period in Ottoman architecture. He was the chief architect of at least 374 buildings that were constructed in various provinces of the Ottoman Empire in the 16th century.^[410]

Since the 18th century, Turkish architecture has been increasingly influenced by European styles, and this can be particularly seen in the Tanzimat era buildings of Istanbul like the Dolmabahçe, Çırağan, Feriye, Beylerbeyi, Küçüksu, Ihlamur and Yıldız palaces, which were all designed by members of the Balyan family of Ottoman Armenian court architects.^[411] The Ottoman era waterfront houses (yalı) on the Bosphorus also reflect the fusion between classical Ottoman and European architectural styles during the aforementioned period.

The First National Architectural Movement in the early 20th century sought to create a new architecture, which was based on motifs from Seljuk and Ottoman architecture. The leading architects of this movement were Vedat Tek (1873–1942), Mimar Kemaleddin Bey (1870–1927), Arif Hikmet Koyunoğlu (1888–1982) and Giulio Mongeri (1873–1953).^[412] Buildings from this era are the Grand Post Office in Istanbul (1905–1909), Tayyare Apartments (1919–1922),^[413] Istanbul 4th Vakıf Han (1911–1926),^[414] State Art and Sculpture Museum (1927–1930),^[415] Ethnography Museum of Ankara (1925–1928),^[416] the first Ziraat Bank headquarters in Ankara (1925–1929),^[417] the first Türkiye İş Bankası headquarters in Ankara (1926–1929),^[418] Bebek Mosque,^[419] and Kamer Hatun Mosque.^[420][421]

Cuisine

Turkish cuisine is largely the heritage of Ottoman cuisine. In the early years of the Republic, a few studies were published about regional Anatolian dishes but cuisine did not feature heavily in Turkish folkloric studies until the 1980s, when the fledgling tourism industry encouraged the Turkish state to sponsor two food symposia. The papers submitted at the symposia presented the history of Turkish cuisine on a "historical continuum" that dated back to Turkic origins in Central Asia and continued through the Seljuk and Ottoman periods.^[424]

Many of the papers presented at these first two symposia were unreferenced. Prior to the symposia, the study of Turkish culinary culture was first popularised by the publication of Süheyl Ünver's Fifty Dishes in Turkish History in 1948. This book was based on recipes found in an 18th century Ottoman manuscript. His second book was about palace cuisine during the reign of Mehmet II. Following the publication of Ünver's book subsequent studies were published, including a 1978 study by a historian named Bahaettin Ögel about the Central Asian origins of Turkish cuisine.^[424]

Ottoman cuisine contains elements of Turkish, Byzantine, Balkan, Armenian, Kurdish, Arab and Persian cuisines.^[425] The country's position between Europe, Asia, and the Mediterranean Sea helped the Turks in gaining complete control of the major trade routes, and an ideal landscape and climate allowed plants and animals to flourish. Turkish cuisine was well established by the mid-1400s, the beginning of the Ottoman Empire's six hundred-year reign. Yogurt salads, fish in olive oil, sherbet and stuffed and wrapped vegetables became Turkish staples. The empire, eventually spanning from Austria and Ukraine to Arabia and North Africa, used its land and water routes to import exotic ingredients from all over the world. By the end of the 16th century, the Ottoman court housed over 1,400 live-in cooks and passed laws regulating the freshness of food. Since the fall of the empire in World War I (1914–1918) and the establishment of the Turkish Republic in 1923, foreign food such as French hollandaise sauce and Western fast food have made their way into the modern Turkish diet.^[426]

Sports

The most popular sport in Turkey is association football.^[427] Galatasaray won the UEFA Cup and UEFA Super Cup in 2000.^[428] The Turkish national football team won the bronze medal at the 2002 FIFA World Cup, the 2003 FIFA Confederations Cup and UEFA Euro 2008.^[429]

Other mainstream sports such as basketball and volleyball are also popular. The men's national basketball team won the silver medal at the 2010 FIBA World Championship and at EuroBasket 2001, which were both hosted by Turkey; and is one of the most successful at the Mediterranean Games. Turkish basketball club Fenerbahçe reached the final of the EuroLeague in three consecutive seasons (2016, 2017 and 2018), becoming the European champions in 2017 and runners-up in 2016 and 2018. Another Turkish basketball club, Anadolu Efes S.K. won the 2020–21 EuroLeague and the 1995–96 FIBA Korać Cup, were the runners-up of the 2018–19 EuroLeague and the 1992–93 FIBA Saporta Cup, and finished third at the 1999–2000 EuroLeague and the 2000–01 SuproLeague.^[430][431] Beşiktaş won the 2011–12 FIBA EuroChallenge,^[432] and Galatasaray won the 2015–16 Eurocup. The Final of the 2013–14 EuroLeague Women basketball championship was played between two Turkish teams, Galatasaray and Fenerbahçe, and won by Galatasaray.^[433] The women's national basketball team won the silver medal at the EuroBasket Women 2011 and the bronze medal at the EuroBasket Women 2013. Like the men's team, the women's basketball team is one of the most successful at the Mediterranean Games.

The women's national volleyball team won the gold medal at the 2015 European Games, the silver medal at the 2003 European Championship, the bronze medal at the 2011 European Championship, and the bronze medal at the 2012 FIVB World Grand Prix. They also won multiple medals over multiple decades at the Mediterranean Games.^[435] Women's volleyball clubs, namely Fenerbahçe, Eczacıbaşı and Vakıfbank, have won numerous European championship titles and medals. Fenerbahçe won the 2010 FIVB Women's Club World Championship and the 2012 CEV Women's Champions League. Representing Europe as the winner of the 2012–13 CEV Women's Champions League, Vakıfbank also became the world champion by winning the 2013 FIVB Volleyball Women's Club World Championship. Recently Vakıfbank has won the FIVB Volleyball Women's Club World Championship in 2017 and 2018,^{[436][437][438]} and the 2017–18 CEV Women's Champions League for the fourth time in their history.^[439]

The traditional national sport of Turkey has been yağlı güreş (oil wrestling) since Ottoman times.^[440] Edirne Province has hosted the annual Kırkpınar oil wrestling tournament since 1361, making it the oldest continuously held sporting competition in the world.^[441][442] In the 19th and early 20th centuries, Ottoman Turkish oil wrestling champions such as Koca Yusuf, Nurullah Hasan and Kızılcıklı Mahmut acquired international fame in Europe and North America by winning world heavyweight wrestling championship titles. International wrestling styles governed by FILA such as freestyle wrestling and Greco-Roman wrestling are also popular, with many European, World and Olympic championship titles won by Turkish wrestlers both individually and as a national team.^[443] Renowned Turkish freestyle and Greco-Roman wrestlers who won international competitions include Yaşar Doğu, Celal Atik, Mahmut Atalay, Hamza Yerlikaya, Rıza Kayaalp and Taha Akgül.

Media and cinema

Hundreds of television channels, thousands of local and national radio stations, several dozen newspapers, a productive and profitable national cinema and a rapid growth of broadband Internet use constitute a vibrant media industry in Turkey.^[445] The majority of the TV audiences are shared among public broadcaster TRT and the network-style channels such as Kanal D, Show TV, ATV and Star TV. The broadcast media have a very high penetration as satellite dishes and cable systems are widely available.^[446] The Radio and Television Supreme Council (RTÜK) is the government body overseeing the broadcast media.^[446][447] By circulation, the most popular newspapers are Posta, Hürriyet, Sözcü, Sabah and Habertürk.^[448]

Turkish television dramas are increasingly becoming popular beyond Turkey's borders and are among the country's most vital exports, both in terms of profit and public relations.^[449] After sweeping the Middle East's television market over the past decade, Turkish shows have aired in more than a dozen South and Central American countries in 2016.^[450] Turkey is today the world's second largest exporter of television series.^[451]

Yeşilçam is the sobriquet that refers to the Turkish film art and industry. The first movie exhibited in the Ottoman Empire was the Lumiere Brothers' 1895 film, L'Arrivée d'un train en gare de La Ciotat, which was shown in Istanbul in 1896. The first Turkish-made film was a documentary entitled Ayastefanos'taki Rus Abidesinin Yıkılışı (Demolition of the Russian Monument at San Stefano), directed by Fuat Uzkınay and completed in 1914. The first narrative film, Sedat Simavi's The Spy, was released in 1917. Turkey's first sound film was shown in 1931. Turkish directors like Nuri Bilge Ceylan, Yılmaz Güney and Ferzan Özpetek won numerous international awards such as the Palme d'Or and Golden Bear.^[452]

Despite legal provisions, media freedom in Turkey has steadily deteriorated from 2010 onwards, with a precipitous decline following the failed coup attempt on 15 July 2016.^[453] As of December 2016, at least 81 journalists were imprisoned in Turkey and more than 100 news outlets were closed.^[232] Freedom House lists Turkey's media as not free.^[234] The media crackdowns also extend to Internet censorship with Wikipedia getting blocked between 29 April 2017 and 15 January 2020.^[454][455]

See also

• Index of Turkey-related articles
• Outline of Turkey

Notes

References