Les Roms

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Les Roms
Roma flag.svg
Drapeau rom créé en 1933 et accepté au Congrès mondial rom de 1971
Romani people around the world.svg
Population totale
2 à 20 millions [1] [2] [3] [4]
 États Unis1 000 000 estimé d'ascendance rom [note 1] [5] [6]
 Brésil800 000 (0,38-0,4%) [7]
 Espagne750 000 à 1 500 000 (1,87 %) [8] [9] [10] [11] [12]
 Roumanie619 007 [note 2] –1 850 000 (8,32 %) [13] [14] [15]
 Turquie500 000-2 750 000 (3,78 %) [9] [16] [17] [18]
 La France350 000 à 500 000 [19] [20]
 Bulgarie325 343 [note 3] –750 000 (10,33 %) [21] [22]
 Hongrie309 632 [note 4] –870 000 (8,8 %) [23] [24]
 Argentine300 000 [note 5] [25] [26]
 République Tchèque250 000 [27] [28]
 Royaume-Uni225 000 (0,36 %) [29] [9] [30]
 Russie205 007 [note 6] –825 000 (0,58 %) [9]
 Serbie147 604 [note 7] –600 000 (8,23 %) [31] [32] [9]
 Italie120 000 à 180 000 (0,3 %) [33] [9]
 Grèce111 000 à 300 000 (2,7 %) [34] [35]
 Allemagne105 000 (0,13 %) [9] [36]
 Slovaquie105 738 [note 8] –490 000 (9,02 %) [37] [38] [39]
 L'Iran100 000 à 110 000 [40]
 Macédoine du Nord53 879 [note 9] –197 000 (9,56 %) [9] [41]
 Suède50 000 à 100 000 [9] [42]
 Ukraine47 587 [note 10] –260 000 (0,57 %) [9] [43]
 le Portugal40 000 à 52 000 (0,49 %) [9] [44]
 L'Autriche40 000 à 50 000 (0,57 %)
 Kosovo [a]36 000 [note 11] (2 %) [9] [45]
 Pays-Bas32 000-40 000 (0,24 %) [9]
 Irlande22 435–37 500 (0,84 %) [9]
 Pologne17 049 [note 6] –32 500 (0,09 %) [9] [46]
 Croatie16 975 [note 6] –35 000 (0,79 %) [9] [47]
 Mexique15 850 [48]
 Chili15 000-20 000 [49]
 Moldavie12 778 [note 6] –107 100 (3,01 %) [9] [50]
 Finlande10 000-12 000 est. (0,17 %) [51]
 Bosnie Herzégovine8 864 [note 6] –58 000 (1,54 %) [9] [52]
 Colombie2 649-8 000 [25] [53]
 Albanie8 301 [note 12] –300 000 (4,59 %) [9] [44] [54]
 Biélorussie7 316 [note 6] –47 500 (0,5 %) [55]
 Lettonie7 193 [note 6] –12 500 (0,56 %) [9]
 Canada5 255 à 80 000 [56] [57]
 Monténégro5 251 [note 6] –20 000 (3,7 %) [58]
 République Tchèque5 199 [note 13] –40 370 [note 14] ( locuteurs du romani ) – 250 000 (1,93 %) [59] [60]
 Australie5 000 à 25 000 [61]
 Afghanistan20 000-30 000 [62] [63] [64]
Langues
Langue Romani , Para-Romani variétés, les langues des régions indigènes
Religion
Essentiellement christianisme [65]
Islam [65]
Shaktism tradition de l' hindouisme [65]
Mythologie rom
Judaïsme [66]
Bouddhisme (minoritaire) [67] [68]
Groupes ethniques apparentés
Dom , Lom , Domba ; autres Indo-aryens
Fait partie d' une série sur
Les Roms
Flag of the Romani people
Les Roms par sous-groupe
Diaspora rom par pays

Le Romani (également orthographié Romani / r oʊ m ə n i / , / r ɒ - / ), familièrement appelé Roma , sont un Indo-aryenne groupe ethnique, traditionnellement nomades les nomades qui vivent principalement en Europe, et la diaspora des populations dans la Amériques. Les Roms en tant que peuple sont originaires du sous-continent indien du nord , [69] [70] [71] du Rajasthan , de l' Haryana et du Pendjabrégions de l' Inde moderne . [70] [71]

Les Roms sont largement connus en anglais sous l' exonyme Gypsies (ou Gipsies ), [72] qui est considéré par de nombreux Roms comme péjoratif en raison de ses connotations d'illégalité et d'irrégularité ainsi que de son utilisation historique comme insulte raciale . [73] [74] [75] Dans de nombreuses autres langues, en ce qui concerne les apparentés du mot, comme le français : tzigane , l' espagnol : gitano , l' italien : zingaro et le portugais : cigano , cette perception est soit très petite soit inexistante. [76][77] Lors du premier Congrès mondial des Roms en 1971, il a été voté à l'unanimité de rejeter tous les exonymes pour le peuple rom, y compris Gypsy pour ses connotations négatives et stéréotypées susmentionnées. [74]

Des preuves linguistiques et génétiques suggèrent que les Roms en tant que peuple sont originaires du sous-continent indien du nord . [69] [70] [71] Ils sont dispersés , mais leurs populations les plus concentrées se situent en Europe, notamment en Europe centrale , orientale et méridionale (y compris le sud de la France ), ainsi qu'en Asie occidentale (principalement la Turquie ). Le peuple rom est arrivé en Asie occidentale et en Europe vers 1007. [78]

Depuis le XIXe siècle, certains Roms ont également migré vers les Amériques. On compte environ un million de Roms aux États-Unis [6] et 800 000 au Brésil , dont la plupart des ancêtres ont émigré au XIXe siècle d'Europe de l'Est. Le Brésil comprend également une importante communauté rom descendante de personnes déportées par l' Empire portugais pendant l' Inquisition portugaise . [79] Lors des migrations depuis la fin du XIXe siècle, les Roms se sont également déplacés vers d'autres pays d'Amérique du Sud et au Canada. [80] [ page nécessaire ]

La langue romani est divisée en plusieurs dialectes qui, ensemble, comptent plus de deux millions de locuteurs. [81] De nombreux Roms sont des locuteurs natifs de la langue dominante dans leur pays de résidence ou de langues mixtes combinant la langue dominante avec un dialecte du romani ; ces variétés sont parfois appelées Para-Romani . [82]

Noms

Endonymes

Rom signifie mari en romani . Il a les variantes dom et lom , qui peuvent être liées auxmots sanskrits dam-pati (seigneur de la maison, mari), dama (soumettre), lom (cheveux), lomaka (poilu), loman , roman (poilu) , romaça (homme à la barbe et aux cheveux longs). [83] Une autre origine possible est du sanskrit डोम doma (membre d'une basse caste de musiciens et danseurs itinérants).

Utilisation du romani

Dans la langue romani , Rom est un nom masculin, signifiant « mari de l'ethnie rom », avec le pluriel Roma . Le féminin de Rom dans la langue romani est Romni /Romli/Romnije ou Romlije . Cependant, dans la plupart des cas, dans d'autres langues, Rom est désormais utilisé pour les personnes des deux sexes. [84]

Romani est l'adjectif féminin, tandis que Romano est l'adjectif masculin. Certains Roms utilisent Rom ou Roma comme nom ethnique, tandis que d'autres (comme les Sinti ou les Romanichals ) n'utilisent pas ce terme pour désigner l'ensemble du groupe ethnique. [85]

Parfois, rom et romani s'écrivent avec un double r , c'est-à-dire rrom et rromani . Dans ce cas , rr est utilisé pour représenter le phonème / ʀ / (également écrit ř et rh ), qui , dans certains dialectes roms est resté différent de celui écrit avec un seul r . L' orthographe rr est courante dans certaines institutions (comme l' Institut INALCO à Paris), ou utilisée dans certains pays, par exemple la Roumanie , pour se distinguer de l' endonyme / homonyme deRoumains ( sg. român, pl. români ). [86]

Utilisation de l'anglais

Un wagon rom photographié en 2009 à Grandborough Fields dans le Warwickshire (Grandborough Fields Road est un endroit populaire pour les voyageurs)

Dans la langue anglaise (selon le Oxford English Dictionary ), Rom est un nom (avec le pluriel Roma ou Roms ) et un adjectif, tandis que Romani ( Romany ) est également un nom (avec le pluriel Romani , the Romani , Romanies , ou Romanis ) et un adjectif. Le rom et le romani sont tous deux utilisés en anglais depuis le XIXe siècle comme alternative au tsigane. [87] Romani est parfois orthographié Rommany , mais plus souvent tzigane , alors qu'aujourd'hui Romaniest l'orthographe la plus courante. De temps en temps, l' orthographe double r (par exemple, Rroma , Rromani ) mentionné ci-dessus est également rencontrée dans les textes anglais.

Le terme Rom est de plus en plus rencontré [88] [89] comme terme générique pour le peuple rom. [90] [91] [92]

Parce que tous les Roms n'utilisent pas le mot romani comme adjectif, le terme est devenu un nom pour l'ensemble du groupe ethnique. [93] Aujourd'hui, le terme romani est utilisé par certaines organisations, dont les Nations Unies et la Bibliothèque du Congrès des États-Unis. [86] Cependant, le Conseil de l' Europe et d' autres organisations considèrent que les Roms est le terme correct référence à tous les autres groupes, quel que soit leur pays d'origine, et recommandent que Romani se limiter à la langue et la culture: la langue Romani , la culture rom . [84]

L'hypothèse standard est que les demonymes du peuple rom, Lom et Dom , partagent la même origine. [94] [95]

Autres désignations

Le terme anglais Gypsy (ou Gipsy ) provient du moyen anglais gypcian , abréviation de Egipcien . Le terme espagnol Gitano et le terme français Gitan ont des étymologies similaires. Ils sont finalement dérivés du grec Αιγύπτιοι ( Aigyptioi ), signifiant égyptien, via le latin . Cette désignation doit son existence à la croyance, courante au Moyen Âge, que les Roms, ou un groupe apparenté (comme le peuple Dom du Moyen-Orient ), étaient des Égyptiens itinérants. [96] [97] Cette croyance semble être dérivée de versets de la Livre biblique d'Ézéchiel (29 : 6 et 12-13) qui fait référence aux Égyptiens dispersés parmi les nations par un Dieu en colère. Selon un récit, ils ont été exilés d'Égypte en guise de punition pour avoir prétendument hébergé l' enfant Jésus . [98] Dans son livre The Zincali: an account of the Gypsies of Spain , George Borrow note que lorsqu'ils sont apparus pour la première fois en Allemagne, c'était sous le nom d'Égyptiens faisant pénitence pour avoir refusé l'hospitalité à Marie et à son fils. Comme décrit dans le roman de Victor Hugo Le Bossu de Notre-Dame , les Français médiévaux appelaient les Roms les Egyptiens .

Cet exonyme est parfois écrit en majuscule, pour montrer qu'il désigne une ethnie . [99] Cependant, le mot est considéré comme péjoratif en raison de ses associations négatives et stéréotypées. [91] [100] [101] [102] Le Conseil de l'Europe considère que les termes « tsigane » ou équivalents, ainsi que les termes administratifs tels que « Gens du Voyage » ne sont pas conformes aux recommandations européennes. [84] En Amérique du Nord, le mot tsigane est le plus souvent utilisé comme référence à l'ethnicité rom, bien que le mode de vie et la mode soient parfois également référencés en utilisant ce mot. [103]

Une autre désignation commune du peuple rom est Cingane (alt. Tsinganoi, Zigar, Zigeuner, Tschingaren), qui dérive probablement d' Athinganoi , le nom d'une secte chrétienne avec laquelle les Roms (ou un groupe apparenté) se sont associés au Moyen Âge. [97] [104] [105] [106]

Population et sous-groupes

Population rom

Pour diverses raisons, de nombreux Roms choisissent de ne pas enregistrer leur identité ethnique dans les recensements officiels. Il y a environ 10 millions de Roms en Europe (en 2019), [107] bien que certaines estimations élevées des organisations roms donnent des chiffres aussi élevés que 14 millions. [108] Des populations roms importantes se trouvent dans les Balkans , dans certains États d'Europe centrale, en Espagne, en France, en Russie et en Ukraine. Dans l' Union européenne , on estime à 6 millions le nombre de Roms. [109] Plusieurs millions de Roms supplémentaires pourraient vivre hors d'Europe, notamment au Moyen-Orient et dans les Amériques. [110]

Sous-groupes roms

Trois femmes roms finlandaises à Helsinki , Finlande, dans les années 1930.

Comme les Roms en général, de nombreux ethnonymes différents sont attribués à des sous-groupes de Roms. Parfois, un sous-groupe utilise plus d'un endonyme , est communément connu par un exonyme ou à tort par l'endonyme d'un autre sous-groupe. Le seul nom approchant une auto-description globale est Rom . [111] Même lorsque les sous-groupes n'utilisent pas le nom, ils reconnaissent tous une origine commune et une dichotomie entre eux et Gadjo (non-Rom). [111] Par exemple, alors que le principal groupe de Roms dans les pays germanophones se désigne comme Sinti , leur nom pour leur langue d'origine est le romanes .

Les sous-groupes ont été décrits comme étant, en partie, le résultat des castes et sous-castes en Inde, que la population fondatrice des Roms a presque certainement vécue dans son urheimat sud-asiatique . [111] [112]

Debret, Jean-Baptiste (vers 1820), Intérieur d'une maison tzigane au Brésil.
Camping des gitans . Les Roms gallois près de Swansea , 1953

De nombreux groupes utilisent des noms apparemment dérivés du mot romani kalo ou calo , signifiant « noir » ou « absorbant toute la lumière ». Cela ressemble étroitement aux mots pour « noir » ou « sombre » dans les langues indo-aryennes (par exemple, sanskrit काल kāla : « noir », « d'une couleur sombre »). [111] De même, le nom du peuple Dom ou Domba de l'Inde du Nord – avec qui les Roms ont des liens génétiques, [113] culturels et linguistiques – en est venu à impliquer « la peau foncée », dans certaines langues indiennes.[114] Par conséquent, des noms tels que chou frisé et calé peuvent provenir d'un exonyme ou un euphémisme pour les Roms.

D'autres endonymes pour le romani incluent, par exemple :

Diaspora

Pays avec une importante population rom selon des estimations non officielles.
  + 1 000 000
  + 100 000
  + 10 000
Fille rom

Les Roms ont un certain nombre de populations distinctes, la plus importante étant les Roms qui ont atteint l' Anatolie et les Balkans vers le début du XIIe siècle à partir d'une migration hors du nord-ouest de l'Inde qui a commencé environ 600 ans plus tôt. [130] [131] Ils se sont installés dans les régions qui sont maintenant la Turquie, la Grèce, la Serbie, la Roumanie, la Moldavie , la Bulgarie, la Macédoine du Nord, la Hongrie, la Slovaquie et l'Espagne, par ordre de volume. Des Balkans, ils ont migré dans toute l'Europe et le Calé ibérique ou Caló, et, au XIXe siècle et plus tard, vers les Amériques. La population rom aux États-Unis est estimée à plus d'un million. [132] Le Brésil a la deuxième plus grande population rom des Amériques, estimée à environ 800 000 par le recensement de 2011.

Le peuple rom est principalement appelé ciganos par les Brésiliens de souche non rom. La plupart d'entre eux appartiennent au sous-groupe ethnique Calés (Kale), de la péninsule ibérique. Juscelino Kubitschek , président brésilien pendant le mandat 1956-1961, était à 50 % rom tchèque par la lignée de sa mère, et Washington Luís , dernier président de la Première République brésilienne (mandat 1926-1930), avait une ascendance portugaise Kale.

Il n'y a pas de décompte officiel ou fiable des populations roms dans le monde. [133] De nombreux Roms refusent d'enregistrer leur identité ethnique dans les recensements officiels par crainte de discrimination. [134] [ meilleure source nécessaire ] D'autres sont des descendants de mariages mixtes avec des populations locales, certains qui ne s'identifient plus seulement comme romani et certains qui ne s'identifient pas du tout comme romani.

Au début des années 2000, environ 3,8 [135] [ page nécessaire ] à 9 millions de Roms vivaient en Europe et en Asie Mineure , [136] [ page nécessaire ] bien que certaines organisations roms estiment des nombres aussi élevés que 14 millions. [137] Des populations roms importantes se trouvent dans la péninsule des Balkans , dans certains États d'Europe centrale, en Espagne, en France, en Russie et en Ukraine. Le nombre total de Roms vivant hors d'Europe se trouve principalement au Moyen-Orient et en Afrique du Nord et dans les Amériques et est estimé au total à plus de deux millions. Certains pays ne collectent pas de données par ethnie.

Le peuple rom s'identifie comme des ethnies distinctes sur la base en partie de différences territoriales, culturelles et dialectales , et de l'autodésignation. [138] [139] [140] [141]

Origine

Les découvertes génétiques suggèrent une origine indienne pour les Roms. [130] [131] [142] Parce que les groupes roms n'ont pas gardé de chroniques de leur histoire ou n'en ont pas eu de comptes rendus oraux, la plupart des hypothèses sur la première histoire de la migration des Roms sont basées sur la théorie linguistique. [143] Il n'y a pas non plus d'enregistrement connu d'une migration de l'Inde vers l'Europe depuis l'époque médiévale qui puisse être liée de manière indiscutable aux Roms. [144]

Légende de Shahnameh

Selon une légende rapportée dans le poème épique persan , le Shahnameh , d' Iran et reprise par plusieurs auteurs modernes, le roi sassanide Bahrām V Gōr apprit vers la fin de son règne (421-439) que les pauvres ne pouvaient pas se permettre de profiter de la musique. , et il demanda au roi des Indes de lui envoyer dix mille luris, experts du jeu de luth. Lorsque les luris sont arrivés, Bahrām a donné à chacun un bœuf, un âne et un âne chargé de blé pour qu'ils puissent vivre de l'agriculture et jouer de la musique gratuitement pour les pauvres. Cependant, les luris mangeaient les bœufs et le blé et revinrent un an plus tard les joues creusées de faim. Le roi, furieux d'avoir gaspillé ce qu'il leur avait donné, leur ordonna de faire leurs valises et d'aller errer à travers le monde sur leurs ânes. [145]

Preuve linguistique

Les preuves linguistiques ont incontestablement montré que les racines de la langue romani se trouvent en Inde : la langue a des caractéristiques grammaticales des langues indiennes et partage avec elles une grande partie du lexique de base, par exemple en ce qui concerne les parties du corps ou les routines quotidiennes. [146]

Romani et Domari partagent certaines similitudes : agglutination des postpositions de la deuxième couche (ou clitiques de marquage de cas ) au radical nominal, marqueurs de concorde pour le passé, neutralisation du marquage de genre au pluriel et utilisation du cas oblique comme accusatif. [147] Cela a suscité de nombreuses discussions sur les relations entre ces deux langues. Domari était autrefois considérée comme une "langue sœur" du romani, les deux langues s'étant séparées après le départ du sous-continent indien - mais des recherches ultérieures suggèrent que les différences entre elles sont suffisamment importantes pour les traiter comme deux langues distinctes au sein de la zone centrale. ( hindoustani) groupe de langues. Les Dom et les Rom descendent donc probablement de deux vagues migratoires hors de l'Inde, séparées par plusieurs siècles. [148] [149]

En phonologie , la langue romani partage plusieurs isoglosses avec la branche centrale des langues indo-aryennes, notamment dans la réalisation de certains sons de l'ancien indo-aryen. Cependant, il préserve également plusieurs grappes dentaires. En ce qui concerne la morphologie des verbes, le romani suit exactement le même modèle que les langues du nord-ouest telles que le cachemire et le shina.par l'adoption de pronoms enclitiques obliques comme marqueurs de personne, donnant foi à la théorie de leur origine indienne centrale et à une migration ultérieure vers le nord-ouest de l'Inde. Bien que la conservation des grappes dentaires suggère une rupture des langues centrales lors de la transition de l'ancien au moyen indo-aryen, la morphologie globale suggère que la langue a participé à certains des développements importants menant à l'émergence de nouvelles langues indo-aryennes . [150] numéraux dans les roms , domari et Lomavren langues, avec le sanskrit , hindi , bengali et persan formes de comparaison.[151]

Langues
Nombres
 sanskrit hindi bengali romani Domari Lomavren persan
1 éka ek ek ekh, jekh yika yak, yek yak, yek
2 dvá faire dui duj dī lui du, faire
3 tri étain étain trin tærən Turin se
4 catvā́raḥ auto carboniser Star Star išdör čahār
5 páñca pā̃c pancher pandž pandž en attentež pandž
6 Sam chah chouette ov aš eš eš
7 sapta Sam Sam ifta xaut manche manche
8 aṣṭá āṭh āṭh oxto xaišt chapeau chapeau
9 nava nau non inja n / A nu non
dix dáśa das bouillir deš des Las dah
20 viṃśatí bis bisou bis ws visite bise
100 atá sau eksho el saj saj triste

Preuve génétique

Deux gitans en Espagne, par Francisco Iturrino

Des découvertes génétiques en 2012 suggèrent que les Roms sont originaires du nord-ouest de l'Inde et ont migré en groupe. [130] [131] [152] Selon l'étude, les ancêtres des castes répertoriées actuelles et des populations de tribus répertoriées du nord de l'Inde , traditionnellement désignées collectivement sous le nom de Ḍoma , sont les populations ancestrales probables des Roms européens modernes. [153]

En décembre 2012, des découvertes supplémentaires ont semblé confirmer que « les Roms provenaient d'un seul groupe qui a quitté le nord-ouest de l'Inde il y a environ 1 500 ans ». [131] Ils ont atteint les Balkans il y a environ 900 ans [130] puis se sont répandus dans toute l'Europe. L'équipe a également découvert que les Roms présentaient un isolement génétique, ainsi qu'un "flux génétique différentiel dans le temps et l'espace avec les Européens non roms". [130] [131]

Des recherches génétiques publiées dans European Journal of Human Genetics « ont révélé que plus de 70 % des mâles appartiennent à une seule lignée qui semble unique aux Roms ». [154]

Les preuves génétiques soutiennent la migration médiévale de l'Inde. Les Roms ont été décrits comme « un conglomérat de populations fondatrices génétiquement isolées », [129] tandis qu'un certain nombre de troubles mendéliens courants chez les Roms de toute l'Europe indiquent « une origine et un effet fondateur communs ». [129] Une étude du génome entier de 2020 a confirmé les origines indiennes du nord-ouest et a également confirmé une ascendance substantielle des Balkans et du Moyen-Orient. [155]

Une étude de 2001 par Gresham et al. suggère « un nombre limité de fondateurs apparentés, compatible avec un petit groupe de migrants se séparant d'une caste ou d'un groupe tribal distincts ». [156] La même étude a révélé qu'« une seule lignée... trouvée dans les populations roms, représente près d'un tiers des hommes roms ». [156] Une étude de 2004 de Morar et al. a conclu que la population rom « a été fondée il y a environ 32 à 40 générations, avec des événements fondateurs secondaires et tertiaires se produisant il y a environ 16 à 25 générations ». [157]

L'haplogroupe H-M82 est un groupe de lignées majeur dans le groupe Balkan Romani , représentant environ 60% du total. [158] L' haplogroupe H est rare en Europe mais présent dans le sous-continent indien et au Sri Lanka .

Une étude de 444 personnes représentant trois groupes ethniques en Macédoine du Nord a révélé que les haplogroupes d'ADNmt M5a1 et H7a1a étaient dominants chez les Roms (13,7% et 10,3%, respectivement). [159]

Composition de l'ADN-Y des Roms musulmans de la municipalité de Šuto Orizari en Macédoine du Nord , sur la base de 57 échantillons : [160]

Un Rom dépose une plainte auprès d'un magistrat local en Hongrie , par Sándor Bihari , 1886

L'haplogroupe H1a de l'ADN-Y est présent en romani à des fréquences de 7 à 70 %. Contrairement aux Hongrois ethniques, parmi les sous-populations roms hongroises et slovaques, les haplogroupes E-M78 et I1 se produisent généralement au-dessus de 10 % et parfois au-dessus de 20 %. Alors que chez les Slovaques et les Tiszavasvari Romani, l'haplogroupe dominant est H1a, chez les Tokaj Romani est l' Haplogroupe J2a (23%), tandis que parmi les Taktaharkány Romani est l' Haplogroupe I2a (21%). [161]Cinq lignées fondatrices, plutôt cohérentes dans toutes les sous-populations, ont été trouvées parmi les Roms – J-M67 et J-M92 (J2), H-M52 (H1a1) et I-P259 (I1?). L'haplogroupe I-P259 en tant que H ne se trouve pas à des fréquences de plus de 3 pour cent parmi les populations hôtes, tandis que les haplogroupes E et I sont absents en Asie du Sud . Les lignées E-V13, I-P37 (I2a) et R-M17 (R1a) peuvent représenter le flux génétique des populations hôtes. Le romani bulgare, roumain et grec est dominé par l'haplogroupe H-M82 (H1a1), tandis que le romani espagnol J2 est prédominant. [162] En Serbie, parmi le Kosovo [a] et Belgrade, l' haplogroupe romani H prévaut, tandis qu'en VoïvodineRomani, H tombe à 7 pour cent et E-V13 s'élève à un niveau dominant. [163]

Parmi les Européens non Roms, l'haplogroupe H est extrêmement rare, culminant à 7 pour cent chez les Albanais de Tirana [164] et à 11 pour cent chez les Turcs bulgares . Il se produit à 5 pour cent chez les Hongrois , [161] bien que les porteurs puissent être d'origine rom. [162] Parmi les Européens non roms à 2 % parmi les Slovaques , [165] 2 % parmi les Croates , [166] 1 % parmi les Macédoniens de Skopje, 3 % parmi les Albanais macédoniens , [167] 1 % parmi les Serbes de Belgrade ,[168] 3 pour cent parmi les Bulgares de Sofia, [169]

Gènes d'ADN-Y turcs et tatars des Roms musulmans

Lorsque les Balkans et la Dobroudja faisaient partie de l'Empire ottoman, il y avait une influence turque et tatare dans le groupe des Roms musulmans. Les femmes roms musulmanes avaient des enfants turcs et tatars. [170]

Route de migration possible

La migration des Romanis à travers le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord vers l'Europe

Les Roms ont peut-être émergé de ce qui est l'État indien moderne du Rajasthan , [171] migrant vers le nord-ouest (la région du Pendjab , le Sindh et le Baloutchistan du sous-continent indien ) vers 250 avant notre ère. On pense maintenant que leur migration ultérieure vers l'ouest, peut-être par vagues, s'est produite à partir d'environ 500 de notre ère. [131] Il a également été suggéré que l'émigration de l'Inde peut avoir eu lieu dans le contexte des raids par Mahmud de Ghazni . Lorsque ces soldats ont été vaincus, ils ont été déplacés vers l'ouest avec leurs familles dans l' Empire byzantin . [172] L'auteurRalph Lilley Turner a théorisé une origine indienne centrale du romani suivie d'une migration vers le nord-ouest de l'Inde, car il partage un certain nombre d' isoglosses anciennes avec les langues indo-aryennes centrales en relation avec la réalisation de certains sons de l' ancien indo-aryen . Cela est renforcé par le fait qu'il partage exactement le même modèle de langues du nord-ouest telles que le Cachemire et le Shina grâce à l'adoption de pronoms enclitiques obliques comme marqueurs de personne. La morphologie globale suggère que le romani a participé à certains des développements importants menant à l'émergence de nouvelles langues indo-aryennes, indiquant ainsi que les proto-roms n'ont quitté le sous-continent indien qu'à la fin de la seconde moitié du premier millénaire. [150] [173]

En février 2016, lors de la Conférence internationale des Roms, alors ministre indien des Affaires étrangères , Sushma Swaraj a déclaré que les membres de la communauté rom étaient des enfants de l'Inde. [174] La conférence s'est terminée par une recommandation au gouvernement indien de reconnaître la communauté rom répartie dans 30 pays comme faisant partie de la diaspora indienne . [175]

Histoire

Arrivée en Europe

Selon une étude génomique de 2012, les Roms ont atteint les Balkans dès le XIIe siècle. [130] Un document de 1068, décrivant un événement à Constantinople, mentionne « Atsingani », faisant probablement référence au romani. [176]

Les enregistrements historiques ultérieurs des Roms atteignant le sud-est de l'Europe datent du 14ème siècle : en 1322, après avoir quitté l'Irlande pour un pèlerinage à Jérusalem, le frère franciscain irlandais Symon Semeonis a rencontré un groupe de Roms migrants à l'extérieur de la ville de Candia ( Héraklion moderne ), en Crète , les appelant « les descendants de Caïn » ; son récit est la plus ancienne description conservée par un chroniqueur occidental des Roms en Europe.

En 1350, Ludolph de Saxe mentionna un peuple similaire avec une langue unique qu'il appela Mandapolos , un mot que certains pensent dériver du mot grec mantes (qui signifie prophète ou diseuse de bonne aventure). [177]

Au XIVe siècle, les Roms sont enregistrés dans les territoires vénitiens, notamment à Methoni et Nauplie dans le Péloponnèse , et à Corfou. [176] Vers 1360, un fief appelé le Feudum Acinganorum a été établi à Corfou , qui utilisait principalement des serfs roms et auquel les Roms de l'île étaient inféodés. [178]

Dans les années 1440, ils ont été enregistrés en Allemagne; [179] et au XVIe siècle, l'Écosse et la Suède. [180] Certains Roms ont migré de la Perse à travers l'Afrique du Nord, atteignant la péninsule ibérique au XVe siècle. Les deux courants se sont rencontrés en France. [181]

Première arrivée des Roms hors de Berne au XVe siècle, décrits par le chroniqueur comme getoufte heiden ("baptisés païens") et dessinés avec la peau foncée et portant des vêtements et des armes de style sarrasin [182]

Début de l'histoire moderne

Famille tsigane en prison , 1864 peinture de Carl d'Unker . Une vraie famille emprisonnée en Allemagne a servi de modèles. La raison de leur incarcération reste inconnue

Leur histoire précoce montre un accueil mitigé. Bien que 1385 marque la première transaction enregistrée pour un esclave rom en Valachie , ils ont reçu un sauf-conduit par l'empereur romain germanique Sigismond en 1417. Les Romanis ont été expulsés de la région de Meissen en Allemagne en 1416, Lucerne en 1471, Milan en 1493, la France en 1504, la Catalogne en 1512, la Suède en 1525, l' Angleterre en 1530 (voir la loi égyptienne de 1530 ) et le Danemarken 1536. A partir de 1510, tous les Roms trouvés en Suisse devaient être exécutés ; tandis qu'en Angleterre (début 1554) et au Danemark (début 1589) tout Romani qui ne partait pas dans un délai d'un mois devait être exécuté. Le Portugal a commencé les déportations de Romanis vers ses colonies en 1538. [183]

Une loi anglaise de 1596 accordait aux Romanis des privilèges spéciaux qui manquaient aux autres vagabonds. La France a adopté une loi similaire en 1683. Catherine la Grande de Russie a déclaré les Romanis « esclaves de la couronne » (statut supérieur aux serfs ), mais les a également tenus à l'écart de certaines parties de la capitale . [184] En 1595, Ștefan Răzvan a surmonté sa naissance dans l'esclavage et est devenu le Voïvode ( Prince ) de Moldavie . [183]

Une affiche valaque de 1852 annonçant une vente aux enchères d'esclaves roms à Bucarest

Depuis un édit royal de Charles II en 1695, les romanis espagnols étaient limités à certaines villes. [185] Un édit officiel en 1717 les a restreints à seulement 75 villes et districts, de sorte qu'ils ne seraient pas concentrés dans une seule région. Lors de la grande rafle des gitans , les Roms ont été arrêtés et emprisonnés par la monarchie espagnole en 1749.

Au cours de la dernière partie du XVIIe siècle, autour de la guerre franco-hollandaise , la France et la Hollande avaient besoin de milliers d'hommes pour se battre. Certains recrutements prennent la forme de rafles de vagabonds et de pauvres pour travailler aux galères et fournir la main-d'œuvre des armées. Dans ce contexte, les Romanis étaient la cible des Français et des Néerlandais.

Après les guerres et dans la première décennie du XVIIIe siècle, les Romanis ont été massacrés en toute impunité dans toute la Hollande. Les romanis, appelés « heiden » par les Hollandais, ont erré dans les zones rurales d'Europe et sont devenus les parias de la société de l'époque. Heidenjachten , traduit par "chasse païenne", s'est produit dans toute la Hollande pour tenter de les éradiquer. [186]

Bien que certains Roms aient pu être gardés comme esclaves en Valachie et en Moldavie jusqu'à l' abolition en 1856, la majorité a voyagé en tant que nomades libres avec leurs chariots, comme l'indique le symbole de la roue à rayons du drapeau rom . [187] Ailleurs en Europe, ils ont été soumis au nettoyage ethnique , à l'enlèvement de leurs enfants et au travail forcé . En Angleterre, les Roms étaient parfois expulsés de petites communautés ou pendus ; en France, on les marquait et on rasait la tête ; en Moravie et en Bohême , les femmes étaient marquées par leurs oreilles coupées. En conséquence, de grands groupes de Roms se sont déplacés vers l'Est, vers la Pologne, qui était plus tolérante, et la Russie , où les Roms étaient traités plus équitablement tant qu'ils payaient les impôts annuels. [188]

Histoire moderne

Les Roms ont commencé à émigrer en Amérique du Nord à l'époque coloniale, avec de petits groupes enregistrés en Virginie et en Louisiane française . L' émigration à plus grande échelle des Roms vers les États-Unis a commencé dans les années 1860, avec des groupes romanichaux de Grande-Bretagne. Le nombre le plus important a immigré au début du 20e siècle, principalement du groupe Vlax de Kalderash . De nombreux Roms se sont également installés en Amérique du Sud.

Sinti et autres Roms sur le point d'être expulsés d'Allemagne, le 22 mai 1940

Seconde Guerre mondiale

Pendant la Seconde Guerre mondiale , les nazis se sont lancés dans un génocide systématique des Roms, un processus connu en romani sous le nom de Porajmos . [189] Les Roms ont été marqués pour l'extermination et condamnés aux travaux forcés et à l'emprisonnement dans des camps de concentration . Ils étaient souvent tués à vue, notamment par les Einsatzgruppen (escadrons de la mort paramilitaires) sur le front de l'Est . [190] Le nombre total de victimes a été diversement estimé entre 220 000 et 1 500 000. [191]

Le traitement réservé aux Roms dans les États fantoches nazis était très différent. Dans l' État indépendant de Croatie , les Oustachis ont tué la quasi-totalité de la population rom de 25 000 personnes. Le système de camp de concentration de Jasenovac , dirigé par la milice oustaa et la police politique croate, était responsable de la mort de 15 000 à 20 000 Roms. [192]

Après 1945

En Tchécoslovaquie , elles ont été qualifiées de « couche socialement dégradée », et les femmes roms ont été stérilisées dans le cadre d'une politique de l'État visant à réduire leur population. Cette politique a été mise en œuvre avec d'importantes incitations financières, des menaces de refus d'allocations sociales futures, de la désinformation ou après avoir administré des médicaments. [193] [194]

Une enquête officielle de la République tchèque, qui a abouti à un rapport (décembre 2005), a conclu que les autorités communistes avaient pratiqué une politique d'assimilation à l'égard des romanis, qui « comprenait des efforts des services sociaux pour contrôler le taux de natalité dans la communauté rom. la stérilisation sexuelle pratiquée en République tchèque, soit avec une motivation inappropriée, soit illégalement, existe », a déclaré le Défenseur public tchèque des droits, recommandant une indemnisation de l'État pour les femmes touchées entre 1973 et 1991. [195] De nouveaux cas ont été révélés jusqu'en 2004, dans la République tchèque et la Slovaquie. L'Allemagne, la Norvège, la Suède et la Suisse « ont tous des antécédents de stérilisation coercitive des minorités et d'autres groupes ». [196]

Société et culture traditionnelle

Münster, Sebastian (1552), "A Gipsy Family", The Cosmographia (fac-similé d'une gravure sur bois), Bâle
Famille rom nomade voyageant en Moldavie , 1837

Les Roms traditionnels accordent une grande valeur à la famille élargie . La virginité est essentielle chez les femmes célibataires. Les hommes et les femmes se marient souvent jeunes; il y a eu une controverse dans plusieurs pays sur la pratique rom du mariage des enfants . La loi rom établit que la famille de l'homme doit payer une dot aux parents de la mariée, mais seules les familles traditionnelles le suivent encore.

Une fois mariée, la femme rejoint la famille du mari, où son travail principal est de subvenir aux besoins de son mari et de ses enfants et de s'occuper de sa belle-famille. La structure du pouvoir dans le ménage traditionnel rom a à son sommet l'homme le plus âgé ou le grand-père, et les hommes, en général, ont plus d'autorité que les femmes. Les femmes gagnent en respect et en pouvoir en vieillissant. Les jeunes femmes commencent à acquérir de l'autorité une fois qu'elles ont des enfants.

Traditionnellement, comme on peut le voir sur les peintures et les photos, certains hommes roms portent des cheveux mi-longs et une moustache, ainsi qu'une boucle d'oreille. Les femmes roms ont généralement les cheveux longs et les femmes roms Xoraxane les teignent souvent en blond avec du henné.

Le comportement social des Roms est strictement réglementé par les coutumes sociales indiennes [197] ("marime" ou "marhime"), encore respectées par la plupart des Roms (et par la plupart des générations plus âgées de Sinti ). Cette régulation affecte de nombreux aspects de la vie et s'applique aux actions, aux personnes et aux choses : des parties du corps humain sont considérées comme impures : les organes génitaux (car ils produisent des émissions) et le reste du bas du corps. Vêtements pour le bas du corps, ainsi que les vêtements de menstruationles femmes, sont lavées séparément. Les articles utilisés pour manger sont également lavés dans un endroit différent. L'accouchement est considéré comme impur et doit avoir lieu en dehors du lieu d'habitation. La mère est réputée impure pendant quarante jours après l'accouchement.

La mort est considérée comme impure et affecte toute la famille du défunt, qui reste impure pendant un certain temps. Contrairement à la pratique consistant à incinérer les morts, les morts roms doivent être enterrés. [198] La crémation et l'enterrement sont tous deux connus depuis l'époque du Rigveda , et les deux sont largement pratiqués dans l' hindouisme aujourd'hui (bien que la tendance soit pour les hindous à pratiquer la crémation, tandis que certaines communautés du sud de l'Inde ont tendance à enterrer leurs morts). [199] Les animaux considérés comme ayant des habitudes impures ne sont pas mangés par la communauté. [200]

Appartenance et exclusion

Dans la philosophie Romani, Romanipen (également romanypen , romanipe , romanype , romanimos , romaimos , Romaniya ) est la totalité de l'esprit Romani, la culture rom , le droit des Roms , étant un Romani, un ensemble de souches roms.

Une ethnie rom est considérée comme un gadjo dans la société rom s'il n'a pas de romani . Parfois, un non-Romani peut être considéré comme un Rom s'il possède du Romanipen . Il s'agit généralement d'un enfant adopté. On a émis l'hypothèse que cela devait plus à un cadre culturel qu'à une simple adhésion à des règles reçues historiquement. [201]

Religion

Les Roms chrétiens lors du pèlerinage aux Saintes-Maries-de-la-Mer en France, dans les années 1980
Deux Roms chrétiens orthodoxes à Cluj-Napoca , Roumanie
Romani et ours ( Belgrade , Banovo brdo, années 1980)

La plupart des Roms sont chrétiens, [202] d' autres musulmans ; certains ont conservé leur ancienne foi hindouiste de leur patrie d'origine, l'Inde, tandis que d'autres ont leur propre religion et organisation politique. [203] Le bouddhisme Theravada influencé par le mouvement bouddhiste Dalit est devenu populaire ces derniers temps parmi les Roms hongrois. [67] [68]

Croyances

Les ancêtres des Roms d'aujourd'hui étaient hindous , mais ont adopté le christianisme ou l'islam selon les régions à travers lesquelles ils avaient migré. [204] Les Roms musulmans se trouvent en Turquie , en Bosnie-Herzégovine , en Albanie , en Égypte , au Kosovo , en Macédoine du Nord , en Serbie et en Bulgarie , formant une proportion très importante du peuple rom. Dans les pays voisins tels que la Roumanie et la Grèce , la plupart des habitants roms suivent la pratique de l' orthodoxie. Il est probable que l'adhésion à des religions différentes a empêché les familles de s'engager dans des mariages mixtes. [205]

Les membres de la Cofradía de los Gitanos défilant le "trône" de Marie de l'O pendant la Semaine Sainte à Malaga , Espagne

Divinités et saints

Le bienheureux Ceferino Giménez Malla est récemment considéré comme un saint patron du peuple rom dans le catholicisme romain. [206] Sainte Sarah , ou Sara e Kali, a également été vénérée comme sainte patronne dans son sanctuaire des Saintes-Maries-de-la-Mer , en France. Depuis le début du 21e siècle, Sara e Kali serait Kali , une divinité indienne apportée d'Inde par les ancêtres réfugiés du peuple rom ; à mesure que les Roms se christianisaient, elle était absorbée de manière syncrétique et vénérée comme une sainte. [207]

Diseuse de bonne aventure tsigane en Pologne, par Antoni Kozakiewicz , 1884

Sainte Sarah est désormais de plus en plus considérée comme « une déesse rom, la protectrice des Roms » et un « lien indiscutable avec la mère Inde ». [207] [208]

Cérémonies et pratiques

Les Roms adoptent souvent la religion dominante de leur pays d'accueil au cas où une cérémonie associée à une institution religieuse formelle est nécessaire, comme un baptême ou des funérailles (leurs systèmes de croyance particuliers et leur religion et culte autochtones restent préservés indépendamment de ces processus d'adoption). Les Roms continuent de pratiquer le « Shaktisme », une pratique originaire de l'Inde, selon laquelle une épouse est requise pour le culte d'un dieu. L'adhésion à cette pratique signifie que pour les Roms qui adorent le Dieu chrétien, la prière se fait par l'intermédiaire de la Vierge Marie , ou de sa mère, Sainte Anne . Le shaktisme continue plus de mille ans après la séparation du peuple de l'Inde. [209]

Mis à part les anciens Roms (qui servent de chefs spirituels), les prêtres, les églises et les bibles n'existent pas parmi les Roms – la seule exception étant les Roms pentecôtistes. [209]

Balkans

Costume d'une femme rom

Pour les communautés roms qui ont résidé dans les Balkans pendant de nombreux siècles, souvent appelées « Tsiganes turcs », les histoires suivantes s'appliquent aux croyances religieuses :

  • Albanie – La majorité des Roms d'Albanie sont musulmans. [210]
  • Bosnie-Herzégovine et Monténégro – L'islam est la religion dominante parmi les Roms. [211]
  • Bulgarie – Dans le nord-ouest de la Bulgarie, en plus de Sofia et de Kyustendil, le christianisme est la foi dominante chez les Roms (une conversion majeure au christianisme orthodoxe oriental s'est produite chez les Roms). Dans le sud-est de la Bulgarie, l'islam est la religion dominante chez les Roms, avec une plus petite partie de la population rom se déclarant « Turcs », continuant à mélanger l'ethnicité avec l'islam. [211]
  • Croatie – Après la Seconde Guerre mondiale , un grand nombre de Roms musulmans se sont installés en Croatie (la majorité venant du Kosovo). [211]
  • Grèce - Les descendants de groupes, tels que Sepečides ou Sevljara, Kalpazaja, Filipidži et autres, vivant à Athènes, Thessalonique, la Grèce centrale et la Macédoine grecque sont pour la plupart des chrétiens orthodoxes, avec des croyances islamiques détenues par une minorité de la population. À la suite du traité de paix de Lausanne de 1923, de nombreux Roms musulmans se sont installés en Turquie lors de l'échange de population qui a suivi entre la Turquie et la Grèce. [211]
Roms musulmans en Bosnie-Herzégovine (vers 1900)

Autres régions

En Ukraine et en Russie, les populations roms sont également musulmanes car les familles des migrants des Balkans continuent de vivre dans ces lieux. Leurs ancêtres se sont installés sur la péninsule de Crimée aux XVIIe et XVIIIe siècles, mais ont ensuite migré vers l'Ukraine, le sud de la Russie et la Povolzhie (le long de la Volga). Formellement, l'islam est la religion à laquelle ces communautés s'alignent et les gens sont reconnus pour leur ferme préservation de la langue et de l'identité romani. [211]

En Pologne et en Slovaquie, leurs populations sont catholiques romaines, adoptant et suivant plusieurs fois le catholicisme culturel local en tant que système syncrétique de croyances qui incorpore des croyances et des aspects culturels distincts des Roms. Par exemple, de nombreux Roms polonais retardent leur mariage religieux en raison de la croyance que le mariage sacramentel s'accompagne d'une ratification divine, créant une union pratiquement indissoluble jusqu'à la consommation du couple, après quoi le mariage sacramentel n'est dissoluble que par la mort du conjoint. Par conséquent, pour les Roms polonais, une fois mariés, on ne peut jamais divorcer. Un autre aspect du catholicisme des Roms polonais est une tradition de pèlerinage au monastère de Jasna Góra . [213]

La plupart des Roms d'Europe de l'Est sont catholiques romains , orthodoxes de l'Est ou musulmans . [214] Ceux d'Europe occidentale et des États-Unis sont pour la plupart catholiques romains ou protestants  - dans le sud de l'Espagne, de nombreux Roms sont pentecôtistes , mais il s'agit d'une petite minorité qui a émergé à l'époque contemporaine. [209] En Égypte, les Roms sont divisés en populations chrétienne et musulmane. [215]

Musique

27 juin 2009 : Fanfare Ciocărlia en concert à Athènes, Grèce
Spectacle de rue lors du Khamoro World Roma Festival à Prague , 2007

La musique rom joue un rôle important dans les pays d'Europe centrale et orientale tels que la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, la Serbie, le Monténégro, la Bulgarie, la Macédoine du Nord, l'Albanie, la Hongrie, la Slovaquie, la Slovénie et la Roumanie, et le style et les pratiques d'interprétation des musiciens roms ont influencé Compositeurs classiques européens tels que Franz Liszt et Johannes Brahms . Les lăutari qui se produisent lors des mariages roumains traditionnels sont pratiquement tous roms. [ citation nécessaire ]

Probablement les artistes contemporains les plus importants au niveau international [la citation nécessaire ] dans la tradition lăutari sont Taraful Haiducilor . La « musique de mariage » populaire de Bulgarie est également presque exclusivement interprétée par des musiciens roms tels qu'Ivo Papasov , un clarinettiste virtuose étroitement associé à ce genre et le chanteur pop-folk bulgare Azis .

De nombreux musiciens classiques célèbres, comme le pianiste hongrois Georges Cziffra , sont roms, tout comme de nombreux interprètes de manele . Zdob și Zdub , l'un des groupes de rock les plus en vue de Moldavie , bien que non roms eux-mêmes, s'inspire fortement de la musique rom, tout comme Spitalul de Urgență en Roumanie, Shantel en Allemagne, Goran Bregović en Serbie, Darko Rundek en Croatie, Beyrouth et Gogol Bordel aux États-Unis.

Une autre tradition de la musique rom est le genre de la fanfare rom , avec des praticiens aussi remarquables que Boban Marković de Serbie, et les groupes de cuivres lăutari Fanfare Ciocărlia et Fanfare din Cozmesti de Roumanie.

On dit que des danses telles que le flamenco d'Espagne sont originaires des Roms. [216]

Le son distinctif de la musique rom a également fortement influencé le boléro , le jazz et le flamenco (en particulier le cante jondo ) en Espagne. Le jazz manouche à l' européenne (« jazz manouche » ou « jazz sinti ») est encore largement pratiqué parmi les créateurs d'origine (le peuple rom) ; celui qui a reconnu cette dette artistique était le guitariste Django Reinhardt . Parmi les artistes contemporains de cette tradition internationalement connus figurent Stochelo Rosenberg , Biréli Lagrène , Jimmy Rosenberg , Paulus Schäfer et Tchavolo Schmitt .

Le peuple rom de Turquie a été acclamé par le public national et local. Les artistes locaux se produisent généralement pour des vacances spéciales. Leur musique est généralement jouée sur des instruments tels que la darbouka , la gırnata et le cümbüş . [217]

Cuisine

Art et culture contemporains

L'art contemporain rom a émergé au point culminant du processus qui a commencé en Europe centrale et orientale à la fin des années 1980, lorsque l'interprétation de la pratique culturelle des minorités a été rendue possible par un changement de paradigme, communément appelé dans la littérature spécialisée le tournant culturel . L'idée du « tournant culturel » a été introduite ; et c'est aussi l'époque où la notion de démocratie culturelle se cristallise dans les débats menés dans les différents forums publics. La société civile s'est renforcée et la politique civile est apparue, condition préalable à la démocratie culturelle. Ce changement d'attitude dans les cercles savants découle de préoccupations spécifiques non seulement à l'ethnicité mais aussi à la société, au genre et à la classe. [218]

Langue

La plupart des Roms parlent l'un des nombreux dialectes de la langue romani , [219] une langue indo-aryenne , avec des racines en sanskrit. Ils parlent aussi souvent les langues des pays dans lesquels ils vivent. En règle générale, ils incorporent également des emprunts et des calques en romani à partir des langues de ces pays et en particulier des mots pour des termes que la langue romani n'a pas. La plupart des Ciganos du Portugal, les Gitanos d'Espagne, les Romanichals du Royaume-Uni et les voyageurs scandinaves ont perdu leur connaissance du romani pur et parlent les langues mixtes Caló ,[220] Angloromany et Scandoromani , respectivement. La plupart des communautés de langue romani dans ces régions se composent d'immigrants ultérieurs d'Europe orientale ou centrale. [221]

Il n'existe pas de statistiques concrètes sur le nombre de locuteurs du romani, tant en Europe que dans le monde. Cependant, une estimation prudente est de 3,5 millions de locuteurs en Europe et 500 000 autres ailleurs, [221] bien que le nombre réel puisse être considérablement plus élevé. Cela fait du romani la deuxième langue minoritaire en Europe, derrière le catalan . [221]

En ce qui concerne la diversité des dialectes, le romani fonctionne de la même manière que la plupart des autres langues européennes. [222] La communication interdialectique est dominée par les caractéristiques suivantes :

  • Tous les locuteurs du romani sont bilingues , habitués à emprunter des mots ou des phrases d' une seconde langue ; cela rend difficile la communication avec les Roms de différents pays
  • Le romani était traditionnellement une langue partagée entre la famille élargie et une communauté très unie. Cela a entraîné l'incapacité de comprendre les dialectes d'autres pays, et c'est pourquoi le romani est parfois considéré comme plusieurs langues différentes.
  • Il n'y a pas de tradition ou de norme littéraire que les locuteurs du romani puissent utiliser comme ligne directrice pour leur utilisation de la langue. [222]

Persécutions

Persécution historique

L'une des persécutions les plus durables contre le peuple rom a été son asservissement. L'esclavage était largement pratiqué dans l'Europe médiévale , y compris sur le territoire de la Roumanie actuelle avant la fondation des principautés de Moldavie et de Valachie aux XIIIe et XIVe siècles. [223] La législation a décrété que tous les Roms vivant dans ces États, ainsi que tous ceux qui y ont immigré, étaient classés comme esclaves. [224] L'esclavage a été progressivement aboli au cours des années 1840 et 1850. [223]

Les origines exactes de l' esclavage dans les Principautés danubiennes ne sont pas connues. Il y a un débat sur la question de savoir si les Roms sont venus en Valachie et en Moldavie en tant qu'hommes libres ou ont été amenés comme esclaves. L'historien Nicolae Iorga a associé l'arrivée des Roms à l' invasion mongole de l'Europe en 1241 et considérait leur esclavage comme un vestige de cette époque, au cours de laquelle les Roumains prenaient les Roms comme esclaves des Mongols et préservaient leur statut pour utiliser leur travail. D'autres historiens pensent que les Roms ont été réduits en esclavage alors qu'ils étaient capturés lors des batailles avec les Tatars. La pratique de l'esclavage des prisonniers de guerre peut également avoir été adoptée par les Mongols. [223]

Certains Roms ont peut-être été des esclaves ou des troupes auxiliaires des Mongols ou des Tatars, mais la plupart d'entre eux ont migré du sud du Danube à la fin du XIVe siècle, quelque temps après la fondation de la Valachie . À cette époque, l'institution de l'esclavage était déjà établie en Moldavie et peut-être dans les deux principautés. Après la migration des Roms dans la région, l'esclavage est devenu une pratique répandue chez la population majoritaire. Les esclaves tatars , moins nombreux, ont finalement été intégrés à la population rom. [225]

Certaines branches du peuple rom ont atteint l'Europe occidentale au XVe siècle, fuyant comme réfugiés la conquête ottomane des Balkans. [226] Bien que les Roms fussent des réfugiés des conflits du sud-est de l'Europe, ils étaient souvent soupçonnés par certaines populations occidentales d'être associés à l' invasion ottomane car leur apparence physique était exotique. (La Diète impériale de Landau et de Fribourg en 1496-1498 déclara que les Roms étaient des espions des Turcs). En Europe occidentale, de telles suspicions et discriminations à l'encontre d'un peuple appartenant à une minorité visible ont entraîné des persécutions, souvent violentes, avec des efforts pour réaliser un nettoyage ethniquejusqu'à l'ère moderne. En période de tension sociale, les Roms ont souffert en tant que boucs émissaires ; par exemple, ils étaient accusés d'avoir apporté la peste en période d' épidémie . [227]

Le 30 juillet 1749, l'Espagne a mené la Grande rafle des Roms (Gitanos) sur son territoire. La Couronne espagnole a ordonné un raid à l'échelle nationale qui a conduit à l'éclatement des familles car tous les hommes valides ont été internés dans des camps de travaux forcés dans une tentative de nettoyage ethnique. La mesure a finalement été annulée et les Romanis ont été libérés alors que des protestations ont commencé à éclater dans différentes communautés, les Romanis sédentaires étant très estimés et protégés dans l'Espagne rurale. [228] [229]

Plus tard au 19e siècle, l'immigration rom a été interdite sur une base raciale dans les régions hors d'Europe, principalement dans le monde anglophone. L'Argentine en 1880 interdit l'immigration des Roms, tout comme les États-Unis en 1885. [227]

Déportation des Roms d' Asperg , Allemagne, 1940 (photographie de la Rassenhygienische Forschungsstelle )

Assimilation forcée

Dans la monarchie des Habsbourg sous Marie-Thérèse (1740-1780), une série de décrets ont tenté d'intégrer les Roms afin de les amener à s'installer définitivement , ont supprimé leurs droits à la propriété de chevaux et de chariots (1754) afin de réduire la mobilité des citoyens, les rebaptisait « nouveaux citoyens » et obligeait les garçons roms au service militaire comme n'importe quel autre citoyen s'ils n'avaient pas de métier (1761 et révision 1770), les obligeait à s'enregistrer auprès des autorités locales (1767) et un autre décret interdisait les mariages entre Roms (1773) afin de les intégrer à la population locale. Son successeur Josef II a interdit le port de vêtements traditionnels romani ainsi que l'utilisation de la langue romani, tous deux passibles de flagellation. [230] Pendant ce temps, les écoles étaient obligées d'inscrire et d'intégrer les enfants roms ; cette politique fut la première des politiques modernes d'intégration. En Espagne, des tentatives d'assimilation des Gitanos étaient en cours dès 1619, lorsque les Gitanos ont été installés de force, l'utilisation de la langue romani a été interdite, les hommes et les femmes de Gitano ont été envoyés dans des ateliers séparés et leurs enfants ont été envoyés dans des orphelinats. Le roi Charles III a adopté une approche plus progressive de l'assimilation des Gitano, proclamant qu'ils avaient les mêmes droits que les citoyens espagnols et mettant fin au dénigrement officiel d'eux qui était basé sur leur race . Alors qu'il interdisait le mode de vie nomade, l'usage de laLangue calo , vêtements roms, leur commerce de chevaux et autres métiers ambulants, il interdit également toute forme de discrimination à leur encontre et interdit aux guildes de les interdire. L'utilisation du mot gitano a également été interdite afin de favoriser l'assimilation, il a été remplacé par "nouveau castillan", qui a également été appliqué aux anciens juifs et musulmans. [231] [232]

La plupart des historiens s'accordent à dire que la pragmática de Charles III a échoué pour trois raisons principales, raisons qui découlent finalement de sa mise en œuvre en dehors des grandes villes ainsi que dans les zones marginales : la difficulté à laquelle la communauté Gitano a été confrontée pour changer son mode de vie nomade, le mode de communauté avait été motivée par la société et les graves difficultés d'application de la pragmática dans les domaines de l'éducation et du travail. Un auteur attribue son échec au rejet global de l'intégration des Gitanos par l'ensemble de la population. [230] [233]

D'autres exemples d'assimilation forcée incluent la Norvège , où une loi a été adoptée en 1896 qui a permis à l'État de retirer les enfants de leurs parents et de les placer dans des institutions publiques. [234] Cela a entraîné le retrait de quelque 1 500 enfants roms à leurs parents au XXe siècle. [235]

Porajmos (Holocauste)

La persécution des Roms a atteint son apogée pendant la Seconde Guerre mondiale lors du génocide de Porajmos perpétré par l'Allemagne nazie . En 1935, les lois de Nuremberg ont dépouillé les Roms vivant dans l'Allemagne nazie de leur citoyenneté, après quoi ils ont été soumis à des violences, à l'emprisonnement dans des camps de concentration et plus tard à un génocide dans des camps d'extermination . La politique a été étendue aux zones occupées par les nazis pendant la guerre, et elle a également été appliquée par leurs alliés, notamment l'État indépendant de Croatie, de Roumanie et de Hongrie.

Parce qu'il n'existe pas de chiffres précis du recensement d'avant-guerre pour les Romanis, il est impossible d'évaluer avec précision le nombre réel de victimes. La plupart des estimations du nombre de Roms victimes de l'Holocauste se situent entre 200 000 et 500 000, bien que des chiffres allant de 90 000 à 1,5 million aient été proposés. Les estimations inférieures n'incluent pas les personnes tuées dans tous les pays contrôlés par l'Axe. Une étude détaillée de Sybil Milton, ancienne historienne principale au US Holocaust Memorial Museum, a donné un chiffre d'au moins 220 000, peut-être plus proche de 500 000. [236] Ian Hancock , directeur du programme d'études roms et du centre d'archives et de documentation roms de l' Université du Texas à Austin, plaide en faveur d'un chiffre plus élevé compris entre 500 000 et 1 500 000. [237]

En Europe centrale, l'extermination dans le protectorat de Bohême et de Moravie a été si poussée que la langue romani de Bohême s'est éteinte.

Problèmes contemporains

Répartition du peuple rom en Europe (2007 "estimations moyennes" du Conseil de l'Europe , totalisant 9,8 millions) [238]
Manifestations antiziganes à Sofia , 2011

En Europe, les Roms sont associés à la pauvreté et sont accusés de taux élevés de criminalité et de comportements perçus par le reste de la population comme antisociaux ou inappropriés. [239] En partie pour cette raison, la discrimination à l'encontre du peuple rom s'est poursuivie jusqu'à nos jours, [240] [241] bien que des efforts soient déployés pour y remédier. [242]

Amnesty International rapporte des cas continus de discrimination antizigane au cours du 20e siècle, en particulier en Roumanie, Serbie, [243] Slovaquie , [244] Hongrie , [245] Slovénie , [246] et Kosovo . [247] L'Union européenne a reconnu qu'il fallait lutter contre la discrimination à l'égard des Roms et, avec la stratégie nationale d'intégration des Roms, elle encourage les États membres à œuvrer pour une plus grande inclusion des Roms et à défendre les droits des Roms dans l'Union européenne . [248]

*les projections pour la Serbie incluent également jusqu'à 97.000 Roms déplacés en Serbie [250]
Les Roms estiment le pourcentage de la population dans les pays européens [249]
Pays Pour cent
Bulgarie
 
 10,33 %
Macédoine du Nord
 
 9,59%
Slovaquie
 
 9,17%
Roumanie
 
 8,32 %
Serbie *
 
 8,18 %
Hongrie
 
 7,05%
Turquie
 
 5,97 %
Espagne
 
 3.21%
Albanie
 
 3,18 %
Monténégro
 
 2,95%
Moldavie
 
 2,49%
Grèce
 
 2,47%
République Tchèque
 
 1,96 %
Kosovo
 
 1,47 %

En Europe de l'Est, les enfants roms fréquentent souvent des écoles spéciales roms , séparées des enfants non roms, ce qui les désavantage sur le plan éducatif. [251] : 83 

Les Roms du Kosovo ont été gravement persécutés par les Albanais de souche depuis la fin de la guerre du Kosovo , et la communauté rom de la région est, pour la plupart, anéantie. [252]

La Tchécoslovaquie a mené une politique de stérilisation des femmes roms, à partir de 1973. [253] Les dissidents de la Charte 77 l'ont dénoncée en 1977-1978 comme un génocide , mais la pratique s'est poursuivie jusqu'à la Révolution de velours de 1989. [254] A 2005 Le rapport de l' ombudsman indépendant de la République tchèque , Otakar Motejl, a identifié des dizaines de cas de stérilisation forcée entre 1979 et 2001, et a appelé à des enquêtes pénales et à d'éventuelles poursuites contre plusieurs agents de santé et administrateurs. [255]

En 2008, à la suite du viol et du meurtre d'une Italienne à Rome par un jeune homme d'un campement rom local [256], le gouvernement italien a déclaré que la population rom d'Italie représentait un risque pour la sécurité nationale et qu'une action rapide était requise. pour faire face à l' émergence nomadi ( urgence nomade ). [257] Plus précisément, des fonctionnaires du gouvernement italien ont accusé les Roms d'être responsables de l'augmentation des taux de criminalité dans les zones urbaines. [ citation nécessaire ]

La mort en 2008 de Cristina et Violetta Djeordsevic , deux enfants roms qui se sont noyés alors que les amateurs de plage italiens restaient imperturbables, a attiré l'attention internationale sur les relations entre les Italiens et les Roms. Passant en revue la situation en 2012, un magazine belge a observé :

À l'occasion de la Journée internationale des Roms, qui tombe le 8 avril, la proportion importante des 12 millions de Roms d'Europe qui vivent dans des conditions déplorables n'aura pas grand-chose à célébrer. Et la pauvreté n'est pas le seul souci de la communauté. Les tensions ethniques augmentent. En 2008, des camps de Roms ont été attaqués en Italie, l'intimidation par des parlementaires racistes est la norme en Hongrie. S'exprimant en 1993, Václav Havel a fait remarquer prophétiquement que « le traitement des Roms est un test décisif pour la démocratie » : et la démocratie a été jugée défaillante. Les conséquences de la transition vers le capitalisme ont été désastreuses pour les Roms. Sous le communisme, ils avaient des emplois, un logement et une scolarité gratuits. Aujourd'hui, beaucoup sont au chômage, beaucoup perdent leur logement et le racisme est de plus en plus récompensé en toute impunité. [258]

Le sondage Pew Research de 2016 a révélé que les Italiens, en particulier, ont de fortes opinions anti-Roms, 82 % des Italiens exprimant des opinions négatives sur les Roms. En Grèce 67 %, en Hongrie 64 %, en France 61 %, en Espagne 49 %, en Pologne 47 %, au Royaume-Uni 45 %, en Suède 42 %, en Allemagne 40 % et aux Pays-Bas [259] 37 % avait une opinion défavorable de Roma. [260] Le sondage Pew Research 2019 a révélé que 83% des Italiens, 76% des Slovaques, 72% des Grecs, 68% des Bulgares, 66% des Tchèques, 61% des Lituaniens, 61% des Hongrois, 54% des Ukrainiens, 52 % des Russes, 51 % des Polonais, 44 % des Français, 40 % des Espagnols et 37 % des Allemands avaient une opinion défavorable des Roms. [261]

Les rapports d'incidents anti-Roms se multiplient dans toute l'Europe. [262] La discrimination contre les Roms reste répandue au Kosovo , [263] en Roumanie , [264] en Slovaquie , [265] en Bulgarie , [266] [267] et en République tchèque . [268] [269] Les communautés roms à travers l' Ukraine ont été la cible d'attaques violentes. [270] [271]

Concernant l' emploi , en moyenne dans les États européens interrogés, 16 % des femmes roms occupaient un emploi rémunéré en 2016, contre un tiers des hommes. [272]

Rapatriement forcé

À l'été 2010, les autorités françaises ont démoli au moins 51 camps de Roms illégaux et ont entamé le processus de rapatriement de leurs résidents dans leur pays d'origine. [273] Cela faisait suite aux tensions entre l'État français et les communautés roms, qui s'étaient exacerbées après que la police française eut ouvert le feu et tué un voyageur qui avait traversé un poste de contrôle de la police, heurtant un officier et tentant de frapper deux autres officiers à un autre poste de contrôle. En représailles, un groupe de Roms, armés de haches et de barres de fer, a attaqué le commissariat de Saint-Aignan, renversé des feux de circulation et des panneaux de signalisation et incendié trois voitures. [274] [275] Le gouvernement français a été accusé d'avoir perpétré ces actions pour poursuivre son agenda politique. [276] La commissaire européenne à la Justice, Viviane Reding, a déclaré que la Commission européenne devrait engager une action en justice contre la France sur cette question, qualifiant les expulsions de « honte ». Un dossier divulgué daté du 5 août, envoyé par le ministère de l' Intérieur aux chefs de police régionaux, contenait l'instruction : « Trois cents camps ou campements illégaux doivent être nettoyés dans les trois mois, les camps de Roms sont une priorité. [277]

Organisations et projets

Représentations artistiques

De nombreuses représentations de Roms dans la littérature et de l' art présente idéalisées récits de pouvoirs mystiques de la divination ou irascible ou passionné associé à un amour indomptable de la liberté et l'habitude de la criminalité. Le romani était un sujet populaire dans la peinture vénitienne de l'époque de Giorgione au début du XVIe siècle ; l'inclusion d'une telle figure ajoute une saveur orientale exotique aux scènes. Une peinture de la Renaissance vénitienne de Paris Bordone (ca. 1530, Strasbourg ) de la Sainte Famille en Egypte fait d' Elizabeth , une diseuse de bonne aventure rom; la scène se situe par ailleurs dans un paysage typiquement européen. [279]

Particulièrement remarquable sont des classiques comme l'histoire Carmen par Prosper Mérimée et l' opéra basé sur elle par Georges Bizet , Victor Hugo « s Le Bossu de Notre Dame , Herge « s de la Castafiore et Miguel de Cervantes » La Gitanilla . Les Roms ont également été représentés dans Le Songe d'une nuit d'été , Comme il vous plaira , Othello et La Tempête , tous de William Shakespeare .

Les Roms ont également été fortement romancés en Union soviétique , un exemple classique étant le film de 1975 Tabor ukhodit v Nebo . Une représentation plus réaliste du romani contemporain dans les Balkans , mettant en vedette des acteurs laïcs roms parlant dans leurs dialectes natals, bien que jouant toujours avec des clichés établis d'un penchant rom pour la magie et le crime, a été présentée par Emir Kusturica dans son ouvrage Le Temps des gitans (1988 ) et Chat Noir, Chat Blanc (1998). Les films de Tony Gatlif , réalisateur français d'ethnie rom, comme Les Princes (1983), Latcho Drom (1993) et Gadjo Dilo (1997) décrivent également la vie des Roms.

Voir aussi

Général

Listes

Remarques

  1. ^ 5 400 par recensement de 2000 .
  2. ^ Ceci est un chiffre du recensement. Quelque 1 236 810 (6,14 % de la population) n'ont déclaré aucune ethnie. Il n'y avait aucune possibilité pour une personne de déclarer plusieurs ethnies.
  3. ^ Ceci est un chiffre du recensement. Quelque 736.981 (10 % de la population) n'ont déclaré aucune ethnie. Il n'y avait aucune possibilité pour une personne de déclarer plusieurs ethnies. Dans un rapport des auteurs du recensement, les résultats ethniques de ce recensement sont identifiés comme une « manipulation grossière ».
  4. ^ This is a census figure. There was an option to declare multiple ethnicities, so this figure includes Romani of multiple backgrounds. According to the 2016 microcensus 99.1% of Hungarian Romani declared Hungarian ethnic identity also.
  5. ^ Approximate estimate
  6. ^ a b c d e f g h This is a census figure.
  7. ^ This is a census figure. Some 368,136 (5.1% of the population) did not declare any ethnicity. There was not any option for a person to declare multiple ethnicities.
  8. ^ This is a census figure. Some 408,777 (7.5% of the population) did not declare any ethnicity. There was not any option for a person to declare multiple ethnicities.
  9. ^ This is a census figure. Less than 1% of the population did not declare any ethnicity. There was not any option for a person to declare multiple ethnicities.
  10. ^ This is a census figure. Less than 1% of the population did not declare any ethnicity.
  11. ^ This is a census figure including Romani, Ashkali and Balkan Egyptians.
  12. ^ This is a census figure. There was an additional 3,368 Balkan Egyptians. 390,938 (14% of the population) did not declare any ethnicity. The census is regarded as unreliable by the Council of Europe
  13. ^ This is a census figure. Some 25% of the population did not declare any ethnicity.
  14. ^ This is a census figure.

Kosovo status

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Sources

Further reading

External links

European countries Roma links

The concentration, labor, ghetto camps that the Roma were persecuted in during World War II

Non-governmental organisations

Museums and libraries

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