Argentine

Coordonnées : 34°S 64°W / 34°S 64°W / -34; -64

République argentine [A] République Argentine   ( espagnol )
Drapeau Blason
Devise:  " En union et liberté " ("Dans l'unité et la liberté")
Hymne:  Himno Nacional Argentin (« Hymne national argentin »)
Sol de Mayo [2] (dim. de mai)
territoire argentin en vert foncé; territoire revendiqué mais non contrôlé en vert clair.
Capitale et plus grande ville	Buenos Aires 34°36′S 58°23′W  / 34.600°S 58.383°W / -34.600; -58.383
Langues officielles	espagnol [a]
Langues régionales reconnues	Guarani à Corrientes [3] Quechua à Santiago del Estero [4] Qom , Mocoví et Wichí dans le Chaco [5] Gallois à Chubut [6]
Groupes ethniques	96,7% Blanc ou Métis [7] [b] 2,4% d' amérindiens 0,5 % d'Asie de l'Est [8] [9] [10] [11] 0,4% Africain [12]
Religion (2019) [13]	79,6% Christianisme —62,9% catholiques romains —15,3 % protestants —1,4% Autre chrétien 19,2 % Aucune religion 1,2 % Autre
Démonyme(s)	argentin argentin argentin (peu fréquent)
Gouvernement	République constitutionnelle présidentielle fédérale
•  Président	Alberto Fernandez
•  Vice-président	Cristina Fernandez de Kirchner
•  Chef du Cabinet des Ministres	Juan Luis Manzur
•  Président de la Chambre des députés	Sergio Massa
•  Président de la Cour suprême	Carlos Rosenkrantz
Corps législatif	Congrès national
•  Chambre haute	Sénat
•  Chambre basse	Chambre des députés
Indépendance  d' Espagne
•  Révolution de mai	25 mai 1810
•  Déclaré	9 juillet 1816
•  Constitution	1er mai 1853
Zone
• Le total	2 780 400 km 2 (1 073 500 milles carrés) [B] ( 8e )
• L'eau (%)	1,57
Population
• Estimation 2021	45 605 826 [15] ( 31 )
• Recensement de 2010	40 117 096 [14]
• Densité	14,4/km 2 (37,3/sq mi) [14] ( 214e )
PIB  ( PPA )	Estimation 2019
• Le total	1,033 billion de dollars [16] ( 26e )
• Par habitant	22 997 $ [16] ( 56e )
PIB  (nominal)	Estimation 2019
• Le total	444,458 milliards de dollars [16] ( 25e )
• Par habitant	9 890 $ [16] ( 53e )
Gini  (2020)	42,9 [17] [18] moyen
IDH  (2019)	0,845 [19] très élevé  ·  46e
Monnaie	Peso argentin ( $ ) ( ARS )
Fuseau horaire	UTC -3 ( ART )
Format de date	jj.mm.aaaa ( CE )
Côté conduite	à droite [c]
Indicatif d'appel	+54
Code ISO 3166	RA
TLD Internet	.ar
^ Bien que non déclarée officielle de jure , la langue espagnole est la seule utilisée dans la rédaction des lois, décrets, résolutions, documents officiels et actes publics, ce qui en fait lalangue officielle de facto . ^ Beaucoup d'Argentins blancs sont des descendants de nombreux pays européens différents, cependant, la majorité d'entre eux ont une ascendance espagnole ou italienne au moins partielle ou mixte. ^ 10 juin 1945, mais les trains roulent toujours à gauche.

L'Argentine ( prononciation espagnole :  [aɾxenˈtina] ( écouter ) ), officiellement la République argentine ^[A] (espagnol : República Argentina ), est un pays de la moitié sud de l'Amérique du Sud . Il partage la majeure partie du cône sud avec le Chili à l'ouest, et est également bordé par la Bolivie et le Paraguay au nord, le Brésil au nord-est, l' Uruguay et l' océan Atlantique Sud à l'est, et le passage de Drake au sud. L'Argentine couvre une superficie de 2 780 400 km² (1 073 500 milles carrés), ^[B] ce qui en fait la plus grande nation hispanophone au monde. C'est le deuxième plus grand pays d'Amérique du Sud après le Brésil , le quatrième plus grand pays des Amériques et le huitième plus grand pays du monde. L'Argentine est subdivisée en vingt-trois provinces et une ville autonome , qui est la capitale fédérale et la plus grande ville du pays, Buenos Aires . Les provinces et la capitale ont leurs propres constitutions, mais existent sous un système fédéral . L'Argentine revendique la souveraineté surune partie de l' Antarctique , les îles Falkland et la Géorgie du Sud et les îles Sandwich du Sud .

La première présence humaine enregistrée dans l'Argentine moderne remonte à la période paléolithique . ^[20] L' Empire Inca s'est étendu au nord-ouest du pays à l'époque précolombienne. Le pays a ses racines dans la colonisation espagnole de la région au cours du 16ème siècle. ^{[21] L'} Argentine est devenue l'État successeur de la vice - royauté du Río de la Plata , ^[22] une vice-royauté espagnole d' outre-mer fondée en 1776. La déclaration et la lutte pour l'indépendance (1810-1818) ont été suivies d'une guerre civile prolongéequi dura jusqu'en 1861, aboutissant à la réorganisation du pays en fédération . Le pays a ensuite connu une paix et une stabilité relatives, avec plusieurs vagues d'immigration européenne , principalement des Italiens et des Espagnols , remodelant radicalement ses perspectives culturelles et démographiques ; plus de 60% de la population a une ascendance italienne complète ou partielle, ^{[23] [24] [25]} et la culture argentine a des liens significatifs avec la culture italienne . ^[26]

L'augmentation presque sans précédent de la prospérité a conduit l'Argentine à devenir la septième nation la plus riche du monde au début du 20e siècle. ^{[27] [28] [29]} En 1896, le PIB par habitant de l'Argentine dépassait celui des États-Unis ^[30] et était systématiquement dans le top dix avant au moins 1920. ^{[31] [32]} Actuellement, il est classé 71e en le monde . À la suite de la Grande Dépression des années 1930, l'Argentine a sombré dans l'instabilité politique et le déclin économique qui l'ont replongée dans le sous-développement ^[33], bien qu'elle soit restée parmi les quinze pays les plus riches pendant plusieurs décennies. ^[27]À la suite du décès du président Juan Perón en 1974, sa veuve et vice-présidente, Isabel Martínez de Perón , accède à la présidence, avant d'être renversée en 1976 . La junte militaire suivante a persécuté et assassiné des milliers de critiques politiques, d'activistes et de gauchistes pendant la guerre sale , une période de terrorisme d'État et de troubles civils qui a duré jusqu'à l'élection de Raúl Alfonsín à la présidence en 1983 .

L'Argentine est un pays en développement qui se classe très haut dans l' indice de développement humain , le deuxième en Amérique latine après le Chili . C'est une puissance régionale , et elle conserve son statut historique de puissance moyenne dans les affaires internationales. ^{[34] [35] [36]} Il maintient la deuxième plus grande économie en Amérique du Sud et est un membre de G-15 et G20 . L'Argentine est également membre fondateur des Nations Unies , de la Banque mondiale , de l'Organisation mondiale du commerce , du Mercosur ,Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes et Organisation des États ibéro-américains .

Nom et étymologie

La description de la région par le mot Argentine a été trouvée sur une carte vénitienne en 1536. ^[37]

En anglais, le nom « Argentine » vient de la langue espagnole ; cependant, le nom lui-même n'est pas espagnol, mais italien . Argentine ( masculin argentino ) signifie en italien "(fait) d'argent, de couleur argent", dérivé du latin "argentum" pour argent. En italien, l'adjectif ou le nom propre est souvent utilisé de manière autonome comme substantif et le remplace et on dit l'Argentine .

Le nom d' Argentine a probablement été donné pour la première fois par les navigateurs vénitiens et génois, tels que Giovanni Caboto . En espagnol et en portugais, les mots pour "argent" sont respectivement plata et prata et "(fait) d'argent" est plateado et prateado . L'Argentine a d'abord été associée à la légende des montagnes d'argent , répandue parmi les premiers explorateurs européens du bassin de La Plata . ^[38]

La première utilisation écrite du nom en espagnol remonte à La Argentina , ^[C] un poème de 1602 de Martín del Barco Centenera décrivant la région. ^[39] Bien que « l'Argentine » soit déjà d'usage courant au XVIIIe siècle, le pays a été officiellement nommé « Vice-royauté du Río de la Plata » par l'Empire espagnol, et « Provinces-Unies du Río de la Plata » après l'indépendance.

La constitution de 1826 a inclus la première utilisation du nom « République argentine » dans les documents juridiques. ^[40] Le nom « Confédération argentine » était aussi couramment utilisé et a été officialisé dans la Constitution argentine de 1853 . ^[41] En 1860 un décret présidentiel a établi le nom du pays comme "République argentine", ^[42] et l'amendement constitutionnel de cette année-là a jugé tous les noms depuis 1810 comme légalement valides. ^{[43] [D]}

En anglais, le pays était traditionnellement appelé « l'Argentine », imitant l'usage espagnol typique la Argentina ^[44] et résultant peut-être d'un raccourcissement erroné du nom plus complet « République argentine ». « L'Argentin » est tombé en désuétude du milieu à la fin du XXe siècle, et maintenant le pays est simplement appelé « Argentine ».

En espagnol, « Argentine » est féminin (« La [República] Argentina »), en prenant l' article féminin « la », car la syllabe initiale de « Argentine » n'est pas accentuée . ^[45]

Histoire

ère précolombienne

Les premières traces de vie humaine dans la région maintenant connue sous le nom d'Argentine datent de la période paléolithique , avec d'autres traces au mésolithique et au néolithique . ^[20] Jusqu'à la période de colonisation européenne, l'Argentine était relativement peu peuplée d'un grand nombre de cultures diverses avec différentes organisations sociales, ^[46] qui peuvent être divisées en trois groupes principaux. ^[47] Le premier groupe est constitué de chasseurs et de cueilleurs de base sans développement de la poterie , comme les Selknam et les Yaghan dans l'extrême sud. Le deuxième groupe sont des chasseurs avancés et des cueilleurs de nourriture qui comprennent les Puelche, Querandí et Serranos au centre-est ; et les Tehuelche au sud — tous conquis par les Mapuches venus du Chili ^[48] — et les Kom et Wichi au nord. Le dernier groupe est constitué de producteurs de poterie, comme les Charrúa , les Minuane et les Guaraní au nord-est, avec une existence semi-sédentaire sur brûlis ; ^[46] la culture commerciale sédentaire avancée de Diaguita dans le nord-ouest, qui a été conquise par l' empire Inca vers 1480; le Toconotéet Hênîa et Kâmîare dans le centre du pays, et les Huarpe dans le centre-ouest, une culture qui élevait des lamas et était fortement influencée par les Incas. ^[46]

Ère coloniale

Les Européens sont arrivés pour la première fois dans la région avec le voyage de 1502 d' Amerigo Vespucci . Les navigateurs espagnols Juan Díaz de Solís et Sebastian Cabot ont visité le territoire qui est aujourd'hui l'Argentine en 1516 et 1526, respectivement. ^[21] En 1536, Pedro de Mendoza fonda le petit village de Buenos Aires , qui fut abandonné en 1541. ^[49]

D'autres efforts de colonisation sont venus du Paraguay - établissant le gouvernorat du Río de la Plata - du Pérou et du Chili. ^[50] Francisco de Aguirre a fondé Santiago del Estero en 1553. Londres a été fondée en 1558; Mendoza , en 1561 ; San Juan , en 1562 ; San Miguel de Tucumán , en 1565. ^[51] Juan de Garay a fondé Santa Fe en 1573 et la même année Jerónimo Luis de Cabrera mis en place Córdoba . ^[52] Garay est allé plus au sud pour refonder Buenos Aires en 1580. ^[53] San Luis a été créé en 1596. ^[51]

L' Empire espagnol a subordonné le potentiel économique du territoire argentin à la richesse immédiate des mines d'argent et d'or en Bolivie et au Pérou, et en tant que tel, il est devenu une partie de la vice - royauté du Pérou jusqu'à la création de la vice - royauté du Río de la Plata en 1776 avec Buenos Aires comme capitale. ^[54]

Buenos Aires a repoussé deux invasions britanniques malheureuses en 1806 et 1807. ^[55] Les idées du Siècle des Lumières et l'exemple des premières révolutions atlantiques ont suscité des critiques de la monarchie absolutiste qui a gouverné le pays. Comme dans le reste de l'Amérique espagnole, le renversement de Ferdinand VII pendant la guerre d'Espagne a suscité de vives inquiétudes. ^[56]

Indépendance et guerres civiles

Commençant un processus à partir duquel l'Argentine devait émerger en tant qu'État successeur de la vice-royauté, ^[22] la Révolution de mai 1810 a remplacé le vice - roi Baltasar Hidalgo de Cisneros par la Première Junte , un nouveau gouvernement à Buenos Aires composé de locaux. ^[56] Dans les premiers affrontements de la guerre d'indépendance, la junte a écrasé une contre-révolution royaliste à Cordoue , ^[57] mais n'a pas réussi à vaincre celles de la Banda Oriental , du Haut-Pérou et du Paraguay , qui sont devenus plus tard des États indépendants. ^[58] Le franco-argentin Hippolyte Bouchardpuis a amené sa flotte à faire la guerre à l'Espagne à l'étranger et a attaqué la Californie espagnole, le Chili espagnol, le Pérou espagnol et les Philippines espagnoles. Il a obtenu l'allégeance des Philippins en fuite à San Blas qui ont fait défection des Espagnols pour rejoindre la marine argentine, en raison des griefs communs argentins et philippins contre la colonisation espagnole. ^{[59] [60]} À une date ultérieure, le Soleil argentin de mai a été adopté comme symbole par les Philippins dans la Révolution philippine contre l'Espagne. Il a également obtenu la reconnaissance diplomatique de l'Argentine du roi Kamehameha I du royaume d'Hawaï . L'historien Pacho O'Donnell affirme qu'Hawaï a été le premier État à reconnaître l'indépendance de l'Argentine.^[61]

Les révolutionnaires se sont divisés en deux groupes antagonistes : les centralistes et les fédéralistes, une décision qui allait définir les premières décennies de l'indépendance de l'Argentine. ^[62] L' Assemblée de l'An XIII a nommé Gervasio Antonio de Posadas comme premier directeur suprême de l' Argentine . ^[62]

Le 9 Juillet 1816, le Congrès de Tucuman a officialisé la Déclaration d'Indépendance , ^[63] qui est maintenant célébré comme Independence Day, fête nationale. ^[64] Un an plus tard, le général Martín Miguel de Güemes arrêta les royalistes au nord, et le général José de San Martín emmena une armée à travers les Andes et obtint l' indépendance du Chili ; puis il mena le combat jusqu'au bastion espagnol de Lima et proclama l' indépendance du Pérou . ^{[65] [F]} En 1819, Buenos Aires a promulgué une constitution centraliste qui a été bientôtabrogé par les fédéralistes. ^[67]

Un fait intéressant est que certaines des figures les plus importantes de l'indépendance argentine ont fait une proposition connue sous le nom de plan Inca de 1816, il a proposé que les Provinces-Unies du Río de la Plata (actuelle Argentine) devraient être une monarchie, dirigée par un descendant de l' Inca . Juan Bautista Túpac Amaru (demi-frère de Túpac Amaru II ) a été proposé comme monarque. ^[68] Quelques exemples de ceux qui ont soutenu cette proposition étaient Manuel Belgrano , José de San Martín et Martín Miguel de Güemes . Le Congrès de Tucumán a finalement décidé de rejeter le plan de l'Inca, créant à la place un État républicain et centraliste. ^[69][70]

La bataille de Cepeda de 1820 , menée entre les centralistes et les fédéralistes, a entraîné la fin du règne du directeur suprême . En 1826, Buenos Aires a promulgué une autre constitution centraliste , Bernardino Rivadavia étant nommé premier président du pays. Cependant, les provinces de l'intérieur se soulevèrent bientôt contre lui, forcèrent sa démission et rejetèrent la constitution. ^[71] Centralistes et Fédéralistes reprennent la guerre civile ; ce dernier a prévalu et a formé la Confédération argentine en 1831, dirigée par Juan Manuel de Rosas . ^[72] Pendant son régime, il fait face à un blocus français (1838-1840), leGuerre de la Confédération (1836-1839), et un blocus anglo-français combiné (1845-1850), mais est resté invaincu et a empêché une nouvelle perte de territoire national. ^[73] Ses politiques de restriction commerciale, cependant, ont irrité les provinces intérieures et en 1852 Justo José de Urquiza , un autre caudillo puissant , l'a battu du pouvoir . En tant que nouveau président de la Confédération, Urquiza a promulgué la Constitution libérale et fédérale de 1853. Buenos Aires a fait sécession mais a été contraint de revenir dans la Confédération après avoir été vaincu lors de la bataille de Cepeda en 1859 . ^[74]

L'essor de la nation moderne

Dominant Urquiza lors de la bataille de Pavón en 1861 , Bartolomé Mitre assura la prédominance de Buenos Aires et fut élu premier président du pays réunifié. Il a été suivi par Domingo Faustino Sarmiento et Nicolás Avellaneda ; ces trois présidences ont jeté les bases de l'État argentin moderne. ^[75]

À partir de Julio Argentino Roca en 1880, dix gouvernements fédéraux consécutifs ont mis l' accent sur des politiques économiques libérales . La vague massive d'immigration européenne qu'ils ont promue - juste après celle des États-Unis - a conduit à une quasi-réinvention de la société et de l'économie argentines qui, en 1908, avaient placé le pays au septième rang des nations développées ^{[27] les} plus riches ^[28] du monde. . Poussé par cette immigration vague et diminution de la mortalité, la population argentine a quintuplé et l'économie 15 fois: ^[76] 1870-1910 Argentine bléles exportations sont passées de 100 000 à 2 500 000 t (110 000 à 2 760 000 tonnes courtes) par an, tandis que les exportations de bœuf congelé sont passées de 25 000 à 365 000 t (28 000 à 402 000 tonnes courtes) par an, ^[77] plaçant l'Argentine parmi les cinq premiers exportateurs mondiaux . ^[78] Son kilométrage ferroviaire est passé de 503 à 31 104 km (313 à 19 327 mi). ^[79] Favorisée par un nouveau système d' éducation public, obligatoire, gratuit et laïc , l' alphabétisation est rapidement passée de 22 % à 65 %, un niveau supérieur à celui que la plupart des pays d'Amérique latine atteindraient même cinquante ans plus tard. ^[78] De plus, le PIB réel a augmenté si rapidement que, malgré l'afflux massif d'immigrants, le revenu par habitantentre 1862 et 1920 est passé de 67 % des niveaux des pays développés à 100 % : ^[79] En 1865, l'Argentine était déjà l'une des 25 premières nations en termes de revenu par habitant. En 1908, il avait dépassé le Danemark, le Canada et les Pays-Bas pour atteindre la 7e place, derrière la Suisse, la Nouvelle-Zélande, l'Australie, les États-Unis, le Royaume-Uni et la Belgique. Le revenu par habitant de l'Argentine était 70 % supérieur à celui de l'Italie, 90 % supérieur à celui de l'Espagne, 180 % supérieur à celui du Japon et 400 % supérieur à celui du Brésil . ^[27] Malgré ces réalisations uniques, le pays a mis du temps à atteindre ses objectifs initiaux d'industrialisation : ^[80]après le développement rapide des industries locales à forte intensité de capital dans les années 1920, une partie importante du secteur manufacturier est restée à forte intensité de main-d'œuvre dans les années 1930. ^[81]

Entre 1878 et 1884 eut lieu la soi-disant Conquête du Désert , dans le but de donner au moyen des affrontements constants entre indigènes et Criollos à la frontière, ^[83] et l'appropriation des territoires indigènes, triplant le territoire argentin. La première conquête, consistait en une série d'incursions militaires dans les territoires de la Pampa et de la Patagonie dominés par les peuples indigènes, ^{[84] les} répartissant entre les membres de la Sociedad Rural Argentina , financiers des expéditions. ^[85] La conquête du Chaco dura jusqu'à la fin du siècle, ^[86]puisque sa pleine appropriation du système économique national n'a eu lieu que lorsque la simple extraction de bois et de tanin a été remplacée par la production de coton . ^[87] Le gouvernement argentin considérait les indigènes comme des êtres inférieurs, sans les mêmes droits que les Criollos et les Européens. ^[88]

En 1912, le président Roque Sáenz Peña décrète le suffrage universel et secret masculin , ce qui permet à Hipólito Yrigoyen , chef de l' Union civique radicale (ou UCR), de remporter les élections de 1916 . Il a promulgué des réformes sociales et économiques et a étendu son aide aux petites exploitations agricoles et aux entreprises. L'Argentine est restée neutre pendant la Première Guerre mondiale . La deuxième administration d'Yrigoyen a fait face à une crise économique, précipitée par la Grande Dépression . ^[89]

En 1930, Yrigoyen est chassé du pouvoir par l'armée dirigée par José Félix Uriburu . Bien que l'Argentine soit restée parmi les quinze pays les plus riches jusqu'au milieu du siècle, ^[27] ce coup d'État marque le début du déclin économique et social constant qui a replongé le pays dans le sous-développement. ^[33]

Uriburu a régné pendant deux ans; puis Agustín Pedro Justo a été élu lors d'une élection frauduleuse et a signé un traité controversé avec le Royaume-Uni . L'Argentine est restée neutre pendant la Seconde Guerre mondiale , une décision qui avait le plein soutien britannique mais a été rejetée par les États-Unis après l' attaque de Pearl Harbor . En 1943, un coup d'État militaire dirigé par le général Arturo Rawson renversa le gouvernement démocratiquement élu de Ramón Castillo . Sous la pression des États-Unis, l'Argentine déclara plus tard la guerre aux puissances de l'Axe (le 27 mars 1945, environ un mois avant la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe ).

Pendant la dictature de Rawson, un colonel militaire relativement inconnu nommé Juan Domingo Perón a été nommé chef du département du Travail. Perón a rapidement réussi à gravir les échelons politique, étant nommé ministère de la Défense en 1944. Étant perçu comme une menace politique par la faction rivale dans l'armée et le camp conservateur, il a été contraint de démissionner en 1945 et a été arrêté quelques jours plus tard. Il a ensuite été libéré sous la pression croissante de sa base et de plusieurs syndicats alliés. ^[90] Plus tard , il deviendra président après une victoire écrasante sur le DUC en 1946 des élections générales que le laborist candidat. ^[91]

Années péronistes

Le Parti travailliste, rebaptisé plus tard Parti justicialiste , le parti le plus puissant et le plus influent de l'histoire de l'Argentine, est arrivé au pouvoir avec l'accession de Juan Domingo Perón à la présidence en 1946. Il a nationalisé les industries et les services stratégiques, amélioré les salaires et les conditions de travail, payé la totalité dette extérieure et a affirmé qu'il avait atteint le quasi- plein emploi . Il a poussé le Congrès à adopter le suffrage des femmes en 1947, ^[92] et a développé un système d'assistance sociale pour les secteurs les plus vulnérables de la société. ^[93] L'économie a commencé à décliner en 1950 en partie à cause des dépenses gouvernementales et du protectionnisme politiques économiques.

Il s'est également engagé dans une campagne de répression politique. Quiconque était perçu comme un dissident politique ou un rival potentiel faisait l'objet de menaces, de violences physiques et de harcèlement. L' intelligentsia argentine , la classe moyenne, les étudiants universitaires et les professeurs étaient considérés comme particulièrement gênants. Perón a licencié plus de 2 000 professeurs d'université et membres du corps professoral de tous les principaux établissements d'enseignement public. ^[94]

Perón a essayé de mettre sous sa coupe la plupart des syndicats et des syndicats, recourant régulièrement à la violence en cas de besoin. Par exemple, le dirigeant du syndicat des emballeurs de viande, Cipriano Reyes , a organisé des grèves pour protester contre le gouvernement après que des représentants élus du mouvement ouvrier aient été remplacés de force par des marionnettes péronistes du parti péroniste . Reyes a rapidement été arrêté pour terrorisme, bien que les allégations n'aient jamais été étayées. Reyes a été torturé en prison pendant cinq ans et n'a été libéré qu'après la chute du régime en 1955 sans aucune accusation formelle. ^[95]

Perón a réussi à être réélu en 1951 . Eva Perón , sa femme qui a joué un rôle essentiel dans le parti, est décédée d'un cancer en 1952. Alors que l'économie continuait de s'effondrer, Perón a commencé à perdre le soutien populaire. Considérée comme une menace pour le processus national et profitant du pouvoir politique flétri de Perón, la Marine a bombardé la Plaza de Mayo en 1955. Perón a survécu à l'attaque mais quelques mois plus tard, lors du coup d'État de la Révolution libératrice , a été destitué et s'est exilé en Espagne. ^[96]

Révolution Libertadora

Le nouveau chef de l'Etat, Pedro Eugenio Aramburu , a proscrit le péronisme et interdit au parti toute future élection. Arturo Frondizi de l' UCR a remporté les élections générales de 1958 . ^[97] Il a encouragé l'investissement pour atteindre l'autosuffisance énergétique et industrielle, a inversé un déficit commercial chronique et a levé l'interdiction du péronisme; pourtant, ses efforts pour rester en bons termes avec les péronistes et l'armée lui ont valu le rejet des deux et un nouveau coup d'État l'a forcé à sortir. ^[98] Au milieu de la tourmente politique, le leader du Sénat José María Guido a réagi rapidement et a appliqué le vide anti- pouvoirlégislation, montant jusqu'à la présidence elle-même; les élections ont été abrogées et le péronisme a été à nouveau interdit. Arturo Illia a été élu en 1963 et a mené une augmentation de la prospérité à tous les niveaux ; Cependant, il a été renversé en 1966 par un autre coup d'État militaire dirigé par le général Juan Carlos Onganía lors de la Révolution argentine autoproclamée , créant un nouveau gouvernement militaire qui cherchait à régner indéfiniment. ^[99]

Le retour et la mort de Perón

Après plusieurs années de régime militaire, Alejandro Agustín Lanusse a été nommé président par la junte militaire en 1971. Sous la pression politique croissante pour le retour de la démocratie, Lanusse a appelé à des élections en 1973. Perón a été interdit de se présenter mais le parti péroniste a été autorisé à participer . Les élections présidentielles ont été remportées par Hector Cámpora, le candidat de substitution de Perón. Le Dr Héctor Cámpora, un péroniste de gauche, a pris ses fonctions le 25 mai 1973, et un mois plus tard, en juin, Perón était revenu d'Espagne. L'une des premières actions présidentielles de Cámpora a été d'accorder l'amnistie aux membres d'organisations terroristes qui avaient commis des assassinats politiques et des attentats terroristes, et qui avaient été jugés et condamnés à des peines de prison par des juges. Le mandat de plusieurs mois de Cámpora au gouvernement a été assailli par des troubles politiques et sociaux. Plus de 600 conflits sociaux, grèves et occupations d'usines ont eu lieu en un seul mois. ^[100] Même si les organisations terroristes d'extrême gauche avaient suspendu leur lutte armée, leur adhésion à la démocratie participativeprocessus a été interprété comme une menace directe par la faction de droite péroniste. ^[101]

Dans un état de bouleversement politique, social et économique, Cámpora et le vice-président Vicente Solano Lima ont démissionné en juillet 1973, appelant à de nouvelles élections, mais cette fois avec Perón comme candidat du Parti justicialiste. Perón a remporté les élections avec sa femme Isabel Perón comme vice-président. Le troisième mandat de Perón a été marqué par l'escalade du conflit entre les factions de gauche et de droite au sein du parti péroniste, ainsi que par le retour de groupes armés de guérilla terroriste comme l' ERP guevariste , le péroniste de gauche Montoneros et l'extrême droite Triple A soutenue par l'État.. Après une série de crises cardiaques et des signes de pneumonie en 1974, la santé de Perón s'est rapidement détériorée. Perón a subi une dernière crise cardiaque le lundi 1er juillet 1974 et est décédé à 13h15. Il avait 78 ans. Après sa mort, Isabel Perón , son épouse et vice-présidente, est entrée en fonction.

Isabel, née María Estela Martínez Cartas, une école primaire d' abandon ^[102] et une ancienne boîte de nuit danseuse , se sont révélés être un président incompétent et bien faible. Au cours de sa présidence, une junte militaire ainsi que la faction fasciste d'extrême droite des péronistes sont redevenus de facto le chef de l'État . Elle a été présidente de l'Argentine de 1974 à 1976, date à laquelle elle a été évincée par l'armée. Sa courte présidence a été marquée par l'effondrement des systèmes politiques et sociaux argentins et a conduit à une crise constitutionnelle ouvrant la voie à une décennie d'instabilité, d'attaques de guérilla terroriste de gauche et de terrorisme d'État.

Processus de réorganisation nationale

La « guerre sale » (en espagnol : Guerra Sucia ) faisait partie de l' opération Condor , qui comprenait la participation d'autres dictatures de droite dans le cône sud. La sale guerre impliquait le terrorisme d'État en Argentine et ailleurs dans le Cône Sud contre des dissidents politiques, les forces militaires et de sécurité employant la violence urbaine et rurale contre les guérilleros de gauche, les dissidents politiques et toute personne soupçonnée d'être associée au socialisme ou en quelque sorte contraire à la politiques économiques néolibérales du régime. ^{[103] [104] [105]}Les victimes de la violence en Argentine seule comprenaient environ 15 000 à 30 000 militants de gauche et des militants, y compris des syndicalistes, des étudiants, des journalistes, des marxistes , péronistes guérilla , ^[106] et sympathisants présumés. La plupart des victimes étaient des victimes du terrorisme d'État . Les victimes des guérilleros adverses comptaient entre 500 et 540 responsables militaires et policiers ^[107] et jusqu'à 230 civils. ^{[108] L'} Argentine a reçu un soutien technique et une aide militaire du gouvernement des États-Unis pendant les années Johnson , Nixon , Ford , Carter et Reagan. administratives.

La chronologie exacte de la répression est encore débattue, mais les racines de la longue guerre politique peuvent avoir commencé en 1969 lorsque des syndicalistes ont été la cible d'assassinats par des paramilitaires péronistes et marxistes. Des cas individuels de terrorisme parrainé par l'État contre le péronisme et la gauche remontent encore plus loin au bombardement de la Plaza de Mayo en 1955. Le massacre de Trelew de 1972, les actions de l' Alliance anticommuniste argentine à partir de 1973 et Isabel Martínez de Perón les "décrets d'annihilation" de la guérilla de gauche pendant l' Operativo Independencia (Opération Indépendance) en 1975, sont également des événements possibles signalant le début de la Sale Guerre.

Onganía a fermé le Congrès, interdit tous les partis politiques et démantelé les syndicats étudiants et ouvriers. En 1969, le mécontentement populaire a conduit à deux manifestations massives : le Cordobazo et le Rosariazo . L'organisation de guérilla terroriste Montoneros a enlevé et exécuté Aramburu. ^[109] Le chef du gouvernement nouvellement élu, Alejandro Agustín Lanusse , cherchant à atténuer la pression politique croissante, a permis à Héctor José Cámpora de devenir le candidat péroniste au lieu de Perón. Cámpora a remporté les élections de mars 1973 , a gracié les membres de la guérilla condamnés, puis a obtenu le retour de Perón de son exil en Espagne. ^[110]

Le jour du retour de Perón en Argentine, l'affrontement entre les factions internes péronistes – les dirigeants syndicaux de droite et les jeunes de gauche des Montoneros – a abouti au massacre d'Ezeiza . Accablé par la violence politique, Cámpora a démissionné et Perón a remporté les élections de septembre 1973 avec sa troisième épouse Isabel comme vice-présidente. Il expulsa les Montoneros du parti ^[111] et ils redevinrent une organisation clandestine. José López Rega a organisé l' Alliance anticommuniste argentine (AAA) pour lutter contre eux et l' Armée populaire révolutionnaire(ERP). Perón est décédé en juillet 1974 et sa femme lui a succédé, qui a signé un décret secret autorisant l'armée et la police à « anéantir » la subversion de gauche, ^[112] arrêtant la tentative de l'ERP de déclencher une insurrection rurale dans la province de Tucumán. ^[113] Isabel Perón a été évincée un an plus tard par une junte des forces armées combinées, dirigée par le général d'armée Jorge Rafael Videla . Ils ont lancé le processus de réorganisation nationale , souvent abrégé en Proceso . ^[114]

Le Proceso a fermé le Congrès, destitué les juges de la Cour suprême, interdit les partis politiques et les syndicats et a eu recours à la disparition forcée de membres présumés de la guérilla, y compris d'individus soupçonnés d'être associés à la gauche. À la fin de 1976, les Montoneros avaient perdu près de 2 000 membres et en 1977, l'ERP était complètement maîtrisé. Néanmoins, les Montoneros sévèrement affaiblis ont lancé une contre-attaque en 1979, qui a été rapidement réprimée, mettant ainsi fin à la menace de la guérilla et assurant la position de la junte au pouvoir.

En 1982, le chef de l'État, le général Leopoldo Galtieri , autorise l'invasion des territoires revendiqués par les Britanniques de la Géorgie du Sud et, le 2 avril, des îles Falkland . L'occupation a provoqué une réponse militaire du Royaume-Uni menant à la guerre des Malouines . Les forces argentines ont été défaites et officiellement rendues aux troupes britanniques le 14 juin. Des émeutes de rue à Buenos Aires ont suivi la défaite et la direction militaire responsable de l'humiliation s'est retirée. ^[115] Reynaldo Bignone remplace Galtieri et commence à organiser la transition vers une gouvernance démocratique. ^[116]

Retour à la démocratie

Raúl Alfonsín a remporté les élections de 1983 en faisant campagne pour la poursuite des responsables de violations des droits de l' homme pendant le Proceso : le procès des juntes et autres cours martiales a condamné tous les dirigeants du coup d'État mais, sous la pression militaire, il a également décrété le point final et l' obéissance. lois, ^{[117] [118]} qui ont mis fin aux poursuites en aval de la chaîne de commandement . L' aggravation de la crise économique et l' hyperinflation ont réduit son soutien populaire et le péroniste Carlos Menem a remporté les élections de 1989 . Peu après,les émeutes ont forcé Alfonsín à une démission anticipée . ^[119]

Menem a adopté et adopté des politiques néolibérales : ^[120] un taux de change fixe , la déréglementation des entreprises , les privatisations et le démantèlement des barrières protectionnistes ont normalisé l'économie à court terme. Il a gracié les officiers qui avaient été condamnés pendant le gouvernement d'Alfonsín. L' amendement constitutionnel de 1994 a permis à Menem d' être élu pour un second mandat . Avec l'économie commençant à décliner en 1995, et avec l'augmentation du chômage et de la récession, ^[121] l'UCR, dirigée par Fernando de la Rúa , est revenue à la présidence lors des élections de 1999 .^[122]

De la Rúa a quitté en effet le plan économique de Menem malgré l'aggravation de la crise, ce qui a conduit à un mécontentement social croissant. ^[121] La fuite massive des capitaux du pays a été répondue par un gel des comptes bancaires , générant de nouvelles turbulences. Les émeutes de décembre 2001 l'ont forcé à démissionner. ^{[123] Le} Congrès a nommé Eduardo Duhalde président par intérim, qui a révoqué le taux de change fixe établi par Menem, ^[124] faisant perdre à de nombreux Argentins de la classe ouvrière et moyenne une partie importante de leurs économies. Fin 2002, la crise économique a commencé à s'estomper, mais l'assassinat de deux piqueterospar la police a provoqué des troubles politiques, incitant Duhalde à faire avancer les élections. ^[125] Néstor Kirchner a été élu comme nouveau président . ^[126]

Stimulant les politiques économiques néo-keynésiennes ^[125] mises en place par Duhalde, Kirchner a mis fin à la crise économique en obtenant des excédents budgétaires et commerciaux importants et une croissance rapide du PIB . ^[127] Sous son administration, l'Argentine a restructuré sa dette en défaut avec une décote sans précédent d'environ 70 % sur la plupart des obligations, a remboursé ses dettes auprès du Fonds monétaire international , ^{[128] a} purgé l'armée des officiers aux antécédents douteux en matière de droits de l'homme, ^[129] a annulé et annulé les lois de l'arrêt complet et de l'obéissance, ^{[130] [F]}les a jugés inconstitutionnels et a repris les poursuites judiciaires contre les crimes de la junte. Il ne s'est pas présenté à la réélection, promouvant à la place la candidature de son épouse, la sénatrice Cristina Fernández de Kirchner , qui a été élue en 2007 ^[132] puis réélue en 2011 . L'administration de Fernández de Kirchner a établi des relations étrangères positives avec des pays aux antécédents douteux en matière de droits humains, notamment le Venezuela, l'Iran et Cuba, tandis que dans le même temps, les relations avec les États-Unis et le Royaume-Uni sont devenues de plus en plus tendues. En 2015, le PIB argentin avait augmenté de 2,7 % ^[133] et les revenus réels avaient augmenté de plus de 50 % depuis l'ère post-Menem. ^[134]Malgré ces gains économiques et l'augmentation de la production d'énergie renouvelable et des subventions, l'économie globale était au ralenti depuis 2011. ^[135]

Le 22 Novembre 2015, après un match nul au premier tour des élections présidentielles le 25 Octobre , coalition de centre-droite candidat Mauricio Macri a remporté le premier ballotage dans l'histoire de l' Argentine, en battant Front pour la victoire candidat Daniel Scioli et devenir président élu. Macri a été le premier président non péroniste démocratiquement élu depuis 1916 qui a réussi à terminer son mandat sans être renversé. ^[136] Il a pris ses fonctions le 10 décembre 2015 et a hérité d'une économie à fort taux d'inflation et en mauvaise posture. En avril 2016, le gouvernement Macriintroduit des mesures d'austérité néolibérales destinées à lutter contre l' inflation et les déficits publics exagérés. ^[137] Sous l'administration de Macri, la reprise économique est restée insaisissable avec un PIB en recul de 3,4%, une inflation totalisant 240%, des milliards de dollars américains émis en dette souveraine et une pauvreté de masse augmentant à la fin de son mandat. ^{[138] [139]} Il s'est présenté aux élections en 2019, mais a perdu près de huit points de pourcentage face à Alberto Fernández , le candidat du Parti justicialiste.

Le président Alberto Fernández et la vice-présidente Cristina Fernández de Kirchner ont pris leurs fonctions en décembre 2019, quelques mois seulement avant que la pandémie de COVID-19 ne frappe l'Argentine et parmi les accusations de corruption , de pots -de- vin et de détournement de fonds publics pendant les présidences de Nestor et Cristina Fernández de Kirchner . ^{[140] [141]}

Géographie

Avec une superficie continentale de ² 780 400 km ² (1 073 518 milles carrés), ^{[B] l'} Argentine est située dans le sud de l'Amérique du Sud , partageant des frontières terrestres avec le Chili à travers les Andes à l'ouest ; ^[143] Bolivie et Paraguay au nord ; le Brésil au nord-est, l' Uruguay et l' océan Atlantique Sud à l'est ; ^[144] et le passage de Drake au sud; ^[145] pour une longueur totale de frontière terrestre de 9 376 km (5 826 mi). Sa frontière côtière sur le Río de la Plata et l'océan Atlantique Sud est longue de 5 117 km (3 180 mi). ^[144]

Le point culminant de l'Argentine est l' Aconcagua dans la province de Mendoza (6 959 m (22 831 pieds) au-dessus du niveau de la mer), ^[146] également le point le plus élevé des hémisphères sud et ouest . ^[147] Le point le plus bas est Laguna del Carbón dans la province de Santa Cruz de la Grande Dépression de San Julián (−105 m (−344 pi) au-dessous du niveau de la mer, ^[146] également le point le plus bas des hémisphères sud et ouest, et le septième plus bas point sur Terre) ^[148]

Le point le plus septentrional se trouve au confluent des rivières Grande de San Juan et Río Mojinete dans la province de Jujuy ; le plus méridional est le cap San Pío dans la province de la Terre de Feu ; le plus à l'est se trouve au nord-est de Bernardo de Irigoyen, Misiones et le plus à l'ouest se trouve dans le parc national Los Glaciares dans la province de Santa Cruz. ^[144] La distance maximale nord-sud est de 3 694 km (2 295 mi), tandis que la distance maximale est-ouest est de 1 423 km (884 mi). ^[144]

Certains des principaux fleuves sont le Paraná , l' Uruguay, qui se rejoignent pour former le Río de la Plata, le Paraguay , le Salado , le Negro , le Santa Cruz , le Pilcomayo , le Bermejo et le Colorado . ^[149] Ces rivières se déversent dans la mer d'Argentine , la zone peu profonde de l'océan Atlantique au-dessus du plateau argentin , une plate-forme continentale exceptionnellement large . ^[150] Ses eaux sont influencées par deux courants océaniques majeurs : le courant chaud du Brésil et le courant froid des Malouines. ^[151]

Biodiversité

L'Argentine est l'un des pays les plus riches en biodiversité au monde ^[152] abritant l'une des plus grandes variétés d' écosystèmes au monde : 15 zones continentales, 2 zones marines et la région antarctique sont toutes représentées sur son territoire. ^[152] Cette grande variété d'écosystèmes a conduit à une diversité biologique qui est parmi les plus importantes au monde : ^{[152] [153]}

• 9 372 espèces de plantes vasculaires répertoriées (classées 24e) ^[G]
• 1 038 espèces d'oiseaux répertoriées (classées 14e) ^[H]
• 375 espèces de mammifères répertoriées (classées 12e) ^[I]
• 338 espèces reptiliennes cataloguées (classées 16ème)
• 162 espèces d' amphibiens cataloguées (classées 19e)

La pampa d'origine n'avait pratiquement pas d'arbres ; certaines espèces importées comme le sycomore américain ou l' eucalyptus sont présentes le long des routes ou dans les villes et domaines ruraux ( estancias ). La seule plante arborescente originaire de la pampa est l' Ombú à feuilles persistantes . Les sols de surface de la pampa sont d'un noir profond, principalement des mollisols , communément appelés humus . Cela fait de la région l'une des plus productives de la planète sur le plan agricole ; Cependant, cela est également responsable de la destruction d'une grande partie de l'écosystème d'origine, pour faire place à l'agriculture commerciale. La pampa occidentale reçoit moins de précipitations, cette pampa sèche est une plaine d'herbes courtes ou de steppe .^{[ citation nécessaire ]}

Les parcs nationaux d'Argentine constituent un réseau de 35 parcs nationaux en Argentine. Les parcs couvrent un ensemble très varié de terrains et de biotopes , du parc national de Baritú à la frontière nord avec la Bolivie jusqu'au parc national de la Terre de Feu à l'extrême sud du continent. L' Administración de Parques Nacionales (Administration des parcs nationaux) est l'agence qui préserve et gère ces parcs nationaux ainsi que les monuments naturels et les réserves nationales du pays. ^[154]

L'Argentine a obtenu un score moyen de 7,21/10 pour l' indice d'intégrité des paysages forestiers en 2018 , la classant au 47e rang mondial sur 172 pays. ^[155]

Climat

En général, l'Argentine a quatre principaux types de climat : chaud, modéré, aride et froid, tous déterminés par l'étendue de la latitude, la gamme d'altitude et les caractéristiques du relief. ^{[157] [158]} Bien que les régions les plus peuplées soient généralement tempérées , l'Argentine a une quantité exceptionnelle de diversité climatique, ^[159] allant du subtropical au nord au polaire à l'extrême sud. ^[160] Par conséquent, il existe une grande variété de biomes dans le pays, notamment des forêts tropicales subtropicales, des régions semi-arides et arides , des plaines tempérées de la Pampa et des régions subantarctiques froides dans le sud. ^[161]Les précipitations annuelles moyennes varient de 150 millimètres (6 pouces) dans les parties les plus sèches de la Patagonie à plus de 2 000 millimètres (79 pouces) dans les parties les plus occidentales de la Patagonie et les parties nord-est du pays. ^[159] Les températures annuelles moyennes varient de 5 °C (41 °F) dans l'extrême sud à 25 °C (77 °F) dans le nord. ^[159]

Les principaux courants de vent comprennent les vents frais de Pampero qui soufflent sur les plaines plates de la Patagonie et des Pampas ; suivant le front froid, des courants chauds soufflent du nord au milieu et à la fin de l'hiver, créant des conditions douces. ^[162] La Sudestada modère généralement les températures froides mais apporte de très fortes pluies, une mer agitée et des inondations côtières . Il est plus fréquent à la fin de l'automne et en hiver le long de la côte centrale et dans l'estuaire du Río de la Plata. ^[162] La Zonda , un vent chaud et sec, affecte Cuyo et la Pampa centrale. Éliminés de toute humidité pendant la descente de 6 000 m (19 685 pi) des Andes, les vents de Zonda peuvent souffler pendant des heures avec des rafales allant jusqu'à 120 km/h (75 mph), alimentant des incendies de forêt et causant des dommages ; entre juin et novembre, lorsque souffle la Zonda, les tempêtes de neige et le blizzard ( viento blanco ) affectent généralement les altitudes plus élevées. ^[163]

Le changement climatique en Argentine devrait avoir des effets significatifs sur les conditions de vie en Argentine. ^{[164] : 30} Le climat de l'Argentine est en train de changer en ce qui concerne les régimes de précipitations et les températures. Les plus fortes augmentations des précipitations (de 1960 à 2010) se sont produites dans les parties orientales du pays. L'augmentation des précipitations a entraîné une plus grande variabilité des précipitations d'une année à l'autre dans les parties nord du pays, avec un risque plus élevé de sécheresses prolongées , défavorisant l'agriculture dans ces régions .

Politique

Au 20e siècle, l'Argentine a connu d'importants bouleversements politiques et des revers démocratiques. ^{[165] [166]} Entre 1930 et 1976, les forces armées ont renversé six gouvernements en Argentine; ^[166] et le pays a alterné des périodes de démocratie (1912-1930, 1946-1955 et 1973-1976) avec des périodes de démocratie restreinte et de régime militaire . ^[165] Suite à une transition qui a commencé en 1983, ^{[167] la} démocratie à grande échelle en Argentine a été rétablie. ^{[165] [166]} La démocratie argentine a perduré pendant la crise de 2001-02et jusqu'à nos jours ; elle est considérée comme plus solide que ses prédécesseurs d'avant 1983 et d'autres démocraties d' Amérique latine . ^[166]

Gouvernement

L'Argentine est une république constitutionnelle fédérale et une démocratie représentative . ^[168] Le gouvernement est régi par un système de freins et contrepoids défini par la Constitution de l'Argentine , le document juridique suprême du pays. Le siège du gouvernement est la ville de Buenos Aires , telle que désignée par le Congrès . ^{[169] Le} suffrage est universel , égal , secret et obligatoire . ^{[170] [J]}

Le gouvernement fédéral est composé de trois branches :

Le pouvoir législatif se compose du Congrès bicaméral , composé du Sénat et de la Chambre des députés . Le Congrès fait la loi fédérale , déclare la guerre , approuve les traités et a le pouvoir de la bourse et de la destitution , par lequel il peut révoquer les membres en exercice du gouvernement. ^[173] La Chambre des députés représente le peuple et compte 257 membres votants élus pour un mandat de quatre ans. Les sièges sont répartis entre les provinces selon la population tous les dix ans. ^[174] En 2014, ^[update]dix provinces n'avaient que cinq députés tandis que leProvince de Buenos Aires , étant le plus peuplé, a 70. La Chambre des sénateurs représente les provinces, a 72 membres élus à titre personnel pour un mandat de six ans, chaque province ayant trois sièges; un tiers des sièges au Sénat sont en élection tous les deux ans. ^[175] Au moins le tiers des candidats présentés par les partis doivent être des femmes.

Dans la branche exécutive , le président est le commandant en chef de l'armée, peut opposer son veto aux projets de loi avant qu'ils ne deviennent loi - sous réserve de dérogation au Congrès - et nomme les membres du Cabinet et d'autres officiers, qui administrent et appliquent les lois fédérales et Stratégies. ^[176] Le président est élu directement par le vote du peuple, a un mandat de quatre ans et ne peut être élu plus de deux fois de suite. ^[177]

Le pouvoir judiciaire comprend la Cour suprême et les tribunaux fédéraux inférieurs interprètent les lois et annulent celles qu'ils jugent inconstitutionnelles . ^[178] Le judiciaire est indépendant de l'exécutif et du législatif. La Cour suprême compte sept membres nommés par le président—sous réserve de l'approbation du Sénat—qui siègent à vie. Les juges des juridictions inférieures sont proposés par le Conseil de la magistrature (un secrétariat composé de représentants des juges, des avocats, des chercheurs, de l'Exécutif et du Législatif) et nommés par le Président sur approbation du Sénat. ^[179]

Provinces

L'Argentine est une fédération de vingt-trois provinces et d'une ville autonome , Buenos Aires. Les provinces sont divisées à des fins administratives en départements et municipalités , à l'exception de la province de Buenos Aires, qui est divisée en partidos . La ville de Buenos Aires est divisée en communes .

Les provinces détiennent tous les pouvoirs qu'elles ont choisi de ne pas déléguer au gouvernement fédéral; ^[180] elles doivent être des républiques représentatives et ne doivent pas contredire la Constitution. ^[181] Au-delà de cela, ils sont totalement autonomes : ils édictent leurs propres constitutions, ^[182] organisent librement leurs gouvernements locaux, ^[183] et possèdent et gèrent leurs ressources naturelles et financières. ^[184] Certaines provinces ont des législatures bicamérales, tandis que d'autres ont des législatures monocamérales . ^[K]

Pendant la guerre d'indépendance, les principales villes et leurs campagnes environnantes sont devenues des provinces grâce à l'intervention de leurs cabildos . L'Anarchie de l'An XX acheva ce processus, façonnant les treize provinces d'origine. Jujuy fit sécession de Salta en 1834, et les treize provinces devinrent quatorze. Après avoir fait sécession pendant une décennie, Buenos Aires a accepté la Constitution argentine de 1853 en 1861 et est devenue un territoire fédéral en 1880. ^[186]

Une loi de 1862 désignait comme territoires nationaux ceux sous contrôle fédéral mais hors des frontières des provinces. En 1884, ils ont servi de bases pour l'établissement des gouvernorats de Misiones, Formosa, Chaco, La Pampa, Neuquén, Río Negro, Chubut, Santa Cruz et Tierra del Fuego. ^[187] L'accord sur un différend frontalier avec le Chili en 1900 a créé le Territoire national des Andes ; ses terres ont été incorporées à Jujuy, Salta et Catamarca en 1943. ^[186] La Pampa et le Chaco sont devenus des provinces en 1951. Misiones l'a fait en 1953, et Formosa , Neuquén , Río Negro , Chubutet Santa Cruz, en 1955. Le dernier territoire national, la Terre de Feu, est devenue la Terre de Feu, Antarctide Islas del Atlántico Sur Province en 1990. ^[186] Il a trois composantes, bien que deux nominales parce qu'ils ne sont pas sous l' Argentine la souveraineté. La première est la partie argentine de la Terre de Feu ; la seconde est une zone de l'Antarctique revendiquée par l'Argentine qui chevauche des zones similaires revendiquées par le Royaume-Uni et le Chili ; le troisième comprend les deux territoires britanniques d' outre - mer contestés des îles Falkland et de la Géorgie du Sud et des îles Sandwich du Sud . ^[188]

Relations étrangères

La politique étrangère est gérée par le ministère des Affaires étrangères, du Commerce international et des Cultes , qui dépend du Président .

Le pays est l'une des principales économies mondiales du G-15 et du G-20 et un membre fondateur de l' ONU , du GBM , de l' OMC et de l' OEA . En 2012, l' Argentine a été réélue à un poste non permanent de deux ans au Conseil de sécurité des Nations Unies et participe à d'importantes opérations de maintien de la paix en Haïti , à Chypre , au Sahara occidental et au Moyen-Orient . ^{[189] L'} Argentine est décrite comme une puissance moyenne . ^{[34] [190]}

Grande puissance régionale d' Amérique latine ^[35] et du Cône sud ^[36] , l'Argentine a cofondé l' OEI et la CELAC . Elle est également membre fondateur du bloc Mercosur , avec comme partenaires le Brésil, le Paraguay, l'Uruguay et le Venezuela . Depuis 2002, le pays a souligné son rôle clé dans l'intégration latino-américaine , et le bloc, qui a des fonctions législatives supranationales, est sa première priorité internationale. ^[191]

L'Argentine revendique 965 597 km ² (372 819 milles carrés) en Antarctique , où elle a la plus ancienne présence étatique continue au monde , depuis 1904. ^[192] Cela chevauche les revendications du Chili et du Royaume-Uni , bien que toutes ces revendications relèvent des dispositions du 1961 Traité sur l'Antarctique , dont l'Argentine est signataire fondateur et membre consultant permanent, le Secrétariat du Traité sur l' Antarctique étant basé à Buenos Aires. ^[193]

L'Argentine conteste la souveraineté sur les îles Falkland (espagnol : Islas Malvinas ), et la Géorgie du Sud et les îles Sandwich du Sud , ^[194] qui sont administrées par le Royaume-Uni en tant que territoires d'outre-mer .

L'Argentine est partie au Statut de Rome de la Cour pénale internationale . ^[195]

Forces armées

Le président détient le titre de commandant en chef des forces armées argentines, dans le cadre d'un cadre juridique qui impose une séparation stricte entre les systèmes de défense nationale et de sécurité intérieure : ^{[196] [197]}

Le système de défense nationale , une responsabilité exclusive du gouvernement fédéral, ^[198] coordonné par le ministère de la Défense , et comprenant l' armée de terre , la marine et l' armée de l'air . ^[199] Dirigée et contrôlée par le Congrès ^{[200] à} travers les Houses' Defense Committees, ^[201] elle est organisée sur le principe essentiel de légitime défense : la repousse de toute agression militaire extérieure afin de garantir la liberté du peuple, souveraineté nationale et intégrité territoriale. ^[201]Ses missions secondaires comprennent l'engagement dans des opérations multinationales dans le cadre des Nations Unies, la participation à des missions de soutien interne, l'assistance aux pays amis et la mise en place d'un système de défense sous-régional. ^[201]

Le service militaire est volontaire, avec un âge d'enrôlement entre 18 et 24 ans et sans conscription . ^[203] La défense de l'Argentine a toujours été l'une des mieux équipées de la région, gérant même ses propres installations de recherche d'armes, ses chantiers navals, ses usines de munitions, de chars et d'avions . ^[204] Cependant, les dépenses militaires réelles ont diminué régulièrement après la défaite de la guerre des Malouines et des Malouines et le budget de la défense en 2011 n'était que d'environ 0,74 % du PIB, un minimum historique, ^[205] inférieur à la moyenne latino-américaine. Dans le budget de la défense lui-même, le financement de la formation et même de l'entretien de base a été considérablement réduit, ce qui a contribué à laperte accidentelle du sous-marin argentin San Juan en 2017. Le Royaume-Uni agissant également activement pour restreindre les efforts de modernisation militaire même modestes de l'Argentine, ^[206] le résultat a été une érosion constante des capacités militaires argentines, certains affirmant que l'Argentine avait, en la fin des années 2010, a cessé d'être une puissance militaire capable. ^[207]

Le système de sécurité intérieure , administré conjointement par les gouvernements fédéral et provinciaux adhérents. ^[197] Au niveau fédéral, il est coordonné par les ministères de l'Intérieur, de la Sécurité et de la Justice et contrôlé par le Congrès. ^[197] Elle est appliquée par la Police fédérale ; la Préfecture , qui remplit les fonctions de garde-côtes ; la Gendarmerie , qui assure les missions de garde-frontière ; et la police de sécurité de l' aéroport . ^[208] Au niveau provincial, il est coordonné par les ministères de la sécurité intérieure respectifs et appliqué par les services de police locaux. ^[197]

L'Argentine était le seul pays d'Amérique du Sud à envoyer des navires de guerre et des avions cargo en 1991 à la guerre du Golfe sous mandat de l' ONU et est restée impliquée dans les efforts de maintien de la paix dans plusieurs endroits comme la FORPRONU en Croatie / Bosnie , Golfe de Fonseca , UNFICYP à Chypre (où parmi l'armée et les troupes de marines (l'armée de l'air a fourni le contingent aérien de l'ONU depuis 1994) et la MINUSTAH en Haïti . L'Argentine est le seul pays d'Amérique latine à maintenir des troupes au Kosovo pendant la SFOR (et plus tard l' EUFOR) opérations où les ingénieurs de combat des forces armées argentines sont intégrés dans une brigade italienne .

En 2007, un contingent argentin comprenant des hélicoptères, des bateaux et des stations d'épuration a été envoyé pour aider la Bolivie à faire face aux pires inondations depuis des décennies. ^[209] En 2010, les Forces armées ont également été impliquées dans les réponses humanitaires d' Haïti et du Chili après leurs tremblements de terre respectifs.

Économie

Bénéficiant de riches ressources naturelles , d'une population hautement alphabétisée, d'une base industrielle diversifiée et d'un secteur agricole orienté vers l'exportation, l'économie de l'Argentine est la troisième d'Amérique latine ^[211] et la deuxième d'Amérique du Sud . ^[212] Il a une cote "très élevée" sur l'indice de développement humain ^[19] et un PIB par habitant relativement élevé , ^[213] avec une taille de marché intérieur considérable et une part croissante du secteur de la haute technologie.

L'accès à la biocapacité en Argentine est bien supérieur à la moyenne mondiale. En 2016, l'Argentine avait 6,8 hectares globaux ^[214] de biocapacité par personne sur son territoire, bien plus que la moyenne mondiale de 1,6 hectare global par personne. ^[215] En 2016, l'Argentine a utilisé 3,4 hectares globaux de biocapacité par personne – leur empreinte écologique de consommation. Cela signifie qu'ils utilisent la moitié de la biocapacité que contient l'Argentine. En conséquence, l'Argentine gère une réserve de biocapacité. ^[214]

Un milieu économie émergente et l' un des meilleurs développement des nations du monde, ^{[216] [L]} L' Argentine est membre des principales économies du G-20 . Historiquement, cependant, ses performances économiques ont été très inégales, avec une croissance économique élevée alternant avec de graves récessions, une mauvaise répartition des revenus et, au cours des dernières décennies, une pauvreté croissante. Au début du 20ème siècle l'Argentine a réalisé le développement, ^[28] et est devenue le septième pays le plus riche du monde. ^[27] Bien qu'il ait réussi à conserver une place parmi les quinze premières économies jusqu'au milieu du siècle, ^[27] il a subi un déclin long et régulier, mais c'est toujours un pays à revenu élevé. ^[217]

L' inflation élevée, une faiblesse de l'économie argentine pendant des décennies, est redevenue problématique ^[218] avec un taux annuel de 24,8 % en 2017. ^[219] Pour la dissuader et soutenir le peso, le gouvernement a imposé un contrôle des devises. ^[220] La répartition des revenus , s'étant améliorée depuis 2002, est classée comme « moyenne », bien qu'elle soit encore considérablement inégale. ^[17]

L'Argentine se classe 85e sur 180 pays dans l' indice de perception de la corruption 2017 de Transparency International , ^[221] une amélioration de 22 positions par rapport à son classement de 2014. ^{[222] L'} Argentine a réglé sa longue crise de défaut de paiement en 2016 avec les soi-disant fonds vautours après l'élection de Mauricio Macri, permettant à l'Argentine d'entrer sur les marchés des capitaux pour la première fois en une décennie. ^[223]

Le gouvernement argentin a fait défaut le 22 mai 2020 en ne payant pas une échéance de 500 millions de dollars à ses créanciers. Les négociations pour la restructuration de 66 milliards de dollars de sa dette se poursuivent. ^[224]

Industrie

En 2012, la fabrication représentait 20,3 % du PIB, le secteur le plus important de l'économie nationale. ^[226] Bien intégrée dans l'agriculture argentine, la moitié des exportations industrielles sont d'origine rurale. ^{[226][update]}

Avec un taux de croissance de la production de 6,5 % en 2011 ^[update], ^[227] le secteur manufacturier diversifié repose sur un réseau de parcs industriels en croissance constante (314 en 2013 ^[update]) ^{[228] [229]}

En 2012, ^[update]les principaux secteurs en volume étaient : l'agroalimentaire, les boissons et les produits du tabac ; véhicules automobiles et pièces automobiles; textiles et cuir; produits de raffinage et biodiesel ; produits chimiques et pharmaceutiques; acier, aluminium et fer; machines industrielles et agricoles; appareils électroménagers et meubles; plastiques et pneus; verre et ciment; et les supports d'enregistrement et d'impression. ^[226] En outre, l'Argentine est depuis longtemps l'un des cinq premiers pays producteurs de vin au monde. ^[226] Cependant, il a également été classé parmi les 74 pays où des cas de travail des enfants et de travail forcéont été observés et mentionnés dans un rapport de 2014 publié par le Bureau des affaires internationales du travail . ^[230] La liste des biens produits par le travail des enfants ou le travail forcé de l' ILAB montre que bon nombre des biens produits par le travail des enfants ou le travail forcé proviennent du secteur agricole . ^[230]

Cordoue est le principal centre industriel d'Argentine, abritant des usines de métallurgie, de véhicules automobiles et de pièces automobiles. Viennent ensuite en importance la région du Grand Buenos Aires (transformation alimentaire, métallurgie, véhicules automobiles et pièces détachées automobiles, produits chimiques et pétrochimiques, biens de consommation durables, textiles et imprimerie) ; Rosario (transformation des aliments, métallurgie, machines agricoles, raffinage du pétrole, produits chimiques et tannage); San Miguel de Tucumán (raffinage du sucre); San Lorenzo (produits chimiques et pharmaceutiques); San Nicolás de los Arroyos (usinage de l'acier et métallurgie); et Ushuaia et Bahía Blanca (raffinage du pétrole). ^{[231] [ source peu fiable ? ]} D'autres entreprises manufacturières sont situées dans les provinces de Santa Fe (fonderie de zinc et de cuivre et minoterie); Mendoza et Neuquén (établissements vinicoles et transformation de fruits); Chaco (textiles et scieries) ; et Santa Cruz, Salta et Chubut (raffinage du pétrole). ^{[231] [ source peu fiable ? ]}

La production électrique de l'Argentine en 2009 ^[update]s'élevait à plus de 122  TWh (440  PJ ), dont environ 37 % étaient consommés par les activités industrielles. ^[232]

Transport

L'Argentine possède le plus grand système ferroviaire d'Amérique latine, avec 36 966 km (22 970 mi) de lignes en exploitation en 2008 ^[update], sur un réseau complet de près de 48 000 km (29 826 mi). ^[233] Ce système relie les 23 provinces plus la ville de Buenos Aires et se connecte à tous les pays voisins. ^[234] Quatre jauges incompatibles sont utilisées; cela oblige pratiquement tout le trafic de fret interrégional à passer par Buenos Aires. ^[234] Le système est en déclin depuis les années 1940 : accumulant régulièrement d'importants déficits budgétaires, il transportait en 1991 1 400 fois moins de marchandises qu'en 1973. ^[234] Cependant, ces dernières années, le système a connu uneun plus grand degré d'investissement de l'État, tant sur les lignes de banlieue que sur les lignes longue distance, en renouvelant le matériel roulant et les infrastructures. ^{[235] [236]} En avril 2015, à une écrasante majorité, le Sénat argentin a adopté une loi qui a recréé Ferrocarriles Argentinos (2015), renationalisant effectivement les chemins de fer du pays, une décision qui a reçu le soutien de tous les principaux partis politiques des deux côtés du spectre politique. ^{[237] [238] [239]}

En 2004, ^[update]Buenos Aires, toutes les capitales provinciales à l'exception d'Ushuaia et toutes les villes de taille moyenne étaient interconnectées par 69 412 km (43 131 mi) de routes pavées, sur un réseau routier total de 231 374 km (143 769 mi). ^[241] Les villes les plus importantes sont reliées par un nombre croissant d' autoroutes , notamment Buenos Aires–La Plata , Rosario–Córdoba , Córdoba–Villa Carlos Paz, Villa Mercedes–Mendoza, la route nationale 14 General José Gervasio Artigas et la route provinciale 2 Juan Manuel Fangio , entre autres. Néanmoins, cette infrastructure routière est encore insuffisante et ne peut pas faire face à la forte croissance de la demande due à la dégradation du système ferroviaire. ^[234]

En 2012, ^[update]il y avait environ 11 000 km (6 835 mi) de voies navigables , ^[242] comprenant principalement les fleuves La Plata, Paraná, Paraguay et Uruguay, avec Buenos Aires, Zárate , Campana , Rosario, San Lorenzo, Santa Fe, Barranqueras et San Nicolas de los Arroyos comme principaux ports fluviaux . Certains des plus grands ports maritimes sont La Plata - Ensenada , Bahía Blanca , Mar del Plata , Quequén - Necochea , Comodoro Rivadavia , Puerto Deseado , Puerto Madryn , Ushuaia etSan Antonio Este . Buenos Aires a toujours été le port le plus important ; Cependant, depuis les années 1990, la région portuaire en amont est devenue dominante : s'étendant sur 67 km (42 mi) de la rive du fleuve Paraná dans la province de Santa Fe, elle comprend 17 ports et en 2013 ^[update]représentait 50% de toutes les exportations.

En 2013, ^[update]il y avait 161 aéroports avec des pistes pavées ^[243] sur plus d'un millier. ^[234] L' aéroport international d'Ezeiza , à environ 35 km (22 mi) du centre-ville de Buenos Aires, ^[244] est le plus grand du pays, suivi par Cataratas del Iguazú à Misiones et El Plumerillo à Mendoza. ^[234] Aeroparque , dans la ville de Buenos Aires, est l'aéroport domestique le plus important. ^[245]

Médias et communication

L'industrie de la presse écrite est très développée en Argentine, avec plus de deux cents journaux. Les principaux nationaux incluent Clarín (centriste, le best-seller d'Amérique latine et le deuxième plus largement diffusé dans le monde hispanophone), La Nación (centre-droit, publié depuis 1870), Página/12 (gauche, fondée en 1987) , le Buenos Aires Herald (le quotidien de langue anglaise le plus prestigieux d'Amérique latine, libéral, datant de 1876), La Voz del Interior (centre, fondé en 1904), ^[246] et le Argentinisches Tageblatt (hebdomadaire allemand, libéral, publié depuis 1878 ) ^[247]

L' Argentine a commencé première diffusion radio régulière du monde le 27 Août 1920, lorsque Richard Wagner est Parsifal par une équipe d'étudiants en médecine dirigée par a été diffusé Enrique Télémaque Susini à Buenos Aires Teatro Coliseo . ^[248] En 2002, ^[update]il y avait 260 stations de radio AM et 1150 FM enregistrées dans le pays. ^[249]

L' industrie de la télévision argentine est vaste, diversifiée et populaire dans toute l'Amérique latine, de nombreuses productions et formats télévisés ayant été exportés à l'étranger. Depuis 1999, les Argentins bénéficient de la plus grande disponibilité de télévision par câble et par satellite en Amérique latine, ^[250] en 2014, ^[update]totalisant 87,4 % des ménages du pays, un taux similaire à ceux des États-Unis, du Canada et de l'Europe. ^[251]

En 2011, l' ^[update]Argentine avait également la couverture la plus élevée de télécommunications en réseau parmi les puissances latino-américaines : environ 67 % de sa population avait accès à Internet et 137,2 %, des abonnements à la téléphonie mobile. ^[252]

Science et technologie

Les Argentins ont reçu trois prix Nobel des sciences. Bernardo Houssay , le premier lauréat latino-américain, a découvert le rôle des hormones hypophysaires dans la régulation du glucose chez les animaux et a partagé le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1947. Luis Leloir a découvert comment les organismes stockent l'énergie en convertissant le glucose en glycogène et les composés qui sont fondamentaux. dans le métabolisme des glucides , recevant le prix Nobel de chimie en 1970. César Milstein a fait des recherches approfondies sur les anticorps, partageant le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1984. La recherche argentine a conduit à des traitements pour les maladies cardiaques et plusieurs formes de cancer. Domingo Liotta a conçu et développé le premier cœur artificiel implanté avec succès chez un être humain en 1969. René Favaloro a développé les techniques et réalisé le premier pontage coronarien au monde .

Le programme nucléaire de l'Argentine a connu un grand succès. En 1957, l'Argentine a été le premier pays d'Amérique latine à concevoir et à construire un réacteur de recherche avec une technologie locale, le RA-1 Enrico Fermi . Cette dépendance à l'égard du développement de ses propres technologies liées au nucléaire, au lieu de simplement les acheter à l'étranger, était une constante du programme nucléaire argentin mené par la Commission nationale de l'énergie atomique (CNEA) civile . Des installations nucléaires de technologie argentine ont été construites au Pérou, en Algérie, en Australie et en Égypte. En 1983, le pays a admis avoir la capacité de produire de l' uranium de qualité militaire , une étape majeure nécessaire pour assembler des armes nucléaires.; depuis lors, cependant, l'Argentine s'est engagée à n'utiliser l'énergie nucléaire qu'à des fins pacifiques. ^[253] En tant que membre du Conseil des gouverneurs de l' Agence internationale de l'énergie atomique , l'Argentine a été une voix forte en faveur des efforts de non-prolifération nucléaire ^[254] et est très attachée à la sécurité nucléaire mondiale. ^[255] En 1974, c'était le premier pays d'Amérique latine à mettre en service une centrale nucléaire commerciale, Atucha I . Bien que les pièces construites par l'Argentine pour cette station s'élèvent à 10 % du total, le combustible nucléaire qu'elle utilise est depuis entièrement construit dans le pays. Les centrales nucléaires ultérieures ont utilisé un pourcentage plus élevé de composants construits en Argentine; Embalser, terminé en 1983, un 30% et le réacteur Atucha II 2011 un 40%. ^[256]

Malgré son budget modeste et ses nombreux revers, les universitaires et les sciences en Argentine jouissent d'un respect international depuis le début des années 1900, lorsque Luis Agote a conçu le premier moyen sûr et efficace de transfusion sanguine ainsi que René Favaloro , qui a été un pionnier dans l'amélioration du pontage aorto-coronarien . Les scientifiques argentins sont toujours à la pointe dans des domaines tels que la nanotechnologie , la physique , l' informatique , la biologie moléculaire, l'oncologie, l'écologie et la cardiologie. Juan Maldacena , un scientifique argentino-américain, est une figure de proue de la théorie des cordes .

La recherche spatiale est également devenue de plus en plus active en Argentine. Les satellites construits par l'Argentine comprennent LUSAT-1 (1990), Víctor-1 (1996), PEHUENSAT-1 (2007), ^[258] et ceux développés par CONAE , l'agence spatiale argentine, de la série SAC. ^{[259] L'} Argentine possède son propre programme de satellites, des conceptions de centrales nucléaires (4e génération) et la société publique d'énergie nucléaire INVAP , qui fournit à plusieurs pays des réacteurs nucléaires. ^[260] Créée en 1991, la CONAE a depuis lancé avec succès deux satellites et, ^[261] en juin 2009, a conclu un accord avec l' Agence spatiale européennepour l'installation d'une antenne de 35 m de diamètre et d'autres moyens de support de mission à l' Observatoire Pierre Auger , le plus grand observatoire de rayons cosmiques au monde . ^[262] L'installation contribuera à de nombreuses sondes spatiales de l'ESA, ainsi qu'aux propres projets de recherche nationaux de la CONAE. Choisie parmi 20 sites potentiels et l'une des trois seules installations de l'ESA dans le monde, la nouvelle antenne créera une triangulation qui permettra à l'ESA d'assurer une couverture de mission 24 heures sur 24 ^{[263] L'} Argentine a été classée 80e dans l' indice mondial de l'innovation en 2020 , contre 73e en 2019. ^{[264] [265] [266] [267]}

Tourisme

Le pays comptait 5,57 millions de visiteurs en 2013, se classant en termes d'arrivées de touristes internationaux comme la première destination en Amérique du Sud et la deuxième en Amérique latine après le Mexique. ^[268] Les revenus des touristes internationaux ont atteint 4,41 milliards de dollars US en 2013, contre 4,89 milliards de dollars US en 2012. ^[268] La capitale du pays, Buenos Aires , est la ville la plus visitée d'Amérique du Sud . ^[269] Il existe 30 parcs nationaux d'Argentine, dont de nombreux sites du patrimoine mondial .

Démographie

Le recensement de 2010 comptait 40 117 096 habitants, contre 36 260 130 en 2001. ^{[270] [271] L'} Argentine se classe troisième en Amérique du Sud pour la population totale, quatrième en Amérique latine et 33e au niveau mondial. Sa densité de population de 15 personnes par kilomètre carré de superficie est bien inférieure à la moyenne mondiale de 50 personnes. Le taux de croissance démographique en 2010 était estimé à 1,03 % par an, avec un taux de natalité de 17,7 naissances vivantes pour 1 000 habitants et un taux de mortalité de 7,4 décès pour 1 000 habitants. Depuis 2010, le taux brut de migration nette a varié de moins de zéro à jusqu'à quatre immigrants pour 1 000 habitants par an. ^[272]

L'Argentine est au milieu d'une transition démographique vers une population plus âgée et à croissance plus lente. La proportion de personnes de moins de 15 ans est de 25,6%, un peu en dessous de la moyenne mondiale de 28%, et la proportion de personnes de 65 ans et plus est relativement élevée à 10,8%. En Amérique latine, c'est juste derrière l' Uruguay et bien au-dessus de la moyenne mondiale, qui est actuellement de 7 %. L'Argentine a l'un des taux de croissance démographique les plus faibles d'Amérique latine ainsi qu'un taux de mortalité infantile relativement faible . Son taux de natalité de 2,3 enfants par femme est considérablement inférieur au sommet de 7,0 enfants nés par femme en 1895, ^[273] bien qu'encore presque deux fois plus élevé qu'en Espagne ou en Italie, qui sont culturellement et démographiquement similaires.^{[274] [275]} L'âge médian est de 31,9 ans et l'espérance de vie à la naissance est de 77,14 ans. ^[276]

En 2010, l'Argentine est devenue le premier pays d'Amérique latine, le deuxième des Amériques et le dixième au monde à légaliser le mariage homosexuel. ^{[277] [278]}

Ethnographie

L'Argentine est considérée comme un pays d'immigrants. ^{[279] [280] [281] Les} Argentins se réfèrent généralement au pays comme un crisol de razas (creuset de races, ou creuset ).

À l'époque coloniale, la composition ethnique de l'Argentine était le résultat de l'interaction de la population indigène précolombienne avec une population colonisatrice d'origine espagnole et avec des esclaves d'Afrique subsaharienne. Avant le milieu du XIXe siècle, la composition ethnique de l'Argentine était très similaire à celle des autres pays d' Amérique latine . ^{[282] [283] [284] [285]}

Entre 1857 et 1950, l'Argentine était le pays avec la deuxième plus grande vague d'immigration au monde, avec 6,6 millions, juste derrière les États-Unis pour le nombre d'immigrants reçus (27 millions) et devant d'autres régions de nouvelle implantation comme le Canada, le Brésil. et l'Australie. ^{[286] [287]} Cependant, l'immigration européenne de masse n'a pas eu le même impact dans tout le pays. Selon le recensement national de 1914, 30% de la population argentine était née à l'étranger, dont 50% de la population de la ville de Buenos Aires, mais les étrangers n'étaient que 2% dans les provinces de Catamarca et de La Rioja (région du Nord-Ouest). ^[283]

Étonnamment, à cette époque, la population nationale doublait tous les deux décennies. Cette croyance est endurée dans le dicton populaire « los argentinos descienden de los barcos » (les Argentins descendent des navires). Par conséquent, la plupart des Argentins descendent des immigrants des 19e et 20e siècles de la grande vague d'immigration en Argentine (1850-1955), ^[288] avec une grande majorité de ces immigrants venant de divers pays européens, en particulier l'Italie et l'Espagne. ^[286] La majorité des Argentins descendent de plusieurs groupes ethniques européens, principalement d'origine italienne et espagnole , avec plus de 25 millions d'Argentins (presque 60 % de la population) ayant des origines italiennes partielles.^[289]

L'Argentine abrite une importante population arabe ; y compris ceux d'ascendance partielle, les Argentins arabes sont au nombre de 1,3 à 3,5 millions, pour la plupart d'origine syrienne et libanaise . Comme aux États-Unis, ils sont considérés comme blancs . La majorité des Argentins arabes sont des chrétiens appartenant à l'Église catholique (Église de rite latin et Églises de rite oriental) et aux Églises orthodoxes orientales. Une minorité est musulmane , bien qu'il s'agisse de la plus grande communauté musulmane des Amériques. La population est-asiatique du pays compte environ 180 000 personnes, dont la plupart sont d'origine chinoise ^[290] et coréenne.descendance, bien qu'une communauté japonaise plus ancienne originaire du début du 20e siècle existe toujours. ^[291]

Une étude de 2010 menée sur 218 individus par le généticien argentin Daniel Corach a établi que la carte génétique de l'Argentine est composée de 79% de différentes ethnies européennes (principalement italiennes et espagnoles), 18% de différentes ethnies indigènes et 4,3% de groupes ethniques africains. ; 63,6 % du groupe testé avait au moins un ancêtre autochtone . ^{[292] [293]}

Depuis les années 1970, l'immigration est venue principalement de la Bolivie , du Paraguay et du Pérou , avec un plus petit nombre de la République dominicaine , de l'Équateur et de la Roumanie . ^[294] Le gouvernement argentin estime que 750 000 habitants n'ont pas de documents officiels et a lancé un programme ^[295] pour encourager les immigrants illégaux à déclarer leur statut en échange de visas de résidence de deux ans. À ce jour, plus de 670 000 demandes ont été traitées dans le cadre du programme. ^[296]

Études génétiques

• Homburguer et al., 2015, PLOS One Genetics : 67% européens, 28% amérindiens, 4% africains et 1,4% asiatiques. ^[297]
• Avena et al., 2012, PLOS One Genetics : 65 % d'européens, 31 % d'amérindiens et 4 % d'africains. ^[298]
  • Province de Buenos Aires : 76% européens et 24% autres.
  • Zone Sud (Province Chubut) : 54% Européen et 46% autres.
  • Zone Nord-Est (provinces de Misiones, Corrientes, Chaco & Formosa) : 54% européens et 46% autres.
  • Zone Nord-Ouest (Province de Salta) : 33% d'européens et 67% d'autres.
• Oliveira, 2008, sur Universidade de Brasília : 60% européens, 31% amérindiens et 9% africains. ^[299]
• National Geographic : 52% d'origine européenne, 27% d'ascendance amérindienne, 9% africaine et 9% autres. ^[300]

Langues

La langue officielle de facto ^[M] est l' espagnol , parlé par presque tous les Argentins. ^[301] Le pays est la plus grande société hispanophone qui emploie universellement voseo , l'utilisation du pronom vos au lieu de tú ("vous"), qui impose également l'utilisation de formes verbales alternatives. En raison de la vaste géographie argentine, l'espagnol présente une forte variation entre les régions, bien que le dialecte dominant soit le Rioplatense , principalement parlé dans les régions pampéennes et patagoniennes et accentué de la même manière que la langue napolitaine . ^[302]Les immigrants italiens et européens ont influencé Lunfardo - l'argot régional - imprégnant également le vocabulaire vernaculaire d'autres pays d'Amérique latine.

Il existe plusieurs langues secondes largement utilisées parmi la population argentine :

• Anglais, ^[N] enseigné depuis l'école primaire . 42,3% des Argentins déclarent le parler, avec 15,4% d'entre eux déclarant avoir un haut niveau de compréhension de la langue. ^{[ citation nécessaire ]}
• italien , par 1,5 million de personnes. ^{[301] [O]}
• L'arabe , en particulier son dialecte levantin du Nord , par un million de personnes. ^[301]
• Allemand standard , par 400 000 personnes. ^{[301] [P]}
• Le yiddish , par 200 000 personnes, ^[301] la plus grande population juive d'Amérique latine et la 7e au monde. ^[303]
• Guaraní , par 200 000 personnes, ^[301] principalement à Corrientes (où il est officiel de jure ) et à Misiones. ^[3]
• Catalan , par 174 000 personnes. ^[301]
• Quechua , par 65 000 personnes, principalement dans le Nord-Ouest. ^[301]
• Wichí , par 53 700 personnes, principalement dans le Chaco ^[301] où, avec Kom et Moqoit , il est officiel de jure . ^[5]
• Vlax Romani , par 52 000 personnes. ^[301]
• Albanais , par 40 000 personnes . ^[304]
• Japonais , par 32 000 personnes. ^[301]
• Aymara , par 30 000 personnes, principalement dans le Nord-Ouest. ^[301]
• Ukrainien , par 27 000 personnes. ^[301]
• Gallois , 5 000 personnes en Patagonie. ^[301] Certains districts l'ont incorporé comme langue d'enseignement. ^[305]

Religion

La Constitution garantit la liberté de religion . ^[306] Bien qu'il n'impose ni une foi officielle ni une foi d'État, ^[307] il donne au catholicisme romain un statut préférentiel. ^{[308] [Q]}

Selon un sondage CONICET de 2008, les Argentins étaient 76,5% catholiques , 11,3% agnostiques et athées , 9% protestants évangéliques , 1,2% témoins de Jéhovah et 0,9% mormons , tandis que 1,2% suivaient d'autres religions, dont l' islam , le judaïsme et le bouddhisme . ^[310] Ces chiffres semblent avoir changé de manière assez significative ces dernières années : les données enregistrées en 2017 indiquaient que les catholiques représentaient 66% de la population, indiquant une baisse de 10,5% en neuf ans, et les non-religieux dans le pays se situant à 21%. de la population, indiquant un quasi-doublement au cours de la même période. ^[311]

Le pays abrite à la fois la plus grande communauté musulmane ^[309] et la plus grande communauté juive d'Amérique latine, cette dernière étant la septième plus peuplée du monde. ^{[312] L'} Argentine est membre de l' Alliance internationale pour la mémoire de l'Holocauste . ^[309]

Les Argentins montrent une forte individualisation et désinstitutionnalisation des croyances religieuses ; ^[313] 23,8 % déclarent toujours assister aux services religieux ; 49,1 % le font rarement et 26,8 % ne le font jamais. ^[314]

Le 13 mars 2013, l'Argentin Jorge Mario Bergoglio , cardinal archevêque de Buenos Aires , a été élu évêque de Rome et Souverain Pontife de l' Église catholique . Il prit le nom de « François », et il devint le premier Pape soit des Amériques soit de l' hémisphère sud ; il est le premier pape né hors d'Europe depuis l' élection du pape Grégoire III (qui était syrien ) en 741. ^[315]

Urbanisation

L'Argentine est fortement urbanisée, avec 92% de sa population vivant dans les villes : ^[316] les dix plus grandes zones métropolitaines représentent la moitié de la population. Environ 3 millions de personnes vivent dans la ville de Buenos Aires, et y compris la zone métropolitaine du Grand Buenos Aires, elle totalise environ 13 millions, ce qui en fait l'une des plus grandes zones urbaines du monde. ^[317]

Les zones métropolitaines de Cordoue et de Rosario comptent chacune environ 1,3 million d'habitants. ^[317] Mendoza, San Miguel de Tucumán, La Plata, Mar del Plata, Salta et Santa Fe comptent chacune au moins un demi-million d'habitants. ^[317]

La population est inégalement répartie : environ 60 % vivent dans la région de la Pampa (21 % de la superficie totale), dont 15 millions de personnes dans la province de Buenos Aires. Les provinces de Cordoue et de Santa Fe et la ville de Buenos Aires en comptent chacune 3 millions. Sept autres provinces comptent chacune plus d'un million d'habitants : Mendoza, Tucumán, Entre Ríos, Salta, Chaco, Corrientes et Misiones. Avec 64,3 habitants par kilomètre carré (167/sq mi), Tucumán est la seule province argentine plus densément peuplée que la moyenne mondiale ; en revanche, la province méridionale de Santa Cruz a environ 1,1/km ² (2,8/sq mi). ^[318]

v t e Les plus grandes villes ou villages d'Argentine ( estimation de la zone métropolitaine INDEC 2015 ) [319]
	Rang	Nom	Province	Pop.	Rang	Nom	Province	Pop.
Buenos Aires Cordoue	1	Buenos Aires	(Ville autonome)	3 054 000	11	Résistance	Chaco	409 000	Rosario Mendoza
	2	Cordoue	Cordoue	1 519 000	12	Santiago del Estero	Santiago del Estero	406 000
	3	Rosario	Santa Fe	1 429 000	13	Corrientes	Corrientes	383 000
	4	Mendoza	Mendoza	1.082.000	14	Posadas	Missions	355 000
	5	San Miguel de Tucumán	Tucumán	868 000	15	San Salvador de Jujuy	Jujuy	338 000
	6	La Plata	Buenos Aires	836 000	16	Neuquén	Neuquén	309 000
	7	Mar del Plata	Buenos Aires	633 000	17	Bahia Blanca	Buenos Aires	307 000
	8	Salta	Salta	625 000	18	Parana	Entre Rios	274 000
	9	Santa Fe	Santa Fe	530 000	19	Formose	Formose	258 000
	dix	San Juan	San Juan	513.000	20	San Luis	San Luis	218 000

Éducation

Le système éducatif argentin comprend quatre niveaux : ^[320]

• Un premier niveau pour les enfants de 45 jours à 5 ans, les deux dernières années ^[321] étant obligatoires.
• Un niveau obligatoire d' enseignement primaire ou inférieur d' une durée de 6 ou 7 ans. ^[R] En 2010, ^[update]le taux d'alphabétisation était de 98,07 %. ^[322]
• Un niveau secondaire ou secondaire obligatoire d'une durée de 5 ou 6 ans. ^[R] En 2010, ^[update]38,5 % des personnes de plus de 20 ans avaient terminé leurs études secondaires. ^[323]
• Un niveau supérieur , divisé en sous-niveaux tertiaire, universitaire et post-universitaire. en 2013, ^[update]il y avait 47 universités publiques nationales à travers le pays, ainsi que 46 universités privées. ^[324] En 2010, ^[update]7,1 % des personnes de plus de 20 ans avaient un diplôme universitaire. ^[323] Les universités publiques de Buenos Aires , Cordoue , La Plata , Rosario et l' Université technologique nationale sont parmi les plus importantes.

L'État argentin garantit un enseignement public universel, laïc et gratuit pour tous les niveaux. ^{[S] La} responsabilité de la supervision pédagogique est organisée au niveau des États fédéraux et provinciaux. Au cours des dernières décennies, le rôle du secteur privé s'est accru à tous les stades de l'enseignement.

Soins de santé

Les soins de santé sont fournis par le biais d'une combinaison de régimes d'employeurs et de syndicats ( Obras Sociales ), de régimes d'assurance gouvernementaux, d'hôpitaux et de cliniques publics et de régimes d'assurance-maladie privés. Les coopératives de soins de santé sont au nombre de plus de 300 (dont 200 sont liées à des syndicats ) et fournissent des soins de santé à la moitié de la population ; l'INSSJP national (communément appelé PAMI) couvre la quasi-totalité des cinq millions de seniors. ^[326]

Il y a plus de 153 000 lits d'hôpitaux, 121 000 médecins et 37 000 dentistes (ratios comparables aux pays développés ). ^{[327] [328]} L'accès relativement élevé aux soins médicaux a historiquement entraîné des schémas et des tendances de mortalité similaires à ceux des pays développés : de 1953 à 2005, les décès dus aux maladies cardiovasculaires sont passés de 20 % à 23 % du total, ceux dus aux tumeurs de 14 % à 20 %, problèmes respiratoires de 7 % à 14 %, maladies digestives (non infectieuses) de 7 % à 11 %, accidents vasculaires cérébraux stables 7 %, blessures 6 % et maladies infectieuses 4 %. Causes liées à la sénilité led to many of the rest. Infant deaths have fallen from 19% of all deaths in 1953 to 3% in 2005.^[327][329]

The availability of health care has also reduced infant mortality from 70 per 1000 live births in 1948^[330] to 12.1 in 2009^[327] and raised life expectancy at birth from 60 years to 76.^[330] Though these figures compare favorably with global averages, they fall short of levels in developed nations and in 2006, Argentina ranked fourth in Latin America.^[328]

Culture

Argentina is a multicultural country with significant European influences. Modern Argentine culture has been largely influenced by Italian, Spanish and other European immigration from France, United Kingdom, and Germany among others. Its cities are largely characterized by both the prevalence of people of European descent, and of conscious imitation of American and European styles in fashion, architecture and design.^[332] Museums, cinemas, and galleries are abundant in all the large urban centres, as well as traditional establishments such as literary bars, or bars offering live music of a variety of genres although there are lesser elements of Amerindian and African influences, particularly in the fields of music and art. ^[333] The other big influence is the gauchos and their traditional country lifestyle of self-reliance.^[334] Finally, indigenous American traditions have been absorbed into the general cultural milieu. Argentine writer Ernesto Sabato has reflected on the nature of the culture of Argentina as follows:

With the primitive Hispanic American reality fractured in La Plata Basin due to immigration, its inhabitants have come to be somewhat dual with all the dangers but also with all the advantages of that condition: because of our European roots, we deeply link the nation with the enduring values of the Old World; because of our condition of Americans we link ourselves to the rest of the continent, through the folklore of the interior and the old Castilian that unifies us, feeling somehow the vocation of the Patria Grande San Martín and Bolívar once imagined.

— Ernesto Sabato, La cultura en la encrucijada nacional (1976)^[335]

Literature

Although Argentina's rich literary history began around 1550,^[336] it reached full independence with Esteban Echeverría's El Matadero, a romantic landmark that played a significant role in the development of 19th century's Argentine narrative,^[337] split by the ideological divide between the popular, federalist epic of José Hernández' Martín Fierro and the elitist and cultured discourse of Sarmiento's masterpiece, Facundo.^[338]

The Modernist movement advanced into the 20th century including exponents such as Leopoldo Lugones and poet Alfonsina Storni;^[339] it was followed by Vanguardism, with Ricardo Güiraldes's Don Segundo Sombra as an important reference.^[340]

Jorge Luis Borges, Argentina's most acclaimed writer and one of the foremost figures in the history of literature,^[341] found new ways of looking at the modern world in metaphor and philosophical debate and his influence has extended to authors all over the globe. Short stories such as Ficciones and The Aleph are among his most famous works. He was a friend and collaborator of Adolfo Bioy Casares, who wrote one of the most praised science fiction novels, The Invention of Morel.^[342] Julio Cortázar, one of the leading members of the Latin American Boom and a major name in 20th century literature,^[343] influenced an entire generation of writers in the Americas and Europe.^[344]

A remarkable episode in the Argentine literature's history is the social and literarial dialectica between the so-called Florida Group named this way because its members used to meet together at the Richmond Cafeteria at Florida street and published in the Martin Fierro magazine, like Jorge Luis Borges, Leopoldo Marechal, Antonio Berni (artist), among others, versus the Boedo Group of Roberto Arlt, Cesar Tiempo, Homero Manzi (tango composer), that used to meet at the Japanese Cafe and published their works with the Editorial Claridad, with both the cafe and the publisher located at the Boedo Avenue.

Other highly regarded Argentine writers, poets and essayists include Estanislao del Campo, Eugenio Cambaceres, Pedro Bonifacio Palacios, Hugo Wast, Benito Lynch, Enrique Banchs, Oliverio Girondo, Ezequiel Martínez Estrada, Victoria Ocampo, Leopoldo Marechal, Silvina Ocampo, Roberto Arlt, Eduardo Mallea, Manuel Mujica Láinez, Ernesto Sábato, Silvina Bullrich, Rodolfo Walsh, María Elena Walsh, Tomás Eloy Martínez, Manuel Puig, Alejandra Pizarnik, and Osvaldo Soriano. ^[345]

Music

Tango, a Rioplatense musical genre with European and African influences,^[347] is one of Argentina's international cultural symbols.^[348] The golden age of tango (1930 to mid-1950s) mirrored that of jazz and swing in the United States, featuring large orchestras like those of Osvaldo Pugliese, Aníbal Troilo, Francisco Canaro, Julio de Caro and Juan d'Arienzo.^[349] After 1955, virtuoso Astor Piazzolla popularized Nuevo tango, a subtler and more intellectual trend for the genre.^[349] Tango enjoys worldwide popularity nowadays with groups like Gotan Project, Bajofondo and Tanghetto.

Argentina developed strong classical music and dance scenes that gave rise to renowned artists such as Alberto Ginastera, composer; Alberto Lysy, violinist; Martha Argerich and Eduardo Delgado, pianists; Daniel Barenboim, pianist and symphonic orchestra director; José Cura and Marcelo Álvarez, tenors; and to ballet dancers Jorge Donn, José Neglia, Norma Fontenla, Maximiliano Guerra, Paloma Herrera, Marianela Núñez, Iñaki Urlezaga and Julio Bocca.^[349]

A national Argentine folk style emerged in the 1930s from dozens of regional musical genres and went to influence the entirety of Latin American music. Some of its interpreters, like Atahualpa Yupanqui and Mercedes Sosa, achieved worldwide acclaim.

The romantic ballad genre included singers of international fame such as Sandro de América.

Argentine rock developed as a distinct musical style in the mid-1960s, when Buenos Aires and Rosario became cradles of aspiring musicians. Founding bands like Los Gatos, Sui Generis, Almendra and Manal were followed by Seru Giran, Los Abuelos de la Nada, Soda Stereo and Patricio Rey y sus Redonditos de Ricota, with prominent artists including Gustavo Cerati, Litto Nebbia, Andrés Calamaro, Luis Alberto Spinetta, Charly García, Fito Páez and León Gieco.^[349]

Tenor saxophonist Leandro "Gato" Barbieri and composer and big band conductor Lalo Schifrin are among the most internationally successful Argentine jazz musicians.

A dance and a musical genre popular at the present is Cachengue a subgenre of Argentine cumbia and reggaeton spreading in popularity in nearby countries such as Uruguay, Chile, Paraguay, and Bolivia.^[350]

Theatre

Buenos Aires is one of the great theatre capitals of the world,^[352][353] with a scene of international caliber centered on Corrientes Avenue, "the street that never sleeps", sometimes referred to as an intellectual Broadway in Buenos Aires.^[354] Teatro Colón is a global landmark for opera and classical performances; its acoustics are considered among the world's top five.^[355][T] Other important theatrical venues include Teatro General San Martín, Cervantes, both in Buenos Aires City; Argentino in La Plata, El Círculo in Rosario, Independencia in Mendoza, and Libertador in Córdoba. Griselda Gambaro, Copi, Roberto Cossa, Marco Denevi, Carlos Gorostiza, and Alberto Vaccarezza are a few of the most prominent Argentine playwrights.

Argentine theatre traces its origins to Viceroy Juan José de Vértiz y Salcedo's creation of the colony's first theatre, La Ranchería, in 1783. In this stage, in 1786, a tragedy entitled Siripo had its premiere. Siripo is now a lost work (only the second act is conserved), and can be considered the first Argentine stage play, because it was written by Buenos Aires poet Manuel José de Lavardén, it was premiered in Buenos Aires, and its plot was inspired by an historical episode of the early colonization of the Río de la Plata Basin: the destruction of Sancti Spiritu colony by aboriginals in 1529. La Ranchería theatre operated until its destruction in a fire in 1792. The second theatre stage in Buenos Aires was Teatro Coliseo, opened in 1804 during the term of Viceroy Rafael de Sobremonte. It was the nation's longest-continuously operating stage. The musical creator of the Argentine National Anthem, Blas Parera, earned fame as a theatre score writer during the early 19th century. The genre suffered during the regime of Juan Manuel de Rosas, though it flourished alongside the economy later in the century. The national government gave Argentine theatre its initial impulse with the establishment of the Colón Theatre, in 1857, which hosted classical and operatic, as well as stage performances. Antonio Petalardo's successful 1871 gambit on the opening of the Teatro Opera, inspired others to fund the growing art in Argentina.

Cinema

The Argentine film industry has historically been one of the three most developed in Latin American cinema, along with those produced in Mexico and Brazil.^[356][357] Started in 1896; by the early 1930s it had already become Latin America's leading film producer, a place it kept until the early 1950s.^[358] The world's first animated feature films were made and released in Argentina, by cartoonist Quirino Cristiani, in 1917 and 1918.^[359]

Argentine films have achieved worldwide recognition: the country has won two Academy Awards for Best Foreign Language Film, for The Official Story (1985) and The Secret in Their Eyes (2009), from seven nominations:

• The Truce (La tregua) in 1974
• Camila in 1984
• The Official Story (La historia oficial) in 1985
• Tango in 1998
• Son of the Bride (El hijo de la novia) in 2001
• The Secret in Their Eyes (El secreto de sus ojos) in 2009
• Wild Tales (Relatos salvajes) in 2015

In addition, Argentine composers Luis Enrique Bacalov and Gustavo Santaolalla have been honored with Academy Awards for Best Original Score, and Armando Bó and Nicolás Giacobone shared in the Academy Award for Best Original Screenplay for 2014. Also, the Argentine French actress Bérénice Bejo received a nomination for the Academy Award for Best Supporting Actress in 2011 and won the César Award for Best Actress and won the Best Actress award in the Cannes Film Festival for her role in the film The Past.^[362]

Argentina also has won seventeen Goya Awards for Best Spanish Language Foreign Film with A King and His Movie (1986), A Place in the World (1992), Gatica, el mono (1993), Autumn Sun (1996), Ashes of Paradise (1997), The Lighthouse (1998), Burnt Money (2000), The Escape (2001), Intimate Stories (2003), Blessed by Fire (2005), The Hands (2006), XXY (2007), The Secret in Their Eyes (2009), Chinese Take-Away (2011), Wild Tales (2014), The Clan (2015) and The Distinguished Citizen (2016), being by far the most awarded country in Latin America with twenty-four nominations.

Many other Argentine films have been acclaimed by the international critique: Camila (1984), Man Facing Southeast (1986), A Place in the World (1992), Pizza, Beer, and Cigarettes (1997), Nine Queens (2000), A Red Bear (2002), The Motorcycle Diaries (2004), The Aura (2005), Chinese Take-Away (2011) and Wild Tales (2014) being some of them.

In 2013^[update] about 100 full-length motion pictures were being created annually.^[363]

Visual arts

Some of the best-known Argentine painters are Cándido López and Florencio Molina Campos (Naïve style); Ernesto de la Cárcova and Eduardo Sívori (Realism); Fernando Fader (Impressionism); Pío Collivadino, Atilio Malinverno and Cesáreo Bernaldo de Quirós (Postimpressionism); Emilio Pettoruti (Cubism); Julio Barragán (Concretism and Cubism) Antonio Berni (Neofigurativism); Roberto Aizenberg and Xul Solar (Surrealism); Gyula Košice (Constructivism); Eduardo Mac Entyre (Generative art); Luis Seoane, Carlos Torrallardona, Luis Aquino, Alfredo Gramajo Gutiérrez (Modernism); Lucio Fontana (Spatialism); Tomás Maldonado, Guillermo Kuitca (Abstract art); León Ferrari, Marta Minujín (Conceptual art); Gustavo Cabral (Fantasy art), and Fabián Pérez (Neoemotionalism).

In 1946 Gyula Košice and others created The Madí Movement in Argentina, which then spread to Europe and United States, where it had a significant impact.^[364] Tomás Maldonado was one of the main theorists of the Ulm Model of design education, still highly influential globally.

Other Argentine artists of worldwide fame include Adolfo Bellocq, whose lithographs have been influential since the 1920s, and Benito Quinquela Martín, the quintessential port painter, inspired by the immigrant-bound La Boca neighbourhood.

Internationally laureate sculptors Erminio Blotta, Lola Mora and Rogelio Yrurtia authored many of the classical evocative monuments of the Argentine cityscape.

Architecture

The colonization brought the Spanish Baroque architecture, which can still be appreciated in its simpler Rioplatense style in the reduction of San Ignacio Miní, the Cathedral of Córdoba, and the Cabildo of Luján. Italian and French influences increased at the beginning of the 19th century with strong eclectic overtones that gave the local architecture a unique feeling.^[365]

Numerous Argentine architects have enriched their own country's cityscape and those around the world: Juan Antonio Buschiazzo helped popularize Beaux-Arts architecture and Francisco Gianotti combined Art Nouveau with Italianate styles, each adding flair to Argentine cities during the early 20th century. Francisco Salamone and Viktor Sulčič left an Art Deco legacy, and Alejandro Bustillo created a prolific body of Neoclassical and Rationalist architecture. Alberto Prebisch and Amancio Williams were highly influenced by Le Corbusier, while Clorindo Testa introduced Brutalist architecture locally. César Pelli's and Patricio Pouchulu's Futurist creations have graced cities worldwide: Pelli's 1980s throwbacks to the Art Deco glory of the 1920s made him one of the world's most prestigious architects, with the Norwest Center and the Petronas Towers among his most celebrated creations.

Sport

Pato is the national sport,^[366] an ancient horseback game locally originated in the early 1600s and predecessor of horseball.^[367][368] The most popular sport is football. Along with Brazil and France, the men's national team is the only one to have won the most important international triplet: World Cup, Confederations Cup, and the Olympic Gold Medal. It has also won 15 Copas América, 7 Pan American Gold Medals and many other trophies.^[369] Alfredo Di Stéfano, Diego Maradona and Lionel Messi are among the best players in the game's history.^[370]

The country's women's field hockey team Las Leonas, is one of the world's most successful with four Olympic medals, two World Cups, a World League and seven Champions Trophy.^[371] Luciana Aymar is recognized as the best female player in the history of the sport,^[372] being the only player to have received the FIH Player of the Year Award eight times.^[373]

Basketball is a very popular sport. The men's national team is the only one in the FIBA Americas zone that has won the quintuplet crown: World Championship, Olympic Gold Medal, Diamond Ball, Americas Championship, and Pan American Gold Medal. It has also conquered 13 South American Championships, and many other tournaments.^[374] Emanuel Ginóbili, Luis Scola, Andrés Nocioni, Fabricio Oberto, Pablo Prigioni, Carlos Delfino and Juan Ignacio Sánchez are a few of the country's most acclaimed players, all of them part of the NBA.^[371] Argentina hosted the Basketball World Cup in 1950 and 1990.

Rugby is another popular sport in Argentina. As of 2017^[update] the men's national team, known as 'Los Pumas' has competed at the Rugby World Cup each time it has been held, achieving their highest ever result in 2007 when they came third. Since 2012 the Los Pumas have competed against Australia, New Zealand & South Africa in The Rugby Championship, the premier international Rugby competition in the Southern Hemisphere. Since 2009 the secondary men's national team known as the 'Jaguares' has competed against the US, Canada, and Uruguay first teams in the Americas Rugby Championship, which Los Jaguares have won six out of eight times it has taken place.

Argentina has produced some of the most formidable champions for Boxing, including Carlos Monzón, the best middleweight in history;^[375] Pascual Pérez, one of the most decorated flyweight boxers of all times; Horacio Accavallo, the former WBA and WBC world flyweight champion; Víctor Galíndez, as of 2009^[update] record holder for consecutive world light heavyweight title defenses and Nicolino Locche, nicknamed "The Untouchable" for his masterful defense; they are all inductees into the International Boxing Hall of Fame.^[376]

Tennis has been quite popular among people of all ages. Guillermo Vilas is the greatest Latin American player of the Open Era,^[377] while Gabriela Sabatini is the most accomplished Argentine female player of all time—having reached #3 in the WTA Ranking,^[378] are both inductees into the International Tennis Hall of Fame.^[379]

Argentina reigns undisputed in Polo, having won more international championships than any other country and been seldom beaten since the 1930s.^[380] The Argentine Polo Championship is the sport's most important international team trophy. The country is home to most of the world's top players, among them Adolfo Cambiaso, the best in Polo history.^[381]

Historically, Argentina has had a strong showing within Auto racing. Juan Manuel Fangio was five times Formula One world champion under four different teams, winning 102 of his 184 international races, and is widely ranked as the greatest driver of all time.^[382] Other distinguished racers were Oscar Alfredo Gálvez, Juan Gálvez, José Froilán González and Carlos Reutemann.^[383]

Cuisine

Besides many of the pasta, sausage and dessert dishes common to continental Europe, Argentines enjoy a wide variety of Indigenous and Criollo creations, including empanadas (a small stuffed pastry), locro (a mixture of corn, beans, meat, bacon, onion, and gourd), humita and mate.^[384]

The country has the highest consumption of red meat in the world,^[385] traditionally prepared as asado, the Argentine barbecue. It is made with various types of meats, often including chorizo, sweetbread, chitterlings, and blood sausage.^[386]

Common desserts include facturas (Viennese-style pastry), cakes and pancakes filled with dulce de leche (a sort of milk caramel jam), alfajores (shortbread cookies sandwiched together with chocolate, dulce de leche or a fruit paste), and tortas fritas (fried cakes)^[387]

Argentine wine, one of the world's finest,^[388] is an integral part of the local menu. Malbec, Torrontés, Cabernet Sauvignon, Syrah and Chardonnay are some of the most sought-after varieties.^[389]

National symbols

Some of Argentina's national symbols are defined by law, while others are traditions lacking formal designation.^[390] The Flag of Argentina consists of three horizontal stripes equal in width and colored light blue, white and light blue, with the Sun of May in the centre of the middle white stripe.^[391] The flag was designed by Manuel Belgrano in 1812; it was adopted as a national symbol on 20 July 1816.^[392] The Coat of Arms, which represents the union of the provinces, came into use in 1813 as the seal for official documents.^[393] The Argentine National Anthem was written by Vicente López y Planes with music by Blas Parera, and was adopted in 1813.^[393] The National Cockade was first used during the May Revolution of 1810 and was made official two years later.^[394] The Virgin of Luján is Argentina's patron saint.^[395]

The hornero, living across most of the national territory, was chosen as the national bird in 1928 after a lower school survey.^[396] The ceibo is the national floral emblem and national tree,^[390][397] while the quebracho colorado is the national forest tree.^[398] Rhodochrosite is known as the national gemstone.^[399] The national sport is pato, an equestrian game that was popular among gauchos.^[366]

Argentine wine is the national liquor, and mate, the national infusion.^[400][401] Asado and locro are considered the national dishes.^[402][403]

See also

• Index of Argentina-related articles
• Outline of Argentina

Notes

References

Bibliography

Legal documents

Articles